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Système éducatif français : base de données, informations, analyses de questions d’actualité. Système éducatif français : base de données, informations, analyses de questions d’actualité.

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Chapitre 12-b : Les parents d’élèves (deuxième partie).07/07/2012

La circulaire préparation de la rentrée 2006 et les parents de l’éducation prioritaire.

Dans la circulaire de la rentrée 2006 (B.O.n°13 du 31/03/06) il est précisé qu’une des conditions de la réussite de ces élèves est une association renforcée des parents à l’action de l’école. À cette fin, l’institution scolaire doit jouer pleinement pour tous les élèves [on n’a pas le droit de laisser à la marge et sans avenir une partie de la jeunesse] son rôle éducatif, en développant et en diversifiant les modalités d’information et de participation des familles. Des rencontres régulières avec elles permettront de souligner l’importance de l’assiduité scolaire, de faire le point sur la situation de leur enfant et de les informer des actions de soutien personnalisé qui peuvent être mises en œuvre.

Les aides aux familles ( source: www.education.gouv.fr/thema/parents.)



La loi sur la prévention de la délinquance qui sera votée en 2004 prévoit d’une part de renforcer les réseaux d’écoute, d’aide, d’appui et d’accompagnement aux parents (REAAP) déjà existants et d’autre part de mettre en place des comités pour le respect des devoirs et des droits des familles, présidés par les maires, qui, aidés par les Conseils généraux, la DDASS développent des structures d’aides aux familles.

Le réseau REAAP est souvent piloté comme en Gironde par exemple ( Encart Place publique du Sud-ouest du 31/03/05) par la CAF et l’UDAF qui ont pour objectif de conforter les parents dans leur rôle éducatif en rassemblant les initiatives destinées à les soutenir...on ne parle plus maintenant dans les services sociaux de faire à la place des parents, mais bien de les accompagner dans leur rôle , de les aides à imaginer leurs propres solutions pour eux-mêmes et les autres parents. Inscrite dans le Code civil depuis 2002, la médiation familiale fait son chemin.

Par ailleurs le ministre de l’éducation demande aux chefs d’établissement de rappeler aux parents, lors de l’envoi du matériel de vote en octobre 2004, l’existence du réseau de médiateurs et les modalités de leurs interventions

Envoi des bulletins scolaires: en 2001 l’éducation nationale a rendu obligatoire l’envoi des bulletins scolaires aux deux parents divorcés.

Dans le BO n°1 du 7/01/99 on peut lire:"la mission essentielle du service public est d’assurer à chaque élève une scolarité lui permettant d’acquérir les fondamentaux.". Pour ce faire l’Education Nationale a mis en place un programme (gratuit) de soutien scolaire.

Le numéro vert, Jeunes violences écoute, utilisé aussi par les parents.



→Au 0800-20-22-23 –numéro gratuit - juristes, psychologues,avec le concours d’une médiatrice pénale et d’une conseillère en information scolaire répondent aux jeunes victimes de violences ou à leurs parents désemparés eux aussi. En 2004/05 cette ligne a reçu 50 000 appels dont 40% émanaient de parents qui peuvent aussi s’adresser à Inter-service-parents au numéro de l’École des parents: 01-44-93-44-93.

Nature des communications: - 40% violences physiques – 19% racket – 15% violences verbales –

7,5% viols – 9% agressions sexuelles – 6,5% harcèlement. 40% des faits rapportés ont lieu dans ou aux abords des établissements scolaires.(Le Monde du 15/02/06)

→ Jeunes violences écoute ne s’occupe pas du suivi des cas. L’objectif est d’écouter, de dialoguer et d’apporter des conseils de proximité: nom et téléphone du médiateur de l’académie – adresse du commissariat de police ou celle du médecin de garde. Les violences ne sont signalées au Procureur que s’il existe un danger grave et immédiat pour l’enfant.

Etude sur la prévention précoce de la délinquance des mineurs.

Pour Jean Marc Berlioz, directeur de l’Ihesi (Institut des hautes études de la sécurité intérieure

www.ihesi.intereiur.gouv.fr ) le basculement d’un enfant dans la délinquance n’est pas une fatalité et n’obéit à aucun déterminisme (Le Figaro du 30/03/04 -p 5 Jean Marc Leclerc).

Il a tiré les conclusions d’une expérience menée dans le XIXearrondt de Paris auprès d’une vingtaine d’enfants du primaire de 6 à 10 ans de publics à risques. Certains spécialistes souhaiteraient une intervention dès l’âge de la maternelle. En amont des chercheurs ont étudié une centaine de dossiers de multirécidivistes: exclusions disciplinaires – mauvais résultats scolaires doublés d’absentéisme – élèves pour la plupart issus de familles de nationalités étrangères.

L’hypothèse de départ induite par des travaux anglosaxons était celle de l’existence de signaux prédictifs de comportements juvéniles déviants. Pas moins de 40 indicateurs ont pu être isolés et soumis à la consultation de dizaines de professionnels de l’enseignement, de la justice, de la police, de psychologues, d’éducateurs …Il est apparu clairement que la prévention précoce n’était pas un gadget mais au dire de J.M.Berlioz la synthèse entre une exigence d’humanisme et une obligation de résultats. Fort des résultats de cette étude et des conclusions d’un colloque le Ministre de l’intérieur fera distribuer dès décembre 2004 une mallette de la prévention. L’atelier expérimental est pris en charge par l’association du XIXe : Mission possible créée début 2002. Fondée sur la pluridisciplinarité des intervenants elle s’appuie sur un partenariat serré avec les instituteurs, les services sociaux et les parents. Les résultats sont encourageants.

Article du Monde) −…Nous apprenons dans le Monde du 23/09/05 qu’une expertise collective rendue publique par l’Inserm avait fait le point sur le trouble des conduites chez l’enfant et l’adolescent. Ce syndrome issu des classifications cliniques anglo-saxonnes se caractériserait par des comportements violents et répétés (crises de colère, de désobéissance répétées de l’enfant difficile aux agressions graves comme le viol, les coups et les blessures…) chez l’enfant et l’adolescent ; il toucherait entre 5 et 9% des jeunes de 15 ans. Ce trouble des conduites doit être considéré comme un facteur de risque de délinquance sur lequel on peut agir…Pour enrayer

l’évolution vers des comportements délinquants, le groupe d’experts préconise de procéder à un dépistage médical systématique dès 36 mois.

Pour Pierre Delion, chef de service de pédopsychiatrie au CHU de Lille, cette notion des troubles de conduite moralise le débat là où au contraire il faudrait accepter la diversité. Pour lui l’important n’est pas de faire un dépistage systématique, de type Big Brother, mais de rendre possible, pour les parents, la rencontre avec des professionnels pour accueillir cette souffrance de l’enfant et éventuellement la traiter. Il souhaite par ailleurs le travail en commun de médecins d’orientation psychanalytique ou comportementaliste.

Autres oppositionsLe Monde du 4/10/05 nous a proposé un article: l’Inserm sème le trouble, dans lequel pédopsychiatres, psychanalystes font des remarques tant sur le fond que sur la forme concernant l’expertise collective de l’Inserm sur le trouble des conduites chez l’enfant et l’adolescent . Pour ces cliniciens suivre les injonctions de l’Inserm comporterait un risque grave: celui de dérive des pratiques – sous couvert de médecine – vers des fins normatives, voire totalitaires dont l’Histoire a montré de sinistres exemples.

Mars 2006

Pour s’opposer à l’enquête de l’Inserm où des chercheurs, d’une part, stigmatisaient comme pathologiques des colères et des actes de désobéissance d’enfants en bas âge et les présentaient comme prédictives de la délinquance et d’autre part affirmaient que l’indocilité, l’impulsivité, l’indice de moralité bas étaient mentionnés comme associés à la précocité des agressions, le professeur Pierre Delion a lancé une pétition sur Internet: www.pasde0deconduite.ras.eu.org

Au début il y a eu des signatures de médecins,de psychologues, d’éducateurs puis d’enseignants, de membres des corps judiciaires. 25 000 signatures en Février et puis avec 5000 signatures par jour car les parents et les grands-parents se sont sentis concernés la barre des 100 000 a été dépassée au 13/03/06!

Le professeur Delion a déclaré que le ministre devait sortir de son assourdissant silence!(Libération du 16 mars 06)

Aides pédagogiques offertes par l’institution ou soumises à des contrats de collectivités

Lorsqu’une aide est dispensée à l’école par les équipes éducatives et sur le temps scolaire, on parle de soutien scolaire. Des aménagements particuliers et des actions de soutien sont prévus au profit des élèves qui éprouvent des difficultés (Code de l’éducation 2000, art.321-4 et 332-a). Pour repérer des difficultés et les résoudre, il existe, dans l’enseignement primaire des équipes (enseignants, médecins, psychologues, parents) des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED). Après l’évaluation du CE2 il conviendra de proposer aux élèves fragiles des programmes d’aide et de progrès et de soutien .

Dans le cadre du projet d’école et du projet d’établissement existaient plusieurs dispositifs de pédagogie adaptée: études dirigées, encadrées, aide au travail personnel (ATP), remise à niveau, aide individualisée. Le BO n° 28 du 15/07/99 fait état des heures de remise à niveau en 6ièmeet d’aide individualisée en 5ième.

A l’entrée en 2e des élèves pouvaient bénéficier - en groupes de 8 - de 2 h d’aide individualisée, prioritairement en maths et en français. Les mesures d’aide apportées aux élèves de 6e/5e devront être communiquées aux parents qui peuvent aider leur enfant dans le maniement du dictionnaire, la lisibilité d’un écrit, la lecture silencieuse et la saisie d’une signification globale d’un texte.( instructions officielles).

La nouvelle loi sur l’école de F.Fillon, votée le 2 Mars 05 par l’Assemblée nationale et bientôt par le Sénat, a mis en place un nouveau soutien aux élèves en difficulté: le programme personnalisé de réussite éducative:

Désormais les élèves en difficulté pourront bénéficier du programme personnalisé de réussite éducative (PPRE). (3h de soutien par semaine). L’ensemble des dispositifs existants devra être restructuré. Le programme personnalisé de réussite scolaire sera signé par les parents de l’élève, le directeur de l’école ou le chef d’établissement, le maître ou le professeur principal de la classe. Ce programme précisera les dispositifs de soutien mis en œuvre pendant le temps scolaire ainsi que le cas échéant, ceux qui seront proposés à la famille en dehors du temps scolaire; il définira le parcours individualisé qui devra permettre d’évaluer régulièrement la progression de l’élève. Les parents seront associés au suivi du programme. Les collectivités locales sont associées à l’élaboration du programme personnalisé de réussite scolaire

Lorsque l’aide est dispensée dans un cadre partenarial, sur le temps périscolaire, par des intervenants divers on parle d’accompagnement à la scolarité. La charte nationale d’accompagnement à la scolarité réactualisée le 23/08/01 et signée par plusieurs ministres et associations, offre un cadre de références aux actions d’aide aux élèves. S’appuyant sur les ressources de l’environnement, elles sont centrées sur l’aide aux devoirs et les apports nécessaires à la réussite scolaire. Elles cherchent à accompagner les parents dans le suivi de la scolarité des enfants. Le dossier sur l’accompagnement scolaire cf. site du CNDP propose des fiches actions, des articles et un carnet d’adresses. Les actions d’accompagnement et la question du temps de l’enfant et des pratiques éducatives péri et extrascolaires s’articulent souvent avec les initiatives mises en œuvre au niveau local. Elles peuvent être intégrées à un contrat de ville ou à un contrat éducatif local.

L'engagement présidentiel de systématiser des études surveillées ,le soir, dans les établissements sera tenu.

Dès sa nomination comme ministre de l'Education nationale après les présidentielles, X.Darcos a déclaré qu'il respecterait le plus tôt possible l'engagement présidentiel de systématiser les études surveillées le soir et le soutien individualisé aux élèves. Nous reviendrons sur cette question quand elle sera mise en place dans les établissements car : - certains élèves auront des journées trop longues dans l'établissement - les transports scolaires ne pourront pas changer leurs horaires (certains élèves souhaitant rentrer le plus vite possible chez eux) – se poseront aussi les questions du nombre, de la nature et de la disponibilité des intervenants le soir...Il faudra certainement laisser le temps au temps.

► Le 27/06/07 le ministre Darcos a annoncé la généralisation des études dirigées en fin d'après-midi dans les 249 collèges ambition-réussite. 3 soirs par semaine (pendant une heure et demie), les élèves de sixième et de cinquième- là où les niveaux sont les plus hétérogènes- ces élèves livrés à eux-mêmes après 16h -les orphelins de 16h comme les désignait N.Sarkozy pendant la campagne présidentielle, bénéficieront de cours de soutien et ces études seront ensuite étendues à l'ensemble des collèges des ZEP et plus tard ( aux calendes grecques?...compte tenu du coût) à tous les collèges de France.

S'ils le souhaitent, des enseignants encadreront ces études et seront payés avec des heures supplémentaires exonérées d'impôt. On a appris par la même occasion que ce temps après l'école pourra aussi être consacré à des activités culturelles mises en place avec la collaboration d'associations ou de collectivités territoriales avec d'autres personnels : aides-éducateurs ,acteurs du monde associatif... Le ministre a parlé aussi du doublement des activités sportives d'ici 2 ou 3 ans et au début dans les collèges ambition-réussite. Il va donc falloir un grand nombre d'heures supplémentaires qui vont représenter une somme importante. Ce seront seulement et pour un bon temps les collèges ambition réussite qui seront les bénéficiaires. Les élèves des collèges dits normaux risquent d'attendre longtemps...alors que dans sa campagne présidentielle le candidat avait fait des études dirigées un objectif pour tous les élèves.

Le 23/08/07 Libération revenait sur cette question en rappelant que tous les collèges situés en ZEP (soit 1 sur 5 ) allaient proposer à la rentrée 07 un accompagnement éducatif de 16 à 18h. À la rentrée 2008 les autres établissements devraient être concernés. Propositions qui suscitent des réserves chez les enseignants qui, aux côtés d'assistants d'éducation ou des surveillants, sont invités à animer ces heures sur la base du volontariat et seront payés en heures supplémentaires. La somme de 140 millions d'euros a été dégagée à cet effet. Tout porte à croire que les enseignants seront circonspects et ne s'engageront pas massivement : - ils considèrent avoir assez de travail pour un salaire modique , amputé de 6% de pouvoir d'achat depuis 5 ans et ils craignent qu'en embauchant du personnel pour ces études on déshabille Pierre pour habiller Paul au moment où l'Etat, sans vergogne, procède à une réduction drastique des effectifs des fonctionnaires en général et des des membres de l'Education nationale en particulier (>11 000 au prochain budget).

Parmi les sept dossiers composant le discours de politique générale du premier ministre F.Fillon à l'Assemblée nationale le 02/07/07 il y avait celui des Universités et de l'école. Le ministre s'est engagé sur les études dirigées pour tous les élèves d'ici à 2012.Ces études se feraient autour de l'aide aux devoirs, des activités culturelles et surtout sportives. Elles seraient assurées par des professeurs volontaires ou par des assistants d'éducation.

Fin octobre 07 mise en place de 2h d'activités sportives ou culturelles , 4 fois par semaine, dans les 1119 collèges de ZEP..

À la demande du chef de l'Etat le gouvernement a annoncé pour fin octobre la mise en place de 2 h

d'activités sportives ou culturelles 4 fois par semaine dans les 1179 collèges de ZEP. La maîtrise du corps va entrer dans le socle commun de connaissances et de compétences à maîtriser en fin de la classe de 3°. Le principe est applaudi mais il suscite d'énormes réserves tant sur leur contenu que sur leurs modalités avec surtout le problème des moyens.

La présidente de l'association nationale des directeurs de l'éducation des villes de France, Claudine Paillard, juge que la circulaire du 19/07/07 passe sous silence les modalités de mise en oeuvre et pour elle si le gouvernement dispose d'une enveloppe pour les études dirigées il veut s'appuyer sur l'existant pour les activités culturelles et sportives et la question du financement se pose essentiellement....Sauf à imposer des dépenses nouvelles aux administrés je ne vois pas comment ajouter des financements à ce que les collectivités payent déjà.

Fin octobre 2010 : L'Etat, n'ayant plus d'argent, commence à se désengager du soutien scolaire victime de son succès.

C'est en 2007 que l'accompagnement éducatif ( une des premières réformes de l'ère Sarkozy à l'école)

s'est mis en place : après 16h30 ou possibilité pour les élèves d'avoir 2 heures d'activités gratuites (soutien scolaire, sports, activités éducatives ....) Après quelques polémiques , tout s'est vite mis en place et avec succès, (dans les ZEP en priorité et dans tous les autres collèges dès 2008 et il devait être généralisé au primaire en 2009!). Les parents étaient heureux de voir leurs enfants ne plus traîner dehors. Profs et surveillants ,payés en heures sup défiscalisées ,se sont portés volontaires pour assurer ces activités qui ne demandaient beaucoup de préparation et quasiment pas de travail de correction . Mais l'Etat n'avait pas prévu que cela marcherait aussi bien dans les lieux où c'est le plus utile ( les quartiers difficiles). Aujourd'hui , il n'y a plus d'argent pour tout financer et l'Etat envisage de se désengager et comme il l'a déjà fait maintes fois dans d'autres domaines il va donner cette charge aux collectivités pourtant en déficit pour la plupart .

En Seine -Saint – Denis les communes apprennent les unes après les autres qu'elles devront mettre la main à la poche si elles veulent garder le même volume d'heures. À Clichy sous Bois (12 écoles élémentaires concernées) la mairie a appris, qu'à partir de janvier 2011, l'Etat ne financerait plus que jusqu'à 18h et qu'il se retirait des deux écoles non classées en ZEP. Charge que le budget de la ville ne pourra pas honorer.

C'était pourtant une mesure clé de l'égalité des chances qui avait fait dire au ministre de l'Education, Xavier Darcos ''certains parents peuvent payer des petits cours à leurs enfants et d'autres non ....nous allons donner plus plus à ceux qui ont moins. Après les émeutes de 2005 le Président Sarkozy voulait, avec l'octroi de ces 2 heures, occuper les orphelins de 16h laissés à eux-mêmes dans les quartiers et qui risquaient de se faire entraîner à brûler des voitures ou à caillasser la police.

Le constat est sans appel : X.Darcos avait promis des activités culturelles ,artistiques, des langues etc...Mais , dans les faits, cela s'est surtout traduit par du bon vieux soutien scolaire.(Libération du 29/10/10) Certains parents pensent les AP en seconde sont ,elles-aussi, menacées.???

Le contrat éducatif local17: (CEL)

Il s’agit d’un outil fédérateur des politiques éducatives car l’éducation est une mission partagée. Il permet, de façon contractuelle, la mutualisation des moyens provenant des différents partenaires: écoles, commune, associations culturelles, parents d’élèves…On en dénombrerait 2600 aujourd’hui. Des liaisons sont aussi recherchées avec les actions relevant des contrats locaux de sécurité (CLS) ou (CLSPD) :contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance, et des contrats locaux d’accompagnement scolaire (CLAS), veille éducative. Des villes, des communes, des associations, des centres sociaux proposent avec le concours des retraités de l’enseignement surtout des cours de soutien ou de remise à niveau gratuits. (Se renseigner dans les mairies). Il semblerait que depuis 2003 les CEL ne reçoivent plus des crédits de l’Etat…

Comme depuis 2001 le ministère de l’Intérieur parle d’une évolution très préoccupante de la délinquance en milieu rural et dans la périphérie des agglomérations certains départements ont mis en place des Conseils intercommunaux de prévention de la délinquance mieux adaptés au milieu rural encore que les contrats locaux de sécurité.

Les Contrats de ville: l’État veut donner une nouvelle cohérence à la politique de la ville qui a connu des changements importants depuis 2 ans avec la loi de rénovation urbaine, la relance des zones franches et une péréquation accrue au bénéfice des communes en difficulté. Le partenariat entre la ville et l’Etat serait simplifié en remettant les villes – plus responsabilisées - au centre du dispositif. (extrait du Figaro du 10/07/05).

Rappelons dans les territoires relevant de l’éducation prioritaire les dispositifs de réussite éducative tels qu’ils sont prévus dans la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 /01/05.

Pendant les vacances : les Contrats Temps Libres Jeunes sont passés entre les collectivités locales et la CAF et visent au soutien financier des actions de loisirs sur lesquelles les communes s’engagent pour les 6/18 ans.

Le principe de gratuité. L'aide des Conseils régionaux.

Depuis 1881 (pour le 1ier degré) le principe de gratuité de l’enseignement exige que les activités d’enseignement qui se déroulent à l’école ne soient pas à la charge des parents. C’est un principe absolu confirmé par la jurisprudence et qui concerne la scolarité de la maternelle aux classes post-baccalauréat. Il n’empêche que l’école n’est pas à l’abri des questions d’argent. Toutes les activités ne sont pas en effet des dépenses d’enseignement : voyages scolaires, sorties en deçà du temps scolaire, nourriture.

Par ailleurs les manuels scolaires au lycée (les fédérations font des bourses aux livres intéressantes) ne sont pas gratuits et des vêtements, des outils doivent être achetés par les familles pour certaines options: CAP Coiffure:446 €, BEP maintenance:208 €.

Changement en 2004: Pour ce qui est des manuels scolaires au lycée la plupart des nouveaux Conseils Régionaux, élus en 2004, ont décidé de les payer désormais. Nous savons cependant que les crédits débloqués

(de 30 € à 160 €) sont différents d’une région à l’autre. Ce qui a fait dire à la FCPE: cela introduit des inégalités sur le territoire car il n’est pas possible d’imposer une règle unique..(in Le Figaro 1/09/04)

Différentes façons de payer : chèque à la famille, chèque livre ou carte à puce (système qu’apprécient les professionnels car il oblige les familles et les jeunes à visiter les librairies) ou achat par la Région. Les bourses aux livres assurées par les fédérations de parents d’élèves vont fonctionner encore.

Des statistiques (WaG) nous ont montré que Rhône-Alpes, l’Ile de France (qui a décidé que les ouvrages sont propriété de l’établissement et sont prêtés aux élèves), Pays de la Loire, Lorraine, Nord-Pas-de Calais, Languedoc-Roussillon, Paca, Aquitaine ont les budgets les plus élevés pour cette opération. Il conviendrait de diviser ces crédits par le nombre d’élèves concernés pour avoir un pourcentage exact par rapport à tous les conseils régionaux qui, à l’exception de l’Alsace ( elle aide les familles défavorisées), ont tous participé.

En plus des allocations familiales attribuées à toutes les familles ayant des enfants à charge, les familles en difficulté peuvent bénéficier d’aides financières attribuées sur critères sociaux et parfois scolaires.

À titre d’exemple arrêtons-nous sur l’opération Coups d’Pouce de la Région Aquitaine en précisant que d’autres régions font des actions similaires. Depuis 2004 la Région Aquitaine consacre plus 4,5M€ aux familles des lycéens devant faire face aux dépenses importantes que représentent l’acquisition d’équipements et de manuels scolaires. Le point en 2007 :− versement en une seule fois du Coups d’Pouce à la scolarité en lycée de 160 € pour les allocataires de l’ARS. – 90€ pour tous les autres élèves s’inscrivant pour la première fois en première année dans un cycle de lycée de l'Aquitaine, toutes filières confondues – de 50 à 230€ pour les élèves entrant dans certaines filières technologiques et professionnelles. Pour la rentrée 2007/08 Coups de pouce évolue et prend en charge les élèves scolarisés au CNED, domiciliés en Aquitaine ainsi que ceux arrivant d'autres académies en cours de cycle au titre de l'aide à la scolarité;Mise en ligne de tous les dossiers d’inscription sur le site: www.coupsdepouce.aquitaine.fr

Restauration scolaire:

Dans le premier degré les municipalités en ont la charge et la participation des familles est fixée par la commune sur la base du quotient familial. Dans le second degré le prix du repas est arrêté en CA, en prenant en compte l’arrêté qui fixe le taux annuel de la variation du prix moyen:

−familles de 3 enfants ou plus: la présence simultanée, en qualité de pensionnaires ou de DP (demi pensionnaire) de plus de 2 enfants de la même famille donne lieu pour chacun d’eux à une réduction de tarif.(décret 63-629 du 26/06/63).

le fonds social pour les cantines: Il a été mis en place en 1997 pour faciliter l’accès à la restauration scolaire du plus grand nombre de collégiens, lycéens ou élèves de l’enseignement spécialisé. Ce fonds a été étendu au privé.

En ville les lycéens (classes de premières et terminales surtout) fuient de plus en plus la cantine.

Les lycéens des grandes classes en ville sont de plus en plus nombreux à fuir la cantine le midi pour se ruer, hors de l'établissement, vers des sandwicheries où pour un prix équivalant à celui de la cantine ( 4,5€ à peu près) collés les uns aux autres tout en se sentant plus libres , ils dévorent des sandwiches, pizzas, frites, salades, mayonnaise, kébabs....C'est gras – il y a cependant des pâtes - certes mais ils aiment ça! Pour les Intendants c'est difficile d'assurer la gestion des repas . Quant aux diététiciens ils sont formels : ces repas manquent de calcium, de fibres et ils sont trop gras , ils ne respectent pas l'équilibre alimentaire. Mais le soir ils mangent à la maison!...

Fonds social collégien. (FSC):



Créé en 1995. Permet d’apporter une aide exceptionnelle à des familles en situation difficile, pour des dépenses de scolarité et de vie scolaire. Il peut s’agir de frais de transport, de sorties et voyages scolaires, d’achat de vêtements de sport, de fournitures scolaires, de livres de lecture…

Fonds social lycéen (FSL) : mêmes finalités que le FSC

Les Bourses.



Enseignements élémentaire et secondaire.: la date limite du dépôt des dossiers est fixée au 13 octobre 2004 .Les modalités sont celles parues au BO n° 32 du 3/09/68 ,elles n’ont pas été modifiées.

Pour les lycées et LP consulter le BO n°27 du 8/07/04 et pour les collèges le BO n°32

**Elles sont attribuées en fonction des charges et des ressources des familles.

En collège: montant annuel entre 56,10 et 228,90 € // En lycée entre 118,08 et 472,32 €

**si l’élève est interne: prime à l’internat d’un montant annuel de 231€ en 3 fois. Un boursier de lycée (public ou privé) ou dans un EREA et dans certaines classes de CFA peut toucher une prime de qualification pour préparation au CAP ou BEP de 428,55 €/an ou 142,85/trimestre. Si un élève boursier de 3ième obtient un très bon résultat au Brevet il peut se voir attribuer une bourse au mérite de 752,77 € pour lui permettre de poursuivre sa scolarité jusqu’au Bac. L’entrée en 2de,en 1ière,en terminale d’un boursier s’accompagne d’une prime de 213,43 €. Une prime d’équipement de 336 € est attribuée aux boursiers de 1ière année de certains groupes de formation.

Janvier 2005

Déclaration du ministre F.Fillon à la réunion du Conseil national de la vie lycéenne du 28/01/05 : ...par ailleurs , afin de promouvoir une véritable égalité des chances, j’ai décidé d’un engagement exceptionnel au profit des élèves boursiers ayant manifesté par leur travail une volonté de progresser et de réussir. Ces bourses au mérite, attribuées sur critères sociaux, seront multipliées par trois et leur montant majoré de 30%. ( www.education.gouv.fr )

Dans le Figaro du 14/11/05 le député-maire de Courbevoie fait un plaidoyer pour que les jeunes des cités qui veulent s’en sortir puissent y arriver. Il rappelle la décision du gouvernement d’augmenter de manière significative le nombre de bourses allouées et la multiplication des internats d’excellence

Des Entreprises aident des collégiens défavorisés.

L’association Solidarité (Groupe Pinault – Printemps – Redoute) déjà engagée dans 4 internats publics a créé en Juillet 04 des bourses au mérite ( il faudra 14 de moyenne générale) pour une vingtaine (il sera vite question de 50) d’élèves de ces établissements. Manière , pour ces entreprises, de relancer l‘ascenseur social. Sont également prévus du soutien global et de l’accompagnement.

Une convention a été cosignée par l’association et le ministre de l’EN: Fr. Fillon. En 2001 la première convention avait été signée avec le ministre J. Lang. (Le Figaro du 15/07/04)

L’allocation de rentrée scolaire (ARS).

Elle est versée à 3 millions de familles modestes dont les ressources ne dépassent pas le plafond applicable et si l’enfant – écolier, collégien, lycéen)est âgé de 6 à 16 ans (voire 16 à 18 ans- étudiant sur présentation d’un justificatif et apprenti avec un salaire <55% du SMIC). Le montant est le même pour chaque enfant: 263,28 € à la rentrée 2005 et 268,01€ ( 2006) et 272,57€ (2007)

Une enquête de la Confédération syndicale des familles (CSF) fait apparaître des différences dans le coût de la rentrée selon la classe de l’élève. C’est ainsi qu’on apprend qu’un élève de CP coûte à sa famille 123,75€, un élève de 6ième330,47€, un élève de 2de 567,43€ et 663,71€ en BEP industriel et 742,97 € en lycée technologique.

Il a également été calculé qu’à cause des dépenses de rentrée un ménage de smicard ou celui d’un Rmiste de 3 enfants avait son budget de septembre obéré de 40% à 127,96%!

L'ARS à la rentrée 2008.

4,8 millions d'enfants de familles modestes bénéficieront de l'ARS à la rentrée 2008. Le gouvernement a désormais modulé cette allocation : maintenue à 272,57€ pour les 6/10ans, elle passera à 287,57€ pour les 11/14ans et à 297,57 € pour les 15/18 ans. Les associations familiales ont apprécié que l'allocation n'ait pas baissé comme c'était initialement prévu mais la plupart ne sont pas pour autant enchantées par cette annonce.

En effet pour l'Union de familles en Europe (UFE) cette augmentation ne corrige pas la perte qu'a représentée pour les familles la suppression récente de la majoration des allocations familiales à 11 ans. Certes le gouvernement annonce une enveloppe nouvelle de 50 millions d'euros mais pour l'UFE le gouvernement a déjà économisé 250 millions d'euros sur les allocations familiales. Les 6/10 ans toucheront, en réalité moins que l'an passé puisqu'on n'a pas pris en compte l'inflation. Les petits vont perdre 8€ et les grands ne gagneront que 7€ en collège et 17€ en Lycée.

La mode et les fournitures scolaires.



Le matériel scolaire est comme les vêtements: un système de codes qui signe l’appartenance des ados à leur tribu, à leur catégorie sociale. Dans cet âge où la personnalité se cherche, se conformer aux manières du groupe est selon les spécialistes, un comportement ordinaire.( Extrait d’un Sud-ouest dimanche - article d’ Anne.Pourillou-Journiac).

En août 2003, avant la rentrée des classes, les parents qui ont acheté les fournitures ont pu constater que la mode (Barbie,Harry Potter, Titeuf…) avait multiplié par deux le prix de revient des produits (enquête de Familles de France). Aux parents à ne pas céder aux enfants pour certains objets "tendance".

Pour ce qui est de l’année scolaire 2004/05 où les prix n’ont pas subi d‘envolée, l’agenda reste l’accessoire qui suit le plus la mode: les garçons continuent de préférer les marques de sport : Oxbow, Rip Curl, O’Neil, DDP, auxquelles s’ajoutent Bull Rot et Dia. Les filles préfèrent encore Naf-Naf, Lulu Castagnette, Chipie et à l’école primaire: les animaux …et les bébés d’Anne Gedde et la diddlemania conquièrent le cœur des gamines. En baisse : Harry Potter, Titeuf, le Seigneur des anneaux. En revanche maintien pour les ados de Che ou Bob Marley et généralisation du sac à dos américain Eastpak– sobre et qui se décline en plusieurs couleurs.

Les fournitures se parent de couleurs flashies, vives et les trousses sont désormais à compartiments tant les accessoires sont nombreux… (en partie d’après le Sud Ouest du 14/08/04).

On sait que certains parents achètent le gros des fournitures sans leurs enfants auxquels ils laissent le choix des bricoles de trousse. Dans certaines communes des instituteurs regroupent les achats et achètent des fournitures neutres, génériques en quelque sorte. Cherche aussi à se faire connaître le mouvement antipub: www.casseursdepub.org

Que voit-on le plus en 2006 ? −le cartable à roulettes ( 80% des rayons cartables avec Airness comme leader− sont toujours aussi présentes : les marques de sport Airness, Rip-curl, Tacchini et pour les sacs c’est Eastpak qui l’emporte. − les vedettes de l’écran : Titeuf, Harry Potter, Pirates des Caraïbes, Spiderman, Batman et Pucca, Dora ou Totally Spies, Castagnette. Le manga est partout. − objets personnalisés: marqueurs à encre scintillante, mini-stylo à plume avec strass autocollants, agendas développés sur le mode journal intime, une nouvelle génération de rollers effaçables qui facilitent la correction.

A la rentrée 2006/07 les prix étaient plutôt stationnaires: prévoir: - – 170 € en maternelle – 250 en 6e- 545 en seconde générale et 700 en BEP.

La rentrée 2007/08 vue par la presse nationale et régionale.

Les quotidiens nous ont fait savoir que l'association Familles de France avait évalué le coût moyen pour la rentrée d'un élève en 6° en septembre 2007 à 206,87€ soit +2,06% par rapport à 2006.Pour la Confédération syndicale des familles (CSF) la nouvelle rentrée scolaire représenterait un investissement de 569€ pour un jeune rentrant en seconde générale, de 719,49€ en première année d'un BEP industriel et jusqu'à 806,39€ en seconde technologique. Ne sont pas comptabilisées les dépenses à venir comme : activités culturelles ou sportives, garderies, transports, cantines , utilisation des moblies....Les hausses les plus sensibles sont celles des sacs à dos (+4%), foiurnitures en papeterie ( +2,5%). Comme tous les ans beaucoup de parents reprennent l'antienne des listes de fournitures non données à l'avance et la majorité rappellent la nécessité de ne pas céder aux sirènes des marques qui multilient parfois des prix par 2 ou par 3....

Conseils aux parents :

En interrogeant enfants ou petits -enfants on s'aperçoit vite qu'ils repartent au collège ou au lycée surtout pour rencontrer copains et copines, exhiber leurs habits , montrer des objets ou fournitures up to date siglés, vêtements ou objets qui dureront le temps éphémère d'une mode...Il faut leur dire et leur redire qu'ils vont à l'école surtout pour apprendre et que ce qui leur servira demain c'est plus ce qu'ils auront dans leur tête que ce qu'ils ont aujourd'hui sur leur dos.

Les fournitures et la rentrée 2008.

Il semblerait, à regarder les comportements des parents et des enfants dans les allées des grandes surfaces qui regorgent de fournitures scolaires, de sacs, de dictionnaires ...que les marques exercent un attrait nettement moins prégnant que les autres années (faiblesse du pouvoir d'achat oblige?). Pour ne pas voir s'envoler ( comme ailleurs) les prix des fournitures le ministre Darcos a réuni, 10/07/08, les patrons de la grande distribution et les associations de parents d'élèves . Comme l'an passé il a été question de négocier les prix les plus bas sur une liste de fournitures de base. Mais certains parents avaient pris les devants personnellement ou en recourant à une petite entreprise, Scoléo, qui pourrait vite s'agrandir... Cette entreprise qui fournit des associations de parents d'élèves et les écoles préinscrites s'est ouverte, cette année, aux particuliers, papas et mamans qui peuvent se regrouper par quartier pour que les fournitures leur coûte encore moins cher et ne représentent plus une corvée.

Scoléo,basée à Lyon a vu jour il y a 3 ans. Actuellement le système (Aujourd'hui du 10/07/08) s'appuie sur un réseau de 70 parents dans toute la France et fournit déjà plus de 68 000 familles. À la date de leur choix les familles reçoivent chez elles le colis complet de fournitures de bonne qualité , mais sans gadget ni trop de marques, correspondant à la liste de l'élève et au même tarif que dans une grande surface.

Certains parents dont l'école ne figure pas sur les listings de Scoléo peuvent envoyer leur liste par Internet (http://www.scleo.fr ) ou par courrier.

La Pub de Leclerc pour les fournitures scolaires.

Le 10/08/08 une Pub d'une page a été achetée par E.Leclerc au quotidien Aujourd'hui pour vanter ses prix. C'est la loi du marché et on peut comprendre qu'on puisse lire : ''Chez E. Leclerc, on a anticipé : depuis 6 mois, nous avons négocié avec nos fournisseurs pour obtenir une baisse de 10% sur cette liste de fournitures.

Mais ce qui choque c'est cette familiarité avec laquelle Leclerc nominativement cite un membre du gouvernement : le cartable de monsieur Darcos est moins cher chez E.Leclerc. Désinvolture? Copinage?

Le B.O. n°9 du 26/02/09 et les fournitures scolaires.

La circulaire n° 2009-033 du 23/02/09 figurant au B.O. n°9 du 26/02/09 traite à nouveau des fournitures scolaires. On y lit : afin de répondre à la préoccupation constante des familles, notamment des moins favorisées, concernant la maîtrise de leur pouvoir d'achat, ainsi que pour réduire le poids du cartable, il est impératif de limiter autant que possible le nombre de fournitures demandées. Sans nuire à la qualité de l'enseignement, l'effort de simplification ainsi attendu doit contribuer à favoriser l'égalité des chances et alléger les charges qui pèsent sur les familles.

Depuis 2007, une démarche de modération du coût de la rentrée a été engagée: pour la rentrée 2008 un engagement a été obtenu des représentants des entreprises de la distribution aux termes duquel trente fournitures scolaires ''essentielles pour réussir sa rentrée'' ont été proposées à prix coûtant jusqu'en septembre. Pour la rentrée 2009, une liste des fournitures scolaires essentielles, équipement ou consommables, par niveau est d'ores et déjà dressée par les partenaires concernés. Cette liste est jointe en annexe de la circulaire mentionnée ci-dessus.

Un certain nombre d'enseignes de la distribution se sont dès à présent engagées à faire tous leurs efforts pour contenir les prix des articles qui figurent sur cette liste et proposer ainsi une rentrée 2009 au meilleur coût pour les familles.

Le ministère recommande aux enseignants de se référer à cette liste et il rappelle qu'un enseignant ne peut en aucun cas exiger l'achat d'un matériel d'une marque donnée. L'élaboration des listes (conseil d'administration pour les lycées et collèges – conseil des maîtres et conseil d'école pour le primaire) doit faire l'objet d'une large concertation au sein des équipes pédagogiques en relation avec les parents d'élèves. Il peut être envisagé d'échelonner l'acquisition de ces fournitures tout au long de l'année scolaire. La présentation de la liste aux élèves doit s'inscrire dans une démarche pédagogique, l'objectif étant de les préparer à être des individus responsables capables de distinguer le nécessaire de l'accessoire . Le sujet est en lien, également, avec l'éducation au développement durable.

En annexe au B.O.: → fournitures scolaires essentielles pour la rentrée 2009.

Un cartable conçu par les parents et qui a reçu le prix de l'Education nationale.

On trouve enfin un cartable à la fois solide , léger et pratique pour un prix abordable (Bag-éo, 39,90€ - www.scoleo.fr ou 04 72 17 02 64 ) qui a été conçu par les parents : - une grande ouverture pour faire facilement son sac, des bretelles qui pèsent sur les épaules et pas sur les reins, des bandes réfléchissantes et surtout un poids plume et une résistance à toute épreuve. Ce sac est lavable à la machine et il est réalisé en matières recyclables. C'est lui qui gagné le premier prix au concours du meilleur cartable organisé par l'éducation nationale.

L'allocation de rentrée scolaire pour 2009 sera versée à partir du 19/08/09.

Le montant de l'ARS pour l'année scolaire 2009/10 s'élève à 280,79 euros pour un enfant de 6 à 10 ans- à 296,22 euros pour les 11/14 ans et à 306,51 euros pour les 15/18 ans .

conditions requises : avoir au moins un enfant scolarisé ou en apprentissage âgé de 6 à 18 ans et avoir perçu en 2007 des revenus nets inférieurs à 22 321 euros avec un enfant à charge et 27 472 euros avec 2 enfants à charge.- à signaler qu'en août 09 les fédérations de parents d'élèves saluaient une baisse du coût des fournitures de l'ordre de 08%. Reste à savoir si, quelques jours après la rentrée, des compléments de fournitures ne seront pas demandés aux élèves....

Ce que coûte et coûtera aux parents, en 2009, un enfant de la maternelle à l'université.



Niveau

Somme à débourser à la rentrée

Coût moyen chaque mois

maternelle

100 € ( petites fournitures, frais annexes, vêtements)

150€ (garderie , cantine, vêtements à changer)

Primaire

200 € (fournitures, vêtements et frais annexes).

200€ (garderie, cantine, sorties, loisirs, vêtements à changer).

Collège

300€ ( fournitures, livres complémentaires, vêtements, frais annexes).

250€ ( cantine, sorties, loisirs, vêtements à changer).

Lycée

500€ (lycée général – 800€ technique ou pro)

(livres,fournitures, matériel, vêtements , frais annexes)..

300€ ( cantine, sorties, loisirs, vêtements à changer).

Université

1490€ (Inscription , petites fournitures,frais annexes, vêtements).

800€ ( loyer, alimentation, loisirs, resto U, vêtements).

Le coût de la rentrée scolaire 2010 en légère hausse pour les parents.

Après 2 années de fortes baisses , le coût de la rentrée scolaire 2010 pour un élève entrant en 6ième a augmenté de 0,63% par rapport à 2009, selon l'enquête réalisée par l'association Familles de France (FFF)rendue publique le 17/08/10; Il faut compter cette année 175,33 euros pour équiper son enfant. Par catégorie de produit le coût est de 33,07 euros pour la papeterie, 88,32 pour les fournitures non papetières et 53,94 euros pour les vêtements de sport.

La hausse globale s'explique par celle des vêtements ainsi que par la baisse de qualité des produits dits''essentiels'' proposés par les enseignes de grande distribution. Sur Europe 1, le 17/08/10 le ministre de l'Éducation a encouragé les familles à acheter ces produits..

L'ARS 2011 sera versée en août 2011.

Le 19/09/11 les familles recevront l'ARS d'un montant moyen de 300€ par enfant . Pour être plus précis cette allocation sera de 284,97€ pour un enfant de 6 à 10 ans – 300,66€ pour un enfant de 11 à 14ans et de 311,11€ pour les enfants de 15 à 18 ans.

Augmentation de 25% de l'ARS à la rentrée scolaire 2012/13.

25% voilà le taux d'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire à la rentrée 2012/13

Détail : - enfants de 6 à 10 = 356,21€ - enfants de 11 à 14 ans = 375,83€ -enfants de 15 à 18 ans = 388,88€

Augmentation en août 2011 des fournitures scolaires et autres frais. La CSF et la FDF ne font pas leurs calculs sur les mêmes bases.

Le coût de la rentrés scolaire est, à la rentrée 2011 en hausse moyenne de 3,1%, soit la plus forte depuis 2008, a calculé la Conférence syndicale des familles (CSF) dans son enquête du 30/08/11. L'association réclame à nouveau une TVA à 5,5% sur les fournitures scolaires. Selon les calculs de la CSF les coûts moyens sont de 122,62€ en cours préparatoire (CP), 356,96 € en sixième , 579,36 €en seconde générale, 829,10€ en seconde technologire et industrielle ou encore 725,80 € en seconde bac-pro industriel. Quant aux achats en ligne ''ils ne coûtent pas moins cher''assure l'association, un panier de fournitures valant en moyenne 11,7% de plus sur Internet qu'en magasin.

Selon Familles de France (FDF) l'autre association qui a publié sa propre enquête la hausse du coût de la rentrée pour en enfant entrant en sixième est de 6,8% , à quelque 187 €. Mais FDF ne prend en compte que les fournitures stricto sensu quand la CSF ajoute vêtement, équipement sportif, manuels et autres frais comme l'assurance.

Août 2011- La gratuité des lycées Français à l'étranger fait de plus en plus débat. .

Les députés critiquent la décision de l'Elysée d'exonéner les Français des frais de scolarité à l'étranger. Comme nous l'avons déjà souligné dans un autre chapitre de ce site , depuis 2007 , l'Etat prend en charge les frais d'inscription des Français dans les lycées français à l'étranger. Cette mesure voulue par N.Sarkozy , est aujourd'hui vivement critiquée par les parlementaires, selon des infos du Parisien du 01/08/11.

Concrètement les frais de scolarité annuels coûtent à l'étranger entre 1500€, à Madagascar , et 15 000€à New-York. Des frais que ne paient plus les 14 000 lycéens Français , mais qui concernent toujours les élèves locaux. Depuis des mois , la mission d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée Nationale préconise d'en finir avec cette mesure qui a coûté plus de 33 millions à l'Etat en 2010. Mais dans une note datant du 15 juin la Commission regrette le silence l'Elysée sur cette question malgré son insistance.

Pour le Président les 2 millions de Français expatriés pourraient représenter une mine de voix non négligeable pour les prochaines élections. D'abord parce que les aides concernent tous les revenus. Et que certains enfants de stars du showbiz ou du sport, relativement nombreux dans ces établissements, se retrouvent exonérés de frais d'inscription. Alors que leurs camarades locaux eux, doivent payer des sommes parfois très lourdes pour leurs familles.

Conséquence : la part d'étrangers dans les lycées français serait en baisse, au détriment du brassage culturel. Le fossé se creuse aussi entre les familles puisque l'exonération ne s'applique qu'aux lycéens, les autres classes d'âge devant payer les frais de scolarité.De son côté N.Sarkozy entend bien étendre la gratuité à tous les niveaux scolaires. Les députés, quant à eux, souhaiteraient avant tout qu'elle soit limitée à un plafond de revenus, mais rien, à l'Elysée ne semble aller dans ce sens. Est-ce un Prince? un Roi? qui nous gouverne ?. Le pouvoir législatif appartient encore au Parlement ce que contredit , une fois de plus, l'attitude du Président..

Juillet 2012 : le nouveau président de la République met désormais des conditions pour les aides aux frais de scolarité à l'étranger. .

L'Etat va mettre des conditions de ressources au paiement des frais de scolarité des Français à l'étranger dès la rentrée 2012, revenant sur un dispositif de prise en charge mis en place par N.Sarkozy en

Durant la dernière campagne , Nicolas Sarkozy avait promis d'étendre la mesure aux aux élèves des collèges. L'attribution de bourses sur critères sociaux est maintenue et reste appliquée sur des critères tenant compte du revenu ainsi que des charges assumées par les familles : impôts, loyers , cotisations, garde d'enfant...selon le collectif budgétaire.

Aides dans l’enseignement supérieur.



Des bourses ( BO n° 30 du 29/07/04) sont attribuées sur critères sociaux et/ou de mérite. C’est en 1998 que le ministre Cl. Allègre avait institué les bourses au mérite qui permettent à des bacheliers (mention TB) de milieux modestes de présenter des concours prestigieux en touchant 6201 €/an. En 2005 le rapport annexe à la loi Fillon prévoit en quatre ans une augmentation de 4800 bénéficiaires soit un budget de 24 millions d’euros sur 4 ans.

En 2002, 460 000 étudiants ont bénéficié de bourses: bourses de DEA ou de DESS, bourses de service public, bourses d’agrégation, aides à la mobilité internationale. Les étudiants des TOM bénéficient de bourses spécifiques. Existent encore des allocations d’études et des crédits sociaux d’urgence. (consulter www.cnous.fr )

Des communes aident les enfants, étudiants, de leurs administrés les plus modestes. Les Conseils généraux et régionaux accordent des aides à ceux qui poursuivent des études ou font des stages à l’étranger. N’oublions pas que 660 000 étudiants ont droit à l’APL (aide personnalisée au logement) ou à une ALS (allocation logement à caractère social).

APL : Les étudiants occupant les nouvelles résidences universitaires,les appartements conditionnés ou les foyers de jeunes travailleurs peuvent en bénéficier.Cette aide est souvent versée directement au propriétaire et déduite du loyer.

ALS : Elle est attribuée aux étudiants qui n'ont pas le droit à l'APL : appartement, chambre d'étudiant, chambre en cité U (et cela quels que soient leurs revenus). Le logement doit faire au moins 9m2 pour une personne seulement, 16 m2 pour 2 personnes et disposer d'un confort de base (chauffage, eau potable, toilettes...). Le montant de l'ALS est fixé en fonction des ressources, des dépenses consacrées au logement et du nombre de personnes à charge. Pour ceux qui sont logés dans une résidence du CROUS, l'ALS est versée directement au CROUS par la CAF et déduite ensuite du loyer.

Le ministre a annoncé le 5/09/03 que les allocations logement des étudiants qui vivent en couple ne seront pas réduites à la rentrée 03. Des fondations attribuent aussi des bourses tout comme des entreprises par le biais du Comité d’entreprise Un sondage - grand public - effectué par le Figaro (Guides du 13/03/03) montre que 77 % des personnes interrogées sont favorables à la création d’un salaire étudiant mais que 56% sont opposés en contrepartie à une augmentation des impôts.

Dans Le Monde du 20/05/04, l’UNEF insistait sur l’urgence d’une allocation d’autonomie (estimation:3500F/mois soit 530€) pour les jeunes étudiants. Il est dit dans cet article que 800 000 étudiants – soit un sur trois – sont salariés pour financer leurs études. Situation qui interdit quasiment l’accès à certaines formations à fort contenu horaire (BTS- DUT- médecine etc…). et à la poursuite d’études (3ecycle, grandes écoles…). Étude qui montre bien que tous les milieux sociaux ne sont pas sur un pied d’égalité.

Lors du face à face UNEF/UNI du 28/O9/04, l’UNEF a évoqué le revenu minimum d’autonomie pour des milliers d’étudiants qui sont dans la précarité. L’UNI préférerait que l’on cible les aides en les accordant à ceux qui en ont besoin car le saupoudrage ne sert à rien. Quant au sous-SMIG (allocation d’autonomie) il permettrait à certains de ne rien faire…

Allocation de rentrée de 2014. .

L'allocation de rentrée scolaire sera versée le 19/08/2014 à toutes les familles bénéficiaires . Le montant versé par enfant et par an passe à 363 euros pour les 6-10 ans , 383 euros pour les 11-14ans et 396 euros pour les les 15- 18 ans.

L'ARS 2015 pour 5 millions d'enfants et d'ados.

Par enfant et par an : 363€ pour les 6/10 ans383 € pour les 11/14ans 396 € pour les 15/18ans. C'est la même ARS que l'an passé car les fournitures ont maintenu leurs prix.

Diverses aides universitaires pour que les étudiants puissent financer leurs études.

Pour compléter le sous/chapitre précédent nous avons cru bon da regarder ce qui se faisait actuellement

En 2006 les étudiants disposent de la bourse sur critères sociaux qui est dédiée aux étudiants de 1eret 2ième cycle âgés de moins de 26 ans et issus d’une famille aux revenus modestes. Le montant annuel se situe entre 1335 et 3607 €. Pour en faire la demande il suffit de remplir un dossier social étudiant (DSE) sur le site du Crous avant le 30 avril.

les bourses de mérite: Principalement en troisième cycle une bourse de 3 895€ est attribuée sur critères universitaires. Elle s’adresse aux étudiants les moins aisés qui peuvent ainsi préparer un master de recherche ou un master professionnel.

Dans le même esprit, les bourses de service public -3 561€ par an- peuvent être accordées aux étudiants qui préparent les concours de la fonction publique. Les bourses de mérite (6 102€ par an ) permettent à des bacheliers ayant obtenu une mention très bien, de pouvoir accéder à l’ENA, à l’Ecole de la magistrature, à des études de médecine ou à une grande école scientifique ou littéraire.

Les étudiants, en situation de rupture familiale ou de grandes difficultés matérielles, peuvent aussi bénéficier d’une allocation d’étude et d’aide d’urgence –d’un prêt d’honneur de 1200 à 2280€ - d’un RME

( revenu minimum étudiant), aide de la mairie ou du Conseil général.- ou d’éventuels prêts privés: fondations qui offrent des prix et bourses -

→ Le 25/04/06, à la Sorbonne, le Premier ministre a proposé que les étudiants boursiers puissent continuer à bénéficier de l’aide de l’État pendant 3 mois après l’obtention de leur diplôme. Ceci pour faciliter leur insertion sur le marché du travail. Par ailleurs il a dit que la mesure des bourses au mérité serait élargie et il a souhaité qu’elle soit mise en œuvre dès cet été 06. Il a annoncé aussi la création d’une allocation de tutorat pour les étudiants qui accepteront d’accompagner des lycéens des quartiers difficiles vers les études supérieures.

Allocation de rentrée pour les étudiants:

D’après Libération du 13/07/06 et le Figaro du 12/07/06 une allocation de rentrée universitaire de 150 à 200 euros pourrait être mise en place dès la rentrée 06 et bénéficier à 500 000 étudiants environ. Gilles de Robien a reconnu qu’elle était à l’étude auprès des services financiers.. Pour relancer l’ascenseur social le député (UMP) L. Wauquiez - qui entend aider les classes moyennes modestes - a préconisé en tant que rapporteur des mesures à prendre sur les conditions de vie étudiantes, toute une série de mesures dont le versement des bourses dès octobre et …une allocation de rentrée scolaire.

Ça se précise…le 23/08/06 on apprenait par la presse que l’allocation de rentrée universitaire,créée cette année, devait être de 300 euros et réservée aux étudiants boursiers qui s’installent pour la première fois dans un logement individuel. Le ministre F.Goulard l’aurait proposée au syndicat étudiant Fage. Les autres organisations étudiantes vont être consultées….

Le 24/08/06 le premier ministre en présence des Recteurs d’académie, a confirmé la création d’une allocation de rentrée de 300 € pour les éudiants boursiers quittant le domicile parental et à propos des 40% d’étudiants qui quittaient l’université sans diplômes il a déclaré la mise en place d’un schéma national d’orientation et d’insertion. Cette allocation, appelée allocation Aline, ne concernera que 3,5% d’étudiants. L'Ile -de – France finance le demi-tarif pour les transports.

Malgré l'annonce du début août 10 le Président de la République a déclaré le 25/08 que les familles des étudiants continueraient à cumuler l'APL et une demi-part fiscale.Victoire des sy

Après une réunion avec la ministre de l'enseignement supérieur N.Sarkozy a déclaré que les familles d'étudiants pourraient continuer à cumuler l'APL et le demi-part fiscale et que les étudiants boursiers percevraient 9,5 de mois de bourses en 2010 et 10 mois en 2011, contre 9 mois actuellement. Le président de l'UNEF a souligné que la première mesure était un recul clair et net du gouvernement sous la pression de étudiants. Quant à la deuxième mesure il a dit que c'était une bonne nouvelle car les boursiers vont toucher entre 80 et 230 euros en plus en septembre,soit une augmentation de 6%. mais il a dit qu'il ne s'agissait que d'une avancée partielle.

La Fédération des associations générales étudiantes s'est déclarée déçue par la décision prise ''on a évité le pire mais tout cela ne règle pas l'ensemble des inquiétudes des étudiants , qui seront au coeur du mouvement social dans ces prochaines semaines '' à prévenu le président de l'UNEF , à commencer par le 7 septembre , journée inter professionnelle pour les retraites.

Avant de quitter le ministère de l'Education X.Darcos, dans communiqué de presse, rappelle les aides financières pour les étudiants se destinant au métier d'enseignant.

Le 23/06/09 Xavier Darcos a souhaité mettre en place,dès la rentrée, un accompagnement des futurs enseignants. Les étudiants inscrits en Master 2 et qui préparent les concours de l'Education nationale ( professeur des écoles, professeur de collège et de lycée, conseiller principal d'éducation) pourront bénéficier de nouvelles aides financières complémentaires aux bourses sur critères sociaux et aux bourses au mérite déjà accordées par le ministère de l'Enseignement supérieur. Les étudiants concernés pourront également avoir une expérience concrète du métier d'enseignant par des stages préprofessionnalisants rémunérés jusqu'à 3000€.

Ces nouvelles bourses qui sont mises en place dans le cadre de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants doivent permettre de garantir la démocratisation et l'attractivité de l'accès au métier d'enseignant . Pour en bénéficier les étudiants devront remplir les conditions suivantes :

l'étudiant doit être boursier de l'enseignant supérieur ou avoir des parents dont le revenu brut global ne dépasse pas 60 000€

l'étudiant doit être inscrit en Master 2 et suivre une formation permettant de se préparer aux concours de recrutement d'enseignants (dans le cadre du master lui-même ou d'une spécialité ou d'un parcours complémentaire).Il doit également s'engager à s'inscrire à la prochaine session des concours de l'Education nationale.

Les modalités d'attribution des nouvelles aides sont précisées sur le site du Centre National des Oeuvres Universitaires et scolaires (CNOUS) www.cnous.fr chargé avec le réseau du CROUS d'assurer la gestion de cet accompagnement social depuis l'information des étudiants jusqu'à l'instruction des dossiers et le versement des aides.

La ministre Mme Pécresse veut des bourses pour les étudiants méritants et les classes moyennes.

C'est le 16/07/07 , d'après le Monde du 18/07/07, que la ministre,Mme Pécresse, a réitéré son intention d'élargir le système des bourses aux étudiants méritants et aux classes moyennes. Elle veut – dans les 5 années à venir – repenser le système d'aides sociales avec deux priorités : la récompense du mérite , tout au long de la scolarité et non pas seulement sur la foi de la mention obtenue au bac et le développement de la mobilité des étudiants. Elle se dit sensible à la demande d'élargir l'éligibilité des bourses aux classes moyennes et ses services travailleraient déjà à plusieurs hypothèses de libéralisation qui prendraient en compte une assiette élargie pour le calcul des bourses sur critères sociaux. Mais les étudiants, en juin 2008, faisaient part de leur crainte devant une réforme des aides au logement étudaint qui se préparait (voir plus loin) et cette crainte est justifiée quand on sait que récemment les bourses étudiantes ont été modifiées (avec le nouveau calcul des bourses des milliers d'étudiants ont vu leurs allocations supprimées ou drastiquement réduites).

A la rentrée 2014 les bourses au mérite sont supprimées mais l'ensemble de bourses est revalorisé.

La bourse au mérite ( 200 € par mois pour la poursuite de leurs études) , décernée aux bacheliers diplômés avec mention très bien et aux meilleurs étudiants de licence est supprimée en septembre 2014.Plus de 27 000 bénéficiaires sont concernés. La mesure , lancée en 2001 et élargie en 2009, représentait une enveloppe de 55 millions d'euros en 2013. Avec l'augmentation des mentions très bien l'aide était de moins en moins ciblée. Avec cette suppression l'Etat espère économiser à terme 39 millions d'euros , à réinjecter ailleurs. Depuis la rentrée 2013 le système des bourses a été élargi. Un nouvel échelon -le ''0 bis'' vient d'être mis en place . Il permet à 132 000 étudiants auparavant non boursiers de percevoir une aide de 1000€ par an. Un échelon supplémentaire a également été instauré pour les étudiants les plus précaires .Il pourront désormais toucher 5 500 euros par an au lieu de 4 700. Près de 30 000 jeunes sont concernés. Pour les étudiants en rupture familiale , une bourse dite d'autonomie allant de 4 000 euros à 5 500 par an a été mise en place , calculée indépendamment du niveau de vie de leurs parents. Au total l'Etat compte injecter 458 millions d'euros supplémentaires à destination des étudiants boursiers entre 2013 et 2015.

Le Conseil d'Etat a suspendu le la décision du ministère de l'EN de mettre fin aux aides au mérite pour les nouveaux bacheliers ''mention Très bien'' au bac.

Une requête avait été déposée par 8 étudiants ''Touche pas à ma bourse, je la mérite''. Les requérants ont également déposé une requête en annulation. Le juge des référés a estimé qu'il y avait un doute sérieux sur la légalité de cette partie de la circulaire attaquée et que son exécution, privant des étudiants d'une part substantielle de leurs ressources, créait une situation d'urgence.

Annoncée en 2013, la suppression de la bourse au mérite - créée sous le gouvernement Jospin et généralisée en 2008 – avait été confirmée par la publication d'une circulaire le 24 juillet. Un choix que le gouvernement justifiait alors par la trop grande sélectivité de cette aide qui faisait bénéficier de moins en moins d'étudiants. Il était prévu que les fonds alloués à cette bourse soient versés dans le budget des aides sociales à tous les étudiants.

1800 Euros par an : La bourse au mérite constitue une aide complémentaire aux bourses sur critères sociaux de 1800 € par an , attribuée à des bacheliers ayant obtenu une mention ''très bien'' renouvelable pendant 2 ans ainsi que des aides accordées aux meilleurs étudiants de masters.

En attendant que la pus haute juridiction administrative se prononce sur la légalité de la circulaire de juillet qui visait à supprimer cette aide, les 8000 étudiants concernés par cette dernière pourront donc en bénéficier dès cette rentrée. ''C'est une véritable victoire pour nous'' s'enthousiasme Christopher Rigollet , fondateur de l'association '' Touche pas à ma bourse, je la mérite''. Neuf fois sur dix une victoire en référé conduit à une annulation complète de la mesure.Pour le gouvernement, cette décision de suspension pose une question budgétaire, puisque les fonds habituellement alloués à cette bourse n'ont pas été prévus par le projet de la loi des finances.Un montant qui s'élève à 14,7 millions d'euros pour les 8000 boursier estimés.'' Nous versons chaque année deux milliards pour les aides sociales. Les 14,7 millions que représente le rétablissement des bourses au mérite n'affecteront pas les aides sociales'' indique-t-on au secrétariat d'Etat à l'enseignement supérieur et la recherche.

Un étudiant sur deux travaille pendant l’année.



C’est le titre d’un article du Figaro du 30/11/05 p.14 sur lequel nous allons nous arrêter un peu.. Il montre bien déjà que la proportion des étudiants qui travaillent a augmenté. Quelques paragraphes supra nous avions cité un article du Monde qui disait qu’un étudiant sur trois était salarié pour financer ses études. En avril 2007 Libération (EmploiIII) parle de plus de 47% d'étudiants qui sont obligés de travailler pour financer leurs études et parmi eux 38% travaillent pour compléter une bourse insuffisante. D'autres statistiques disent qu’un étudiant sur deux a un job pendant l’année (ils sont même 56% à Paris)-35% travaillent toute l’année et 20% uniquement durant l’année universitaire..Pour 6 étudiants sur 10 cette activité représente l’unique source de revenus. Dans 15% des cas seulement, ces activités sont liées à leurs études. Pour l’UNEF: l’activité salariée n’impacte pas globalement la réussite aux examens.. À preuve les résultats aux examens comparables : - 85% de réussite pour les salariés contre 81% aux non salariés et 7 étudiants sur 10 déclarent que leur job ne les a jamais empêchés d’assister à des cours ou à des examens. Et un quotidien national écrit que, chaque année, un étudiant sur cinq met fin à ses études pour des raisons financières.... Dans une analyse de l'Insee de 2005 on peut lire qu'un tiers des étudiants ayant travaillé pendant leur cursus ont subi un échec en fin de cycle et que le travail étudiant présente une double facette : à la fois un avantage pour l'insertion professionnelle et une gêne pour le bon déroulement des études.

Les conditions de travail sont importantes: 52% des emplois de McDo sont occupés par des étudiants qui y passent leurs vacances ou, pour les plus réguliers, qui y travaillent toute l'année. Pour les responsables de l'entreprise ce sont les conditions de flexibilité qui existent chez eux qui intéressent les étudiants..Les contrats sont formatés à 20 heures de travail hebdomadaires.

Originalité:− à l’université Paris-XIII-Nord les étudiants qui ne peuvent pas assister aux cours en raison de leur emploi ont un régime spécial: l’établissement prévoit des sujets d’examen spécifiques, corrigés à part, permettant à l’enseignant de tenir compte de la situation particulière de l’étudiant. Les étudiants salariés peuvent s’inscrire en régime long permettant de dérouler une année sur deux avec dédoublement du programme et des épreuves.

Pour les experts la solution ne passe pas par une allocation universelle attribuée aux étudiants mais par l'augmentation du nombre et du montant des bourses en aidant davantage les étudiants qui sont vraiment contraints de travailler et qui se recrutent dans les classes populaires ou dans certaines franges des classes moyennes.

Maintien ,à partir de 2015,de la bourse soumise à conditions.

Les étudiants pourront désormais faire, pendant leur cursus, une pause durant laquelle ils pourront vivre une expérience personnelle, professionnelle ou associative , en France ou à l'étranger, précise jeudi 23 Juillet 2015 une circulaire du ministère de l'éducation nationale et l'enseignement supérieur. Pendant cette période de césure, les étudiants conserveront leur statut et leurs droits sociaux.Elle ne revêt aucun caractère obligatoire, notamment pour l'obtention d'un diplôme. La durée peut aller de 6 mois à un an et peut être effectuée dès la première année d'étude dans le supérieur.

Les compétences acquises durant la césure pourront par ailleurs être '' valorisées''dans le parcours de formation si l'étudiant le souhaite. Le texte précise qu'en général le maintien de la bourse pendant la césure aux conditions ''de progression, d'assiduité et de présence aux examens''. Mais, dans certains cas particuliers, le maintien de la bourse sera laissé à l'appréciation de l'établissement. La période de césure est déjà mise en place dans de nombreux établissements d'enseignement supérieur, cependant sans réel cadre juridique, a fait savoir la circulaire .Aussi, ce texte a été rédigé dans une optique de sécurisation aussi bien de l'étudiant que de l'établissement.

Le coût de la vie étudiante grimpe en 2014.

Le coût de la vie pour les étudiants grimpe encore à la rentrée 2014, obligeant de plus en plus de jeunes à travailler à plein temps pendant l'année universitaire, contre un cinquième (18%) en 2006 selon l'UNEF.Les dépenses des étudiants augmentent de 2% par rapport à la précédente rentrée.Le loyer est la principale dépense des étudiants qui y dépensent 53% de leur budget , pointant une hausse des loyers sur les petites surfaces de ''3 %'' à Paris et 2% en province. Globalement un étudiant doit débourser 799 € par mois pour subvenir à ses besoins, soit 48% du salaire médian contre 43% en 2011.

Mai 2008 : le Conseil économique et social face au travail des étudiants.

Pour le Conseil économique et social - CES-(http://les rapports.la documentation française. fr/BRP/) plus de 50% des étudiants cumulent travail salarié et études contre 31,5% en 1997. Une étude de l' Observatoire de la vie étudiante de 2006 montrait déjà que 18,5% des étudiants salariés déclaraient une activité professionnelle à temps plein!. Dans un avis publié en décembre 2007, le CES déclarait ''qu'au-delà d'une durée de 16 à 20 heures par semaine, le travail entraîne une diminution du nombre d'heures de sommeil et de l'exercice physique ainsi qu'une augmentation de la consommation de tabac et d'alcool et une plus grande fatigue...il a été démontré aussi qu'au-delà de 16 à 20h par semaine le travail est source d 'échec dans le parcours universitaire.''

La première motivation des étudiants à courir après les petits boulots est financière. Viennent après le souhait d'autonomie et de reconnaissance sociale ou la volonté de découvrir le monde du travail ou de rechercher des expériences professionnelles qui pourraient s'avérer utiles dans leur futur parcours. Pour le CES, la faute en est à l'inadéquation entre la massification de l'enseignement supérieur,avec l'entrée à l'université des jeunes issus des classes moyennes ou moins favorisées, et au système d'aides sociales qui n'a pas évolué .Le secrétaire général de la Mutuelle des étudiants (LMDE)parle d'un système inadapté, injuste et insuffisant et il poursuit en disant : ''paradoxalement, l'Etat consacre aujourd'hui davantage d'argent aux étudiants issus des familles les plus aisées. Chaque année, il verse 1,3 milliard d'euros aux bourses sur critères sociaux alors qu'il consent 1,7 milliard d'euros d'exonérations fiscales aux familles imposables qui ont des enfants étudiants. Au milieu, les classes moyennes reçoivent très peu d'aides.''

Pour le secrétaire général de la LMDE il convient de s'attaquer en priorité et de manière urgente à la paupérisation croissante de la population étudiante car les difficultés financières des étudiants ont de fâcheuses conséquences sur leur santé. Il défend l'idée d'une allocation autonomie. Le groupe Unsa qui siège au CES propose une allocation autonomie sur le modèle scandinave : le travail étudiant serait véritablement choisi, avec les effets bénéfiques potentiels bien décrits par l'avis.

En 2004 le rapport du député J.P. Anciaux, prévoyait la rénovation ou la construction de 20 000 logements sociaux pour étudiants. Quatre ans après, 6373 logements seulement ont été construits. Le ministère de l'enseignement supérieur s'est engagé en Février 08 à consacrer 620 millions d'euros au logement étudiant.

L'Unef, en juin 08,craint la diminution ou la suppression des aides au logement étudiant.

La presse du 28/05/08 nous informait que l'Unef craignait, dans un avenir proche, la réduction du montant des aides au logement étudiant durant l'été 08. D'après l' Observatoire de la vie étudiante 14% des étudiants vivent en cité universitaire ou en foyer. Pour devancer cette menace l'Unef a lancé une pétition pour réclamer de maintien de ces aides et même leur valorisation. Il est vrai que le ministre du Logement, Christine Boutin, a déclaré vouloir revoir le mode de calculs. Les étudiants peuvent être inquiets quand on sait que récemment les bourses étudiantes ont été modifiées (avec le nouveau calcul des bourses des milliers d'étudiants ont vu leurs allocations supprimées ou drastiquement réduites).

On pense que ces aides pourraient désormais dépendre du revenu des parents et non plus de celui des étudiants comme c'était le cas jusqu'ici. Cette réforme toucherait 100 000 bénéficiaires. 600 000 étudiants touchent l'APL ou l'ASL (allocation logement social) pour un montant moyen de 150€ par mois. Cette réforme contraindrait l'étudiant à une dépendance totale vis à vis de sa famille. (extrait de Libération du 28 mai 2008)

Septembre 2008 : création d'un nouveau prêt bancaire étudiant garanti par l'État.

Le 03 septembre 08, la ministre V.Pécresse a fait savoir que dès la mi-septembre les étudiants pourraient emprunter auprès de Cetelem et de la Banque populaire jusqu'à 15 000€ (au taux d'intérêt du marché), prêt remboursable après les études et qui ne nécessiterait pas de caution. Rappelons que jusqu'à maintenant les prêts étudiants nécessitaient une caution parentale et qu'ils étaient attribués en majorité aux étudiants des Grandes écoles. La ministre espère que sa proposition attirera 60 000 étudiants à la fin 2009.

Les organisations étudiantes ont accueilli sans enthousiasme cette annonce. Pour l'UNEF ce prêt privé sera moins avantageux que les prêts publics à taux zéro que le gouvernement va supprimer. De son côté la FAGE a déclaré que ces prêts bancaires seront très utiles aux étudiants de la classe moyenne mais qu'ils ne peuvent pas être considérés comme une réponse globale aux problèmes de financement des études.

Un micro-portable pour les étudiants à raison d’un euro par jour sur 3 ans.29/07/06N

Dans le cadre de la lutte contre la fracture numérique le gouvernement Raffarin a lancé, en septembre 2004,auprès des étudiants le dispositif micro-portable étudiant avec le slogan : un ordinateur pour le prix d’un café par jour . L’offre pour les étudiants incluait un prêt bancaire à taux réduit (garanti par l’État) proposé par des banques partenaires. Après accord avec des constructeurs, le ministre Fr. Fillon a décidé de proposer, aux étudiants seulement, un ordinateur portable Wi-Fi d’un coût de 1000 à 2000 € sur 36 mois de crédit. C’est ainsi que pour un achat de 1000 € l’étudiant paierait 1€/jour, 1,5€/jour pour 1500€ et 2€/jour pour 2000€.

L’État a négocié une réduction des prix de 15 à 30% et les taux les moins chers auprès des banques. Ceux qui le voudraient pourraient acheter l’ordinateur au comptant .

− En juillet 2006 on pouvait lire dans la presse que l’opération microportable étudiant avait déjà permis à 500 000 étudiants de s’acheter un ordinateur portable. Leur taux d’équipement est ainsi passé de 8% à 29%. Selon Matignon il devrait atteindre 35% fin 2006. Sachons que le crédit n’a été souscrit que par 20 à 25% des acheteurs.

Une prochaine allocation étudiante.

D’après Libération du 13/07/06 et le Figaro du 12/07/06 une allocation de rentrée universitaire de 150 à 200 euros pourrait être mise en place dès la rentrée 06 et bénéficier à 500

Bourses au mérite en collège et lycée ( allocution télévisée du ministre F.Fillon du 18/11/04 sur Fr2).

Comme pour le Bac, tous ceux qui, au Brevet, auront obtenu une mention Bien ou T.Bien et qui seront issus de catégories sociales défavorisées, bénéficieront d’une bourse au mérite ( qui complétera la bourse sur critères sociaux) de 1000€ pendant 3 ans. 17 millions d’euros par an y seront consacrés jusqu’en 2008 dans la limite des crédits ouverts chaque année par la loi de finances.

Les bourses au mérite pour les lycéens passent de 25 800 à 100 000

En août 2006 le ministre de l’Education s’est félicité que 12% des élèves de 3e en ZEP ayant eu une mention très bien au Brevet aient profité de la nouvelle possibilité d’intégrer un lycée de leur choix hors de leur zone. Mesure que n’apprécient guère les syndicats qui avec le départ des bons élèves prévoient une ghettoïsation accrue.

Cours particuliers et stages payants.

Dans certaines villes ou communes, pour lutter contre l’échec social et l’échec scolaire, des associations, à des tarifs modestes ou gratuitement, passent des contrats avec des familles: emplois du temps selon les jours disponibles et les besoins scolaires avec possibilité pour certains jeunes d’insertion dans le monde du travail. Les municipalités prêtent des salles car il s’agit d’une solution de proximité pour les enfants et les familles.

En cas de maladie, d’accident, de retard scolaire : certaines assurances comme la MAIF (contrat Praxis) proposent une assistance scolaire personnalisée (ASP) dans les matières comme: maths, physique, français, histoire, géographie, SVT-pour permettre à l’élève immobilisé de bénéficier de cours à domicile. (se renseigner auprès de son assurance). –

Dans l’Oise, La Maif permet aux enfants immobilisés (assurés ou non chez elle) de bénéficier de la visioconférence. Devant son ordinateur équipé d’une webcam et d’une ligne ADSL,l’enfant est au contact de sa classe, équipée elle aussi et participe directement à la vie de celle-ci. La Maif – qui n’est plus une assurance exclusivement ouverte aux enseignants - s’appuie sur l’expérience des Pupilles de l’enseignement public (Pep) association complémentaire de l’Éducation nationale et qui se destine à l’accompagnement de l’élève pour faire reculer les inégalités, l’échec, l’exclusion, la maladie. En 2003-2004 près de 95 000 heures d’enseignement ont été dispensées.

( www.pupilles.org ).

En plus de la Maif l’Inspection académique gère aussi l’aide à domicile pour les enfants malades dans le cadre de l’APEM: (Aide Pédagogique aux Enfants Malades). L’IA met à la disposition de l’établissement un certain nombre d’HSE pour des professeurs qui veulent intervenir au domicile de l’élève. Sinon l’IA essaie de trouver du personnel enseignant. Le SAPAD ( service d’assistance pédagogique à domicile) grâce à une convention passée entre la ADPEP (association départementale des Pupilles de l’école publique) et l’IA maintient ce lien indispensable entre l’élève et son établissement d’origine. Ce dispositif existe depuis les années 80 dans certains départements. En Gironde par exemple en 2004, du CP à la terminale, 222 élèves ont bénéficié de cours chez eux.

À Bordeaux grâce à un partenariat entre le rectorat, le personnel soignant et les professeurs bénévoles de l’ASSEM (association de soutien scolaire aux enfants malades) de jeunes ados du Centre Jean Abadie sous la direction du psychiatre X.Pommereau bénéficient d’une prise en charge pédagogique avec l’utilisation de nouvelles technologies et de l’environnement numérique de travail ARGOS. Système qui permet la création d’un lycée virtuel regroupant les élèves pris en charge par le dispositif avec un ou plusieurs correspondant(s) par établissement scolaire concerné. Une mise en ligne permanente sur l’tablissement scolaire d’origine du jeune malade.

Les parents aident de plus en plus leurs enfants.

Actuellement les parents (les mères 2 fois plus que les pères (la ½ seulement participent) consacrent de plus en plus de temps à aider leurs enfants pour les devoirs et les leçons. En primaire ils y passent 19 h/mois, au collège: 14h et 5, 9 h au lycée.(enquête publiée dans Libération du 21/12/04).

En août 2006 une étude de la Caisse des allocations familiales montrait que le partage des tâches parentales auprès des enfants de moins de 3 ans était loin d’être une réalité. Le tête à tête entre le père et l’enfant était en moyenne d’une heure par jour (plus quand la mère travaillait) contre 3h22mn pour la mère.

Rappelons simplement que depuis le 29 décembre 1956 (circulaire du ministre René Billères) les devoirs écrits, en dehors du temps scolaire, sont interdits à l’école primaire. Ils devaient alors être remplacés par des études dirigées à l’école. Malgré les rappels de cette interdiction par plusieurs circulaires dont la dernière en date (déc. 1994) est du ministre F. Bayrou, des enseignants (souvent pour répondre aux soucis des parents), donnent encore du travail écrit à la maison. Ils sont, nous dit-on, minoritaires

Pour ce qui est du secondaire les élèves ont en moyenne par semaine - de la 6e à la 3e - 1,5 h à 4,9 h de travail écrit à la maison (en mathématiques, sciences et français). Ce qui place la France parmi les pays les plus exigeants , de ce point de vue, au sein de l’OCDE.

Les parents d'élèves de milieux populaires et le problème aigu des devoirs .

59% des parents d'élèves de milieux populaires ressentent les devoirs comme un moment ''difficile'', selon une enquête Trajectoires/Afev sur les familles de quartiers populaires et l'école , diffusée pour ''la quatrième journée du refus de l' échec scolaire''. Ils sont aussi 56% à déclarer se disputer avec leurs enfants à cause des notes, alors que l'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev)a décidé de consacrer cette journée aux effets néfastes de la pression scolaire sur les élèves et leurs famillesq; L'Afev regroupe près de 7 000 étudiants apportant du soutien scolaire à autant d'enfants, de primaire et collège, de milieux populaires. .

Des études le soir à l'école primaire et au collège.

Le Conseil général des Hauts de Seine (N.Sarkozy en est le président) expérimente les études du soir (jusqu'à 18h) à l'école primaire depuis 2004. Aujourd'hui ce dispositif s'est étendu aux collèges et il concerne 80%des collèges (des élèves de 5e et de 6e principalement). Si ces études sont d'emblée ouvertes à tous elles sont réservées en priorité à ceux qui qui le plus besoin d'être aidés dans leur scolarité. Le dispositif repose sur le volontariat des professeurs et éventuellement d'autres intervenants. Il a été bien accueilli contrairement au policier référent.

Au collège Evariste Gallois à Nanterre le Principal et la Conseillère d'éducation ont exprimé dans la presse l'adhésion des enseignants au projet. Le jeune s'engage à être assidu et il signe un contrat dès le début de l'année. Si les absences sont régulières on inscrit un autre élève. L'option choisie est celle d'un intervenant pour 4 enfants maximum. Une trentaine d'élèves ont signé un contrat et d'après le Principal 50% des élèves en auraient retiré un réel profit l'an passé.

► Des parents, particulièrement inquiets devant les résultats scolaires insuffisants de leurs enfants recourent au delà de ce que l’institution ou des associations proposent gratuitement, à tout un marché para et périscolaire : cahiers de vacances, logiciels éducatifs, cédéroms, stages, cours particuliers même dès le primaire car 1 parent sur 5 estime ne pas avoir les connaissances nécessaires..

les cahiers de vacances: ça marche généralement au début ( 1 élève sur 4 les termine)…. et surtout quand les parents ont inscrit un créneau dans leur emploi du temps personnel, au meilleur moment pour les élèves c’est-à-dire le matin. . Les devoirs de vacances concernent plus les élèves du primaire que ceux du lycée ou du collège qui révisent – si nécessaire- dans une ou deux disciplines maximum. Des millions de cahiers sont vendus par Hachette surtout (Passeport), Hatier (racheté par Hachette) avec les 2 héros Yakari (CP) et Ducobu (du CE1 à la 5e) et Nathan (Cahier soleil –35% du marché). Ces cahiers au demeurant bien faits, savent très bien parvenir à de l’apprentissage en prenant les voies du ludique.

À tout bien regarder il semblerait que les cahiers ne soient utilisés que par les bons élèves voire les moyens. Ceux qui n’ont pas travaillé pendant l'année ne sont pas plus motivés pendant les vacances. Pour l’Institut de recherche sur l’économie de l’éducation (Iredu) il semble que seuls ceux qui ont terminé leur cahier arrivent à progresser. Cependant il est incontestable que si des parents - assis auprès de l’enfant qu’ils guident calmement et attentifs à leurs questions auxquelles ils répondent immédiatement - savent doser les efforts (1 heurs à peu près) que doivent fournir leur enfant pour réviser, pour ne pas tout oublier, alors ce ne sera pas du temps perdu, inutile, une pression de plus mais il s’agira au contraire d’un moment privilégié de communion entre parents et enfants.

les logiciels ou didacticiels comme Adibou, Graines de génie…. Ludiques, ils peuvent lever certains blocages. Logiciels, cédéroms, demandent, la plupart du temps, la présence d’un adulte averti car la finalité d’un exercice ne se réduit pas à bon ou mauvais, à un contrôle des performances. Il est souhaitable pour ne pas dire indispensable que quelqu’un puisse répondre à des questions d’un enfant et qu’on lui pose aussi différentes questions pour voir s’il a compris l’essentiel: le sens et pas simplement la mécanique. Et sachons-le, des retours en arrière sont souvent nécessaires.

En début d’année nous conseillons "Atout clic" – CD-Rom de Hachette éducation pour réviser du CP à la 5ième et aussi l’"Atout p’tit clic Lecture"initiation à l’écrit.

Les DVDI sont appelés ainsi les DVD interactifs utilisés pour les apprentissages et le rattrapage de certains scolaires. C’est ainsi qu’on trouve English Fever, un jeu pour apprendre l’anglais, pour les adolescents, jeu inspiré d’une série télé et d’un cédérom du même nom.

TF1 Vidéo avec Planète Maths a lancé avant les vacances d’été une collection de 13 DVDI , du CE1 à la seconde. Ce DVDI reprend à chaque fois une année de cours de maths sous forme de cours particuliers avec des exercices à réaliser devant son écran. Pour avoir consulté ces DVDI – qui peuvent être de bons outils de soutien ou d’apprentissage - nous sommes autorisés à dire que pour réaliser l’interactivité souhaitée l’élève a intérêt à être accompagné par une personne compétente.

Pour la journaliste du Figaro du 28 /12/04 il reste des progrès à faire et des périphériques à inventer pour remplacer la télécommande qui n’est sans doute pas le meilleur accessoire…mais l’on comprend que les éditeurs lorgnent sur un marché en constante expansion…

→ Les parents qui ont le plus de difficulté à suivre la scolarité de leurs enfants pourront bénéficier de l’action des programmes familiaux locaux initiés par l’agence nationale de lutte contre l’illettrisme.

Par ailleurs on ne peut que souhaiter la réussite du soutien personnalisé prévu par le ministre Fillon (3h/semaine)pour contrecarrer cette envolée phénoménale des cours privés et surtout pour aider ceux qui n’ont pas assez d’argent pour en profiter.

Stages de pré-rentrée ou à différentes périodes de l’année:

Ils sont proposés du CE1 à Bac +3. Il s’agit, le plus souvent, d’un soutien en mathématiques, physique ou français et langue vivante voire en méthodologie. Ces stages concernent surtout les 14/17ans. En s’appuyant sur un contact personnalisé, les enseignants ont un groupe de 2 à 8 élèves par tranches de 2 h soit 10h de cours. Compter de 120 à 150 €. Les stages de pré-rentrée sont suivis pour se remettre dans le bain et on n’y trouve pas uniquement des élèves en difficulté.

Les collégiens et lycéens qui fréquentent ces centres nous ont dit qu’ils étaient poussés par leurs parents assez angoissés et soucieux de leur donner le maximum de chances pour réussir. On constate en revanche que des jeunes de classe de 1ière et de terminale notamment, sont très motivés. Des parents nous ont confié qu’ils considéraient ces stages et les cours particuliers comme un excellent moyen pour que leur enfant puisse décrocher une mention au bac, sésame indispensable pour rentrer dans certaines formations de prépa par exemple.

Au moment où tous les médias mettent l’accent sur la faiblesse des élèves français en langues et en anglais notamment on constate que des parents recourent à des cours particuliers comme ceux de wall street institute qui proposent 4/5 h /semaine et qui remboursent en cas d’échec…

→ Des parents s’adressent au Centre National d’Enseignement à Distance (CNED).C’est moins cher (compter 70 €). La formation est bien structurée, la progression intelligente, les cours excellents, les corrections sérieuses mais la présence d’un groupe et le travail en synergie font défaut. 13 % des français de 16 à 50ans ont recours au CNED, 1erorganisme dans la francophonie : 360 000 inscrits répartis en 204 pays et 3500 formations diplômantes. Outre la voie postale les adhérents utilisent des canaux de plus en plus rapides: fax, cédéroms, vidéo, visioconférence et surtout Internet ( www.cned.fr ). 85% des enseignants sont équipés d’un ordinateur avec l’ADSL. Pour s’inscrire et faire une demande de dossier contacter aussi le télé-accueil du CNED au 05 49 49 94 94.

Suivent cet enseignement à distance: − des personnes de l’école primaire aux études supérieures qui ne fréquentent pas un établissement scolaires (préparations aux bacs, aux formations dans les domaines du droit, de l’informatique, des mathématiques, de la psychologie..) agrégation, expertise comptable…)− des élèves qui utilisent ces cours en complément de l’enseignement de classes ou d’amphis. Les programmes de l’éducation nationale sont appliqués à la lettre. 30 000 candidats au concours de l’IUFM pour le CRPE!.Les Français expatriés doivent s’inscrire auprès du Rectorat de leur académie.

En 2004 le CNED a organisé 20 777 cours à la carte - 5794 soutiens scolaires - 24 134 cours d’été.. Le secteur étant très concurrentiel le nombre des inscrits a diminué légèrement.

Une étude auprès de 1601 institutions post-secondaires américaines indique que 34% de celles-ci offrent des cours à distance et que 20% de plus prévoient de le faire d’ici peu

. - - 80 % utilisent ou utiliseront le courrier électronique et le Web - 61% la vidéo bi-directionnelle - 60% les liens temps réel sur Internet (chat par exemple). Ce qui interpelle c’est le nombre de cours offerts qui a plus que doublé sur une période de 3 ans. Quid de l’avenir dans ce domaine en France? Il faut dire aussi qu’aux USA 6% des élèves vivent le homeschooling: les parents les ont retirés de l’école et leur font la classe eux-mêmes. En France cette pratique concerne - pour le moment - très peu de familles (une dizaine).1

Autres structures de formations à distance:

Pour les formations agricoles: le CNPR (Centre national de promotion rurale http://www.educagri.fr

Formasup pour les formations initiales ou continues de l’enseignement supérieur publicen partenariat avec le CNAMhttp://www.formasup.education.fr . La FIED (Fédération universitaire de l’enseignement à distance) dispose des listes des centres de télé-enseignement des universités françaises. http://www.telesup.univ.mrs.fr

Autres cours particuliers individuels ou collectifs payants du primaire au supérieur.

(à domicile éventuellement) :

Les offres sont nombreuses. Les cours particuliers, les stages, fleurissent pour la grande masse des élèves ordinaires car comme le dit le sociologue Fr.Dubet pour les parents les enfants jouent leur avenir à l’intérieur du système éducatif. Il y aurait le quart des élèves qui prendraient des cours en France!(Libération du 27/04/05). Comme l’écrivait Ph.Meirieu : des parents utilisent des stratégies de complément: zapping scolaire ou officines de soutien privé .On semble copier sur le Japon où on trouve 50 000 juku (cours privés de rattrapage- se reporter au chapitre 9b – baccalauréat.) .Depuis quelques années cours particuliers, privés, stages, soutien en officines ou de gré à gré prospèrent dans tout le pays et se montrent particulièrement lucratifs : un marché de 2,2 milliards d'euros en 2010. Les cours particuliers non déclarés ont été longtemps majoritaires (de 55 à 65%) mais l'organisation et le nombre important des officines et des organismes privés avec les aides ou mesures fiscales accordées récemment par l'État ont bouleversé les proportions.

Le Monde du 17/06/2011 s'est intéressé au soutien scolaire et nous en avons extrait quelques réflexions : ''l'industrie des cours particuliers prospère partout en Europe et progresse dans l'Hexagone au rythme de 10%/an (ce qui fait que la France est championne d'Europe du soutien scolaire) ,affirme Mark Bray, directeur du Centre de recherche en éducation comparée de l'université de Hongkong et qui, après 4 ans de recherches, a remis à la Commission européenne le 30/05/2011 un rapport intitulé : le défi de l'éducation de l'ombre. Pour lui une grande partie de l'activité s'exerce au'' noir.'' En France,nous dit-il, les incitations fiscales ont dopé le marché...(coût de cet avantage fiscal pour l'Etat: 300 millions).Le secteur a tiré profit aussi du chèque-emploi service universel créé par la loi Borloo de 2005'' mais d'autres facteurs ont joué : la course aux diplômes dans la société,les enquêtes internationales où l 'école française n'a pas brillé, les coupes budgétaires qui l'ont visée...'' N'oublions l'analyse de l'historien de l'éducation Claude Lelièvre : ..dans les écoles élémentaires du début du XXe siècle , l'étude était à la charge des parents...Dans l'enseignement secondaire alors réservé à une élite, elle a été un dispositif essentiel de l'école de la IIIe République, assuré par les maîtres répétiteurs. De son côté Patrick Rayou, sociologue et professeur à Paris VIII explique ainsi cette ruée vers les cours particuliers :''en un siècle , au lycée, la durée moyenne de la séquence d'enseignement est passée de 2 heures à 50 minutes....Les parents ont hérité du temps de l'exercice . À eux de l'assurer , à condition qu'ils le puissent ! Ils ont donc fait appel à un tiers ou à une officine compétents pour, aussi, éviter les conflits avec leurs jeunes. Ce sont surtout dans les classes à enjeux (3eme- terminale) que l'on trouve le plus de bénéficiaires de ces cours ( plutôt issus des milieux favorisés).Dans un système scolaire beaucoup plus démocratisé que naguère - écrit le sociologue Dominique Glasman dans un rapport remis au Haut conseil de l'évaluation de l'école – se joue le maintien des dominants dans les positions dominantes.

Les pubs pour les cours particuliers s’étalent dans les journaux, s’affichent sur des panneaux publicitaires, se retrouvent dans les boîtes à lettres, chez des commerçants ou font l’objet de spots à la TV.

C’est le cas notamment pour Paris et ses environs et des grandes villes comme Bordeaux où on peut lire sur des grands panneaux publicitaires : transmettez-lui le goût de réussir → des cours Legendre

( www.cours-legendre.fr) qui proposent du travail durant l’année scolaire, des cahiers de vacances bien faits et des cours par correspondance et des stages de prérentrée, → de Keepschool ( dont le chiffre d’affaires a fait un bond de 300 % en 2004!). Keepschool tient une base de données comprenant 60 000 enseignants,sélectionnés après un entretien téléphonique. 70% de ces enseignants sont des étudiants (bac+3 ou +4). Sur une heure qui coûte environ 35€, 15 à 20 reviennent à l’enseignant qui dispose d’outils pédagogiques qu’il consulte en ligne et de supports de cours établis par l’éditeur en ligne Maxicours.com qui fait désormais de la publicité sur des chaînes de TV. En ligne pour 10€ par mois Maxicours propose une aide scolaire en Français : www.maxicours.cours/français_aide .

Les créateurs de reseaucampus.com site communautaire et d'échanges d'étudiants ,créé il y a un an par le groupe de soutien scolaire Keepschool ont lancé son équivalent pour les lycéens : reseaulycee.comd’Anacours : 85 à 90% des enseignants sont des étudiants . Après un entretien en face à face un cinquième des étudiants sera retenu.. Ces enseignants ont à leur disposition des livres parascolaires de l’éditeur Hatier mais ils ne reçoivent pas de formation poussée. Ils perçoivent entre 12 et 22€ pour une heure facturée entre 25 et 30€ pour un élève de troisième. →de Complétude (http://www.completude.com) .95% des enseignants sont des étudiants (dont un grand nombre se préparent au métier de professeur) recrutés après un entretien individuel où l’accent est mis sur les méthodes de travail. L’entreprise a obtenu une certification ISO 9001 pour la qualité de ses professeurs et le suivi de la satisfaction des clients.→ de Maths-secours ou Objectif maths: (http://www.objectifmath.com),de TopProfs( 15%de professeurs et récemment → de Domicours 2AMaths dont les panneaux publicitaires fleurissent dans les grandes villes : on présente au public 7 formules en centre pédagogique – en ligne 24H/24- à partir de 12,90€ l'heure – Tel:0800256256 et www.2amath.fr

→de Sylvan (1000 centres aux USA et qui voudrait implanter 50 sites en France avant 2006). Ne pas oublier de recourir au www.netexos.com . Il s’agit d’un site – totalement gratuit - où l’élève peut trouver des exercices de maths et des fiches de cours à volonté, du CM à la terminale.

On trouve des cours particuliers sur Internet : http://www.paraschool.com et Prof particulier

met en relation les élèves et les profs : www.prof-particulier.com et www.apprendreaapprendre.com

sans oublier un acteur associatif : www.lespep.org .→À la sortie de plusieurs collèges et lycées nous avons remarqué que des jeunes filles, sourire aux lèvres, distribuaient aux élèves qui sortaient de leur établissement un prospectus sur le soutien scolaire : Méthodiawww.methodia.fr

Très présent sur le marché sur toute la France, en pôle position (110 millions d'euros de chiffre d'affaires) un de ces organismes de cours particuliers à domicile et - stages particuliers de vacances à domicile ou sur le lieu de vacances), Acadomia ( http://www.acadomia.fr), introduit sur le marché libre de la Bourse de Paris, (40%de croissance annuelle depuis 5 ans - 80 agences locales – 260 conseillers pédagogiques qui sélectionnent par entretien individuel + personnels salariés permanents.– 700 000 élèves - 25 000 enseignants ( - étudiants en faculté ou enseignants de lycées ou de collèges en mal de revenus ( il y en aurait de 15 à 20% seulement)- Les enseignants actifs sont dotés d’un outil d’évaluation établi en collaboration avec l’éditeur de livres scolaires Nathan et de documents qui permettent de transmettre leur savoir.

Acadomia dispose d’affiches où l’on peut lire: Reçu avec mention ou ,après des cours de vacances : T.Bon début d’année. Continuez! ou encore 5 points de plus après 30 heures de cours! Dans des rues et avenues. de certaines villes, en novembre 07, on pouvait lire sur certains panneaux publicitaires : on croit au potentiel de chaque enfant!, L’entreprise propose un cahier spécial, un dossier de progression, un pack examens, des conférences, des ateliers sur les bases méthodologiques et surtout, comme dans d’autres cours, une réduction d’impôts égale à 50% du prix de l’heure de cours ( ± 35de l'heure) et insiste sur l’objectif de mention aux examens. L’intervenant reçoit environ 19 € de l’heure et les frais de déplacement restent à sa charge.

C’est ainsi qu’en 2003 pour 24h de cours, niveau collège à Paris, d’un coût de 618,48 €, on obtient une réduction d’imposition de 309,24 €, ce qui évidemment n’arrange (pour le moment, puisque le gouvernement s'est penché sur la question) que ceux qui paient des impôts. Les clients d’Acadomia sont à 60% des lycéens en majorité appartenant à des sections scientifiques!. Dans le journal local la directrice d’agence déclarait que pour postuler chez Acadomia il faut au moins avoir le niveau requis pour l’Education nationale, c’est à dire BAC + 3. Pour qu’on puisse évaluer ses aptitudes pédagogiques et sa motivation chaque candidat subit individuellement un entretien de sélection.

→ Dans le journal Sud-Ouest, comme dans d'autres quotidiens régionaux et nationaux, on voit régulièrement de la publicité sur Acadomia. Arrêtons-nous sur quelques axes forts du dernier placard publicitaire du 12/01/07. On pouvait lire entre autres: → tout élève a en lui la capacité de réussir. Pour Acadomia c'est plus qu'une évidence. C'est ce qui guide son action au quotidien...il est bien loin le temps où le soutien scolaire était réservé aux mauvais élèves. Aujourd'hui les exigences sont de plus en plus fortes...Acadomia c'est une approche ultrapersonnalisée...pour nous c'est essentiel de nous adapter au profil de l'élève, à son état d'esprit , à ses ambitions, à ses objectifs...Acadomia c'est la priorité donnée à la méthodologie... Aider un enfant à améliorer ses résultats, c'est la base. Mais lui permettre d'acquérir de bonnes méthodes de travail qui lui serviront toute sa scolarité c'est encore mieux. Autant d'objectifs voire de voeux pieux qui se déclinent depuis longtemps dans les instructions officielles. Le point d'orgue de ces déclarations se trouve dans ce qui distingue – au dire d'une responsable d'agence – un enseignant chez Acadomia : - outre son excellent niveau universitaire : Bac+3 au minimum, il a une forte motivation et de réelles qualités pédagogiques ( appréciées par qui?). Pour permettre à un enfant d'exprimer tout son potentiel il faut avant tout en effet se mettre à ses côtés, s'abstenir de le juger, trouver les mots pour l'encourager et l'aider à progresser, ce n'est pas donné à tout le monde.

Autrement dit être enseignant à Acadomia c'est faire partie de l'élite pédagogique, c'est savoir dispenser un enseignement efficient, c'est dépasser le rôle de la transmission des connaissances.

Les stages d'Efficacité Personnelle : deux enjeux → apprendre aux élèves une méthodologie (avoir une écoute attentive – faire des fiches de synthèse – apprendre à assimiler et à mémoriser les cours – savoir prendre des notes ..... →les aider à trouver leur propre motivation.

Acadomia s'engage à mener les élèves, surtout ceux de première et de terminale à donner le meilleur d'eux-mêmes. On peut rêver, tout est beau... C'est très louable certes mais très difficile à réaliser pour des élèves en grande difficulté. Reste à connaître la proportion d'élèves en difficulté que suit Acadomia .

Les Cours Progress assurent des révisions d’été dans la région parisienne. Les parents voient dans les stages ou cours particuliers de multiples avantages: de meilleures conditions de travail offertes à leur enfant au niveau du climat d’écoute du petit groupe, du face à face et de l’intérêt porté par le professeur à chaque élève. Le fait que ce soit payant doit obliger l’enfant à plus de sérieux, plus d’implication dans son travail. Le professeur (nouveau pour l’élève) peut répondre plus facilement à ses besoins. La publicité faite autour des résultats obtenus par les jeunes est très motivante.

Des enquêtes ont cependant démontré que la majorité de ceux qui suivaient les cours particuliers (il s’agit surtout, répétons-le, d’élèves au moins moyens) voyaient leur moyenne augmenter de 1 à 3 points. Pour l’élève c’est particulièrement sur le plan d’une nouvelle prise de confiance en soi qu’on trouve l’utilité des cours particuliers. (Sous chapitre réalisé en partie avec l’aide du Monde du 17/05/06)

Naturellement des professeurs, de maths principalement et de physique (en lycée), de langues et parfois de français ou de philo assurent des cours particuliers. On voit très rarement des familles demander des cours particuliers (ou en très petits groupes), en histoire-géo, SVT, technologie, EPS...Ceux qui exercent une activité d’assistance scolaire dans des organismes privés, en complément de leur poste dans l’enseignement public ou privé le font parce qu’ils apprécient de pouvoir travailler autrement, dans des conditions d’effectifs allégés. Ils reconnaissent cependant que ce type d’enseignement est moins bien payé qu’en cours particuliers individuels ou qu’en heures supplémentaires dans leur établissement. Il est évident que le soutien scolaire est cher et ne permet pas aux élèves des familles démunies d’en profiter. Cependant grâce à la Fondation étudiante pour la ville (Afev) des étudiants bénévoles accompagnent des élèves en difficulté toute l’année durant.

Prépas d’été et autres pour l’université

Pour être fin prêts pour la rentrée, des étudiants suivent une prépa d’été comme Ipécom à Paris. Coût variant de 600 à 1700€. Depuis 1954 ISTH ( www.isth-es.com ) organise des cours pour Prépa Sciences-Po – Prépa HEC (S et ES) – soutien Droit/Eco.

Pour le concours de fin de première année 52% des étudiants de médecine sont inscrits à une prépa privée (2500€ /an en moyenne pour leçons et examens supplémentaires – c’est bien là-aussi une sélection par l’argent). Rapport certes discutable de cause à effet mais 50 à 70% contre 17% en Fac simplement sont reçus au Concours. Les étudiants de Facs de droit notamment pour les concours de l’École nationale de la magistrature (ENM)recourent aussi aux boîtes à concours particulièrement chères.

La place du CNAM(Conservatoire National des arts et métiers).

Comme le CAFOC au Rectorat le Cnam (www.cnam.fr) permet à une personne, à titre individuel ou en tant que salarié, de suivre une formation diplômante ou qualifiante, à son rythme, sans condition de diplôme dans les secteurs tertiaires, scientifiques et techniques.

Les deux assurent des formations d’adultes. On choisit uniquement des UV. Chaque UV fait l’objet d’un examen et d’une validation. La capitalisation de 6 UV permet d’obtenir un DESA: Diplôme d’études supérieures appliquées. Ce DESA est homologué par l’Etat - niveau II (Bac +4).

Il est conseillé au lecteur de se rendre au milieu du chapitre 9b (sous/sous–chapitre: Faisons mieux connaissance avec le Cnam, véritable templin professionnel) .

On peut regretter que de nombreuses familles ne puissent pas payer les frais. C’est une nouvelle source d’inégalité face à l’échec scolaire. Le Haut Conseil de l’évaluation de l’école (HCEE) prépare un avis sur le travail scolaire des élèves hors de l’école qui sera rendu public en Mai. Le constat est implacable: dès que le service public délaisse une de ses misions, le marché s’en empare et la monnaye.( Libération du 27 avril 2005)

Avec sa nouvelle offre ''bac garanti ou remboursé'' Acadomia ne prend pas trop de risques.

Comme l'Education nationale propose des offres de service avec ses stages de soutien et de remise à niveau hors du temps scolaire Acadomia a modifié son approche en 2009, avec le bac garanti ou remboursé.

107 agences d'Acadomia vont proposer dès le 31/10/09 le programme bachelier qui s'adresse aux élèves des filières générales S -L- ES et technologiques STI et STG.

Le programme : - 60 heures de cours particuliers dans l'année, soit 2 heures par semaine, plus 2 stages de 10 heures à Pâques et juste avant les épreuves du bac.

Un contrat : - pour mieux personnaliser le programme le lycéen est préalablement évalué sur ses besoins et ses faiblesses. Par contrat l'élève doit s'engager à suivre le programme établi avec assiduité ( au lycée et en cours de soutien), à faire tous les exercices , à se présenter à toutes les épreuves . Deux bilans intermédiaires sont prévus en cours d'année, plus un entretien avec un conseiller d'orientation pour préparer la suite et , le cas échéant, motiver les élèves.

Le prix : - 245 € par mois ( 147,5 après réduction d'impôts, chiffres communiqués par Acadomia). Si l'élève ne réussit pas à l'examen et s'il a rempli toutes les obligations (plutôt rigoureuses) de son contrat, Acadomia remboursera à la famille : 245€ x 9 = 2205 € (ou en cas de réduction d'impôts 147,5 € x 9 = 1327,5 €). Ces sommes représentent un effort important que seules des familles aisées peuvent s'offrir. Acadomia ne prend pas un grand risque car le bac reste déjà accessible à 84% des candidats. Certes le soutien scolaire rassure, mais à ce prix? L'argent peut-il suffire à donner à un jeune de la volonté ? de l'envie de travailler? nous en doutons. Mettons une fois de plus cette initiative au registre du marketing d'une entreprise qui fait de l'argent et qui entend continuer à en faire. Une centaine de remboursements ont été réalisés. Une dizaine de familles n'ont pas été remboursées : soit les élèves n'avaient pas rempli leur part de contrat, soit ils ne s'étaient pas présentés au baccalauréat. Les syndicats et le Ministère ont dénoncé une ''marchandisation''. Les 2 heures offertes aux élèves en difficulté depuis 2007 du primaire au lycée n'y changent rien. M.Bray explique ceci :'' nous sommes entrés dans dans l'ère de la marchandisation de l'offre scolaire, où les élèves et leurs familles deviennent des clients comme les autres. Si on l'abandonne aux forces de marché , le soutien privé risque de maintenir et d'exacerber les inégalités.''

■ ● ■ Le low cost fait son entrée sur le marché de la leçon privée.

PORTAILPROF, Profexpress,Teacheo.com, Directprof, Learnisys, Educastream...de nombreuses sociétés parient sur le soutien scolaire en ligne. Le fonctionnement est simple : 2 ordinateurs connectés, 2 webcams, des casques équipés d'un micro,Skype ou MSN (les messageries instantanées les plus utilisées) et la leçon peut commencer....

Une leçon moins coûteuse qu'un tête-à-tête avec un professeur. Plus brève aussi : quinze minutes suffisent parfois, le temps de poser une question...''Nous misons sur la transparence, explique Danielle Toulemont , ancienne chef d'établissement et professeur d'hist/géo à la retraite, à l'initiative de Portailprof , créé il y a 3ans. Ce qui compte c'est de renseigner précisément l'élève et ses parents sur le statut de l'enseignant . Étudiant ,professeur des écoles,enseignant certifié ou agrégé , nous ne cachons rien: le cours est d'ailleurs tarifé en fonction des diplômes et de l'expérience de l'intervenant , à partir de 10 euros de l'heure et au-delà.

L'enseignant , de son côté doit aussi y gagner :il fixe librement ses honoraires en fonction de ses qualifications, de la durée et du type de cours proposé. Ils sont aujourd'hui 1800 à s'être enregistrés sur ce portail, chacun ayant affiché sa petite annonce avec photo. Les sollicitations sont très variables : jusqu'à trente demandes quotidiennes. Même souci de transparence et d'économie chez Profexpress. Sur la page d'accueil le numéro 1 de la téléassistance aux devoirs promet en 3 clics un enseignant de l'éducation nationale en direct. Une permanence est assurée par des professeurs diplômés, exerçant en collège et lycée.95% des demandes d'élèves de la 6eme à la terminale sont satisfaites instantanément ou presque.

Profexpress répond surtout à des questions ponctuelles grâce à des chats, des échanges audiovidéos ou encore un tableau blanc interactif. Le coût est nul pour les familles car l'accès est mutualisé. Des sociétés par l'entremise de leur comité d'entreprise , offrent le service aux enfants de leurs salariés. Le tarif varie : 1500€ pour un contrat d'une année pour une société de 200 personnes. Le concept fait ses preuves au Québec et aux USA. En France plus de 300 sociétés s'y sont convertis – Sodexo – Generali – Véolia...

Des cours d'anglais payants pour salariés,particuliers et étudiants.

Depuis 1989 Europa-Formation propose des cours d'anglais payants dans les conditions suivantes:

plusieurs formules – horaires au choix : - www.europa-formation.com

- 2 heures/semaine 3 mois : 375 €

- 4 heures par semaine (2x2) : 580€

- 3 heures chaque Samedi : 450€

- immersion 3 heures par jour :600€

- forfait à l'année académique à partir de 790€ - en mini-groupes – 10 niveaux de cours .

L’État prépare des programmes pour les élèves obligés de rester chez eux en cas de pandémie (la grippe aviaire particulièrement).

Au cas où les élèves seraient obligés de rester chez eux en cas de pandémie, France 5 et France Culture se transformeraient en enseignants. Un premier bloc programme de 240 heures radio-télé prêtes à diffuser, correspondant à un trimestre, doit être achevé fin septembre. Les programmateurs ont puisé dans les stocks du CNDP (Centre national de documentation pédagogique, producteur et fournisseur de matériel pédagogique clé en mains). Il a fallu aussi engager des négociations pour les droits d’auteur.

Une 2ième tranche de programmes devrait être bouclée fin 2006. Une 3ièmesuivra. Les trois niveaux sont concernés: primaire, collège et lycée et les matières intéressées seront les principales matières d’enseignement: - maths et géometrie – histoire-géographie – sciences et vie de la terre – français – langues – éducation artistique. Le budget total tourne autour d’un million d’euros. Bien que l’article du Figaro du 26/06/06 baigne dès le départ dans une atmosphère de science fiction : Février 2007, le virus H5N1 a muté l’affaire est sérieuse et pour Bernard Gros , chargé de mission rue de Grenelle: il s’agirait de maintenir une sorte de lien pédagogique, un fil ténu, et non pas de faire de l’éducation à distance et pour tous, ce qui relève de la mission impossible.

Et si le bateau était trop chargé?

On a le droit aussi de voir dans ces cours particuliers une surcharge pour l’enfant et une façon pour les parents de se rassurer. Mais pour l’élève parfois trop c’est trop. Avant de charger insidieusement le bateau, il faut toujours se demander s’il n’est pas déjà loin de la ligne de flottaison. Ce sont aussi les parents à l’école élémentaire qui réclament des devoirs malgré la circulaire de rappel du 06/09/94 concernant la suppression des devoirs à la maison.. Béatrice Copper-Royer, psychologue clinicienne à Paris, a déclaré que ''le recours au soutien scolaire était souvent abusif. L'enfant béquillé de toutes parts, peut , à l'adolescence, se sentir incapable de travailler seul. C'est le cas de ces enfants qui disent qu'une fois devant leur copie, ils ne savent plus rien.''

La psychologue nous dit encore que les pressions sociales quant à la réussite à l'école ont une part importante dans les troubles de certains jeunes . L'obsession de la scolarité est grandissante et les cabinets de psychologues et de pédo-psychiatres reçoivent beaucoup d'enfants qui somatisent par des troubles du sommeil, ou chez les ados par un désintéressement à la chose scolaire. Ce qui est à l'inverse de l'effet escompté . ...Le sujet principal de conversation à la maison tourne trop souvent autour de l'école et des notes. Pression insupportable pour les jeunes. L'important de nos jours c'est de bien délimiter le temps : celui des loisirs et celui du travail. C'est le rappel de l'adage latin: tempus ludendi, tempus agendi.

Le cas intéressant de Cap Devoirs créé par la juriste Afifa Jakir, à Lyon.

C'est en 2003 qu'Afifa Jakir, juriste dans un cabinet de gestion, fonda avec des amis une association de soutien scolaire : Cap Devoirs. Le succès a été très rapide et ,après une certaine méfiance initiale de la direction et des enseignants , l'association forte de 45 bénévoles – en majorité des étudiants- épaule tous les soirs une cinquantaine d'élèves du collège de Vaise, classé en ZEP dans le IXe arrondissement de Lyon. Le suivi individuel fonctionne actuellement grâce à un système de fiches-navettes trimestrielles remplies par les bénévoles et transmises aux enseignants.

Cap Devoirs n'aurait rien de très original si on ne connaissait pas l'origine de l'initiatrice: Afifa Jakir, née en Tunisie, 32 ans, est arrivée en France avec ses parents à l'âge de 3 ans .Personne ne parlait un mot de français. Elle a réussi à devenir juriste et elle voue une reconnaissance sans bornes à l'école et aux professeurs qui l'ont poussée. Elle a donc voulu renvoyer l'ascenseur et donner un coup de pouce à ceux qui ont du mal avec l'école. Elle ne croit pas que les parents en difficulté– souvent d'origine étrangère – soient démissionnaires, elle pense plutôt qu'ils sont intimidés face à l'institution scolaire.

La République, à son tour, a distingué Cap Devoirs en lui décernant un prix au concours Talents des cités, concours créé en 2002 par le Sénat pour valoriser des initiatives de jeunes.

Le Conseil général de l'Oise paie à 36 000 collégiens l'abonnement au site de soutien scolaire Paraschool.

Nous tenons dans ce chapitre à rappeler l'importance du site de soutien scolaire de Paraschool qui permet à des milliers d'élèves, grâce aux Conseils généraux le plus souvent, d'améliorer gratuitement leurs connaissances et de remédier à certaines lacunes.

Conscient de l'insuffisance des performances scolaires de nombreux élèves dans son département , le Conseil général de l'Oise a décidé de financer, pour un montant annuel de 2,99 € par élève, la connexion au site Internet d'accompagnement scolaire Paraschool pour tous les élèves des collèges publics du département soit environ 30 000 jeunes. Actuellement le taux d'équipement des collèges est d'un ordinateur pour 8 élèves : l'objectif est d'atteindre le ratio de 1 pour 5. Les élus de l'Oise ont décidé, comme dans d'autres départements, de faire un geste supplémentaire en offrant à la rentrée 2008 à tous les élèves de quatrième (soit plus de 9000 élèves) un ordinateur portable avec des ressources éducatives intégrées (encyclopédie...) et une connexion Internet à quelques heures par semaine. Un investissement de 400 € environ par élève.

Objectifs du conseil général : le président et le directeur de l'éducation et de la jeunesse ont donné leur programme ''nous ne voulions pas nous cantonner aux élèves en difficulté ...Certains iront apprendre. Les meilleurs se perfectionneront....Il faut stimuler la curiosité de tous et il ne s'agit pas de court-circuiter les professeurs...''

Les professeurs sont d'abord formés,avant d'en parler à leurs élèves et de leur remettre leurs codes d'accès au site. Pour un responsable de Paraschool (250 000 utilisateurs en Mars 08 -Somme-Moselle- Vosges-Côtes d'Armor- Oise etc.....)le professeur pourra proposer un plan de travail individualisé et suivre les progrès de l'élève .Lorsqu'il se connecte, le professeur peut voir le travail de ses élèves et répondre à ses questions. Plusieurs collègues semblent intéressés par ce système : le plaisir de sentir des élèves très motivés compense en grande partie le temps passé en plus de leur travail quotidien . Certains pensent qu'on pourrait le faire rentrer dans les PPRE....

Regardons de plus près l'offre de Paraschool : il s'agit d'une nouvelle manière d'apprendre et de réviser sur Internet qui combine interactivité, efficacité et plaisir d'apprendre. Les animations développées par Paraschool font l'objet d'un soutien de la part de la Direction de la Technologie de l'Education nationale. Paraschool bénéficie aussi du soutien de l'ANVAR et du laboratoire INRIA.

du côté des élèves : on leur indique comment entrer dans l'espace d'accompagnement Paraschool accessible 24h sur 24 et on leur indique la configuration minimale requise avec l'intérêt d'utiliser le plug-inchaque fiche de cours est suivie d'un test intelligent qui valide ce que l'élève a appris. Le système enregistre les performances de l'élève et sa progression par rapport à la dernière fois et on lui propose de nouveaux exercices. → l'évaluation est immédiate. Elle correspond à un diagnostic des points forts de l'élève et des notions qui restent à valider .Un programme de révision est indiqué en fonction des lacunes mises en évidence.

du côté des professeurs :l'accès est gratuit et on trouve un espace enseignants spécifique d'où le professeur peut - découvrir l'ensemble des contenus interactifs proposés aux élèves. - utiliser les présentations du cours disponibles sous forme de séquences animées au format flash.→ inscrire les élèves de son choix (quand ils ne sont pas déjà inscrits spontanément) → suivre les progrès des élèves de sa classe.

Les enseignants et les cours particuliers.

Que dit la loi?

En application de la loi du 13 juillet 1983 portant sur le non-cumul d'emplois et de rémunération des fonctionnaires, un enseignant qui veut donner des cours privés doit faire la demande de cumul auprès de son chef d'établissement qui la transmettra au rectorat. L' autorisation est quasi systématique. La seule contrainte est que les revenus soient inférieurs à 2 fois le traitement principal.

Dans la réalité on peut dire qu'il n'y a quasiment plus aucune demande des professeurs qui travaillent ainsi au noir (une loi de plus qui n'est pas appliquée) ou qui déclarent ce qu'ils gagnent dans les officines quand ces dernières les déclarent, ce qui arrive dans la majorité des cas. Il est difficile de savoir combien d'enseignants gagnent de l'argent en dispensant du soutien payant. On sait qu'il ne faut pas les rechercher parmi les enseignants d'histoire et géo, de SVT, de techno, de musique, d'art, d'EPS...Ce que l'on pourrait connaître c'est le nombre d'enseignants qui font des heures supplémentaires d'enseignement (et ils sont nombreux!)ou d'autres activités dans l'établissement. Une heure supplémentaire année est payée autour de 25€...c'est mieux qu'en officines;

Oo connaît quelques chiffres mais il en manque beaucoup d'autres surtout s'il s'agit d'enseignants qui font des cours particuliers à certains de leurs élèves .

les salaires. Ils varient selon les officines. C'est ainsi que pour 12 heures de stage les cours Legendre ont payé un professeur certifié de physique et chimie, 200 € alors que le même professeur percevait 27€ de l'heure avec le chèque emploi service universel (Cesu). Certains organismes payent les enseignants ( professeurs, surveillants, étudiants, stagiaires IUFM entre 15,5 € et 18,5 € .Les professeurs qui ne se sont pas inscrits dans des officines de soutien prennent en moyenne 22 € de l'heure et ne déclarent rien mais dans un avenir proche ils seront quasiment obligés de s'inscrire à un organisme si les parents veulent bénéficier des mesures proposées aux familles ne payant pas d'impôts.

L'Etat paie 40 millions par an pour le soutien scolaire privé.

Depuis la mi-août 07 Complétude (nous avons vu plus haut qu'il s'agissait d'un ténor des cours particuliers et notamment des stages intensifs) a présenté une nouvelle formule pour apprendre à apprendre : il s'agit d'aider les jeunes par des exercices ludiques à être attentifs lorsqu'ils lisent l'énoncé d'un problème, à tirer au mieux partie de leur mémoire, qu'elle soit visuelle ou auditive.

Il y a plusieurs années déjà les stages de méthode représentent avant la rentrée scolaire l'essentiel de la demande du leader des cours particuliers, Acadomia, qui en fin d'été 07 avait 3 500 élèves inscrits pour ces stages. Pour les responsables d'Acadomia le soutien individuel concerne surtout les lycéens pendant l'année, le stage de fin de vacances étant essentiellement couru par des collégiens dont les parents veulent que leurs enfants apprennent à s'organiser à l'entrée en 6° ou en seconde. Que ce soit pendant l'année scolaire ou pendant les vacances le marché privé du soutien scolaire est en pleine expansion. En 2007 il était estimé à 2 milliards d'euros! (Aujourd'hui du 22/08/07). Que Farida Hamana, le président de la FCPE, l'appelle, d'une formule judicieuse, le marché de l'angoisse scolaire, que la Confédération des familles (CSF) critique cette filière parallèle qui sert moins à aider des élèves à rattraper leurs retards qu'à une course à l'excellence, le phénomène avance en balayant toutes les critiques .

Psychologues spécialistes de la scolarité comme Jean-Luc Aubert, par exemple, enseignants, syndicats, associations de parents, tous pensent que ce sont les élèves les mieux armés qui en profitent et que, souvent, le système est utilisé pour rendre encore plus performants des élèves qui le sont déjà et qui attaqueront l'année scolaire plus sereinement car ils savent que pour rentrer en prépa le premier trimestre est déterminant.

Ne peut-on pas y voir les prémices, les prodromes d'un autre enseignement, le signe d'une sape corrosive progressive de la structure Education nationale qui, petit à petit, pourrait perdre de sa crédibilité voire de son utilité auprès d'une partie de la population (la plus privilégiée)?

Le formidable marché des cours payants privés - 2 milliards d'euros pour bien le rappeler – se partage entre différents acteurs : → les étudiants souvent payés au noir, les enseignants en activité, des retraités ...→ les entreprises (10% d'augmentation par an avec, actuellement, un chiffre d'affaires estimé à 400 millions d'euros . Ce qui est important de savoir c'est que 80% de ces cours sont soumis aux déductions d'impôts (50% de la facture sont déduits sur la feuille d'imposition).

La facture de l'Etat s'élève donc, après impôts et Urssaf réglés par les entreprises, à environ 40 millions d'euros – des experts ont évalué le coût pour l'Etat à 60 millions! Certaines voix se élevées pour dire que c'est scandaleux que l'Etat finance en partie des cours privés qui profitent surtout aux privilégiés. D'autres , comme Faride Hamana, de la FCPE se disent contre cette réduction de 50% et pensent qu'avec l'argent économisé, le ministère devrait organiser son système d'enseignement gratuit.

Y aura-t-il la guerre du soutien scolaire entre le ministère et les officines privées? Le privé dit ne pas craindre la concurrence du public.2904/2008N

Il y a en France plus de cent enseignes privées – concentrées la plupart du temps dans les villes ou aux environs , qui proposent aux parents un soutien personnalisé pour leurs enfants. Le gouvernement a commencé à mettre en place dans le primaire et le collège des structures de soutien gratuites pour les familles et des milliers de mairies ont déjà mis en place des aides gratuites aux devoirs. Y aura-t-il une guerre contre les officines privées? rien n'est moins sûr!

Malgré le coût de 30€ de l'heure environ des centaines de milliers de familles vont vers le privé. Les différents organismes ( pour ne citer que les plus importants: Acadomia, Legendre, Complétude, Keepschool, Paraschool, Allo Prof, 2Amath, Méthodia, Cours Progress, Domicours, Sylvan etc...) proposent des stages intensifs pendant les vacances, du coaching scolaire et surtout – ce qui fait la force du privé - des cours particuliers à domicile.

Chacune de ses enseignes, à l'instar des Grandes surfaces, soigne sa com et sa pub et affiche des avantages et des succès qui ne peuvent pas laisser les parents indifférents : spécialisation dans les matières scientifiques - solutions éducatives – apprentissage des méthodes – pourcentage élevé du passage d'élèves dans la classe supérieure – taux de réussite aux examens, plutôt flatteurs...Le président de Complétude se fait le porte- parole de ces organismes en déclarant : nous ne sommes pas dans une logique contre ou en concurrence avec l'école. Nous sommes des acteurs secondaires dans l'éducation des enfants.

Soutien scolaire : la Direction de la consommation et répression des fraudes estime que de nombreux contrats de cours particuliers ou collectifs contiendraient des clauses abusives.

Dans le Sud-ouest du 09/10/10 on apprend que récemment la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a publié une recommandation à propos des contrats des cours de soutien scolaire qui concernent de nombreuses familles. Sachons que des études précisent qu'un collégien sur 5 et 1 lycéen sur 3 suivent des cours particuliers soit plus d'un million d'élèves!.

On s'attendait à la rentrée 2010 à un changement avec la réforme du lycée ( faite redisons-le dans la précipitation comme c'est souvent le cas depuis quelques années ) mais on constate que si la réforme a prévu en classe de seconde , deux heures d'accompagnement personnalisé ,dans les faits – mi-octobre – cette initiative peine réellement à se concrétiser dans les établissements faute – nous dit -on – de volontaires et surtout de moyens . Situation de carence qui va profiter aux officines privées heureuses de voir l'Education incapable d'enrayer ou de diminuer au moins l'échec scolaire.

C'est le 07/10/2010 que la DGCCRF a rendu publiques ses conclusions après avoir étudié les contrats de multiples sociétés privées , associations ou particuliers. Selon ses recommandations , certaines clauses abusives dans des contrats devront être retirées et les familles ont été appelées à la vigilance. En premier lieu il s'agit de clauses qui empêchent le remboursement au client en cas d'absence, sans réserver de cas de force majeure ( maladie, décès dans la famille). L'organisme dénonce aussi les clauses récurrentes qui permettent au professionnel de modifier unilatéralement les caractéristiques d'un contrat ou bien ''de rendre les frais d'inscription non remboursables même lorsque le professionnel ne trouve plus de professeur'' et ''imposer un mode de paiement unique''. Enquête qui a d'autant plus d'importance qu'elle intervient sur un marché en pleine croissance : plus de 2 milliards d'euros! En effet le chiffre d'affaires de certaines disciplines est en constante augmentation. On trouve Acadomia (avec 100 millions d'euros de CA annuels) , suivi de Complétude et d'Anacours , des sociétés qui ne cessent d'ouvrir de nouvelles agences ou franchises un peu partout en France. Sans compter les petites entreprises de soutien scolaire qui se créent régulièrement , ou celles de particuliers qui améliorent le quotidien . La DGCCRF n'a pas souhaité désigner les mauvais élèves parmi tous ses nombreux acteurs du soutien scolaire mais elle a voulu simplement pointer du doigt la variété du secteur et des contrats.

Seul le responsable d'Anacours à Bordeaux a accepté de répondre au journaliste , pour préciser que le remboursement en cas d'absence pour force majeure est tout à fait prévu dans ses contrats de même que le remboursement si l'élève ne souhaite pas continuer. La DGCCRF devait certainement viser d'autres officines ....

Le site Internet très critiqué ''www.faismesdevoirs.com''fermé par son responsable lui-même.

Au lendemain de son lancement (le 05/03) le site Internet '' faismesdevoirs.com '' qui proposait de faire les exercices scolaires à la place des collégiens et des lycéens moyennant 5 à 30€ ,a annoncé sa fermeture. Dans une brève note l'équipe du site a présenté sur la Toile ses excuses et a proposé de rembourser 100% des commandes dans les 8 jours sur simple demande par mail.

Depuis quelques jours l 'annonce imminente de ce site avait provoqué les critiques de parents d'élèves, de professeurs, des syndicats d'enseignants et du ministre lui-même.

Le fondateur de Faismesdevoirs.com ( projet mort-né) a rebondi sur un autre site.

Stéphane Boukris, qui a échoué avec son site Faismesdevoirs.com (voir ci-dessus) qu'il a fermé, va désormais travailler avec le patron de Rentabiliweb, groupe côté en bourse et qui édite notamment des sites Internet. D'ici 2 semaines (mai 09) a-t-il dit à la presse on va lancer un site de services grand public qui ne provoquera pas de polémique.

Désormais le CESU et le crédit d'impôt permettent au soutien scolaire d'être ouvert au plus grand nombre.

Le 1ier janvier 2006 le chèque emploi service universel (CESU) est entré en vigueur et il rembourse jusqu'à 80% du montant d'une heure de soutien scolaire et en 2007 , le crédit d'impôt est accessible à tous, même aux familles non imposables et il permet le remboursement de 50% des frais. Pour plusieurs parents consultés, malgré les aides fiscales, le soutien scolaire à domicile est coûteux donc pas à la portée de tout le monde. Rappelons cependant que les statistiques ont clairement démontré que 80% du marché du soutien scolaire est le fait de pratiques souterraines du travail noir.

Quelques chiffres : un sondage de l'IFOP indique que 65% des familles ayant recours au soutien scolaire appartiennent aux professions intermédiaires , ouvriers et employés. - 81% des parents prescripteurs du soutien scolaire ont remarqué que leurs enfants avaient gagné davantage de confiance en eux; 79% ont constaté que le soutien scolaire avait permis à leurs enfants de mieux organiser leur travail- 71% ont noté que ces derniers arrivaient à mieux se concentrer.(enquête de l'Ifop à la demande d' Acadomia in Sud-ouest du 25/04/08)

Juin 09 : Cours d'été et ''école à distance ''gratuits sur un site public.

Le gouvernement a mis en place le site '' www.academie-en-ligne.fr ''cours gratuits d'été et école à distance . Ce site propose des révisions d'été (exercices et activités intellectuelles) et à la rentrée 09 seront mis en ligne tous les cours du CP à la Terminale. À partir du 15/09 on pourra suivre le programme du primaire et à compter du 30/10/09 celui des collèges et des lycées, programmes qui s'adresseront aux élèves et aussi (ce qui semble indispensable) aux parents qui voudraient aider leurs enfants.

Nous rappelons que, seuls, les élèves ne pourront pas mettre à profit ce précieux outil.

Le boom des cours particuliers de révision ou des stages avant la rentrée 2011 .

Août 2011 a vu , un peu partout (tant dans les villes,les agglomérations que dans les petites villes ) un développement des cours particuliers et des stages de prérentrée proposés la plupart du temps par des organismes privés. Ces derniers ont affiché de très fortes hausses d'inscrioptions par rapport à 2010 et ce, du primaire au lycée : 15 à 20% chez Complétude, 20à 25% pour Acadomia et même 30% pour les cours Legendre à Paris.Après avoir enregistré de 2001 à 2008 une hausse de leur activité , ces officines avaient subi les effets de la crise durant les 2 dernières années. La formule la plus fréquente en 2011 a été le soutien par stages en petits groupes avec pour matières : maths – physique – français et anglais .

Tarifs courants : - 160 € pour 5 fois deux heures dans une seule matière et 575 € pour 3 matières de lycée pendant 6 jours.

Les principaux syndicats d'enseignement déplorent que le développement de ce secteur marchand soit surtout destiné aux familles aisées d'autant que la défiscalisation (50% du montant des cours déduits d'impôts) et la loi Borloo de 2005 créant le chèque-emploi service ont soutenu le secteur.

Rappelons que depuis 2008 plusieurs dispositifs ont été créés par l'Education Nationale :- stages pour les CM1/CM2- stages intensifs de pratique oral de langues étrangères au lycée et depuis cette année des stages dit d ''anti-redoublement'' après recommandation du Conseil de classe du lycée. L'un des écueils est que qu'ils ne sont organisées que sur la base du volontariat...il s'agit alors d'enfants issus de milieux attentifs aux opportunités que peut offrir l'école.

Stages passerelles dans les lycées : en raison de la réforme en cours cette année des rectorats ont organnisé des stages de langues pour des groupes d'élèves (6 à 8) afin de faciliter la conversation.Mais la nouveauté ,ce sont les stages '' passerelle'' . Appelés à se développer ils permettent à des élèves de lycées professionnels d'accèder à une première technologique sans avoir à redoubler.

Sites gratuits pour réviser sérieusement son bac.

Depuis quelques années, un mois avant le baccalauréat,sur Internet, le baladeur MP3 ou sur téléphone portable, tous les moyens sont bons pour les élèves afin de bien se préparer à l'examen. Il faut dire que cette pratique s'est très bien installée chez une génération avide des nouvelles technologies. Les lycéens révisent en ligne très massivement et le phénomène ne fait que s'amplifier affirme Vincent Olivier responsable du site gratuit lewebpedagogique.com . Quelques sites intéressants :

www.cafepedagogique.netsite animé par une quarantaine de professeurs : dans le menu Recherche taper "guide 2007 du bac et du brevet" pour le télécharger. On y trouve une centaine d'adresses Internet thématiques pour les révisions.

http://lewebpedagogique.comfiable et clair. Il propose des blogs avec des témoignages intéressants. Contient des vidéos et quelques mémobacs- un planning de révisions sur 10 jours qui peut être actualisé,

www.reussite-bac.comproposé par la mutuelle étudiante LMDE en collaboration avec l'ONISEP. On y obtient des fiches de révisions, des exercices et des annales corrigés. Sont aussi traitées des questions sur l'orientation, la santé, l'aide sociale....

www.ac-bordeaux.fr/APMEP → on y trouve les sujets des bacs généraux et technologiques pour les épreuves de mathématiques avec des corrigés.

www.cyberpapy.com → site fait par des enseignants retraités. On ne peut qu'y poser des questions pour toutes les matières sur une fiche avec son adresse électronique.

www.site-magister.com → site complet et assez savant , pour le français, conçu par des professeurs. On y trouve des annales, des corrigés, des fiches sur les auteurs et des exercices de dissertation ou commentaires.

www.e-anglais.com → permet pour l'anglais de réviser l'essentiel et de faire quelques exercices en ligne.

http://xmaths.free.fr → ce site présente un module de révision pour le bac 2007 pour les séries S et ES,de la formule rapide à la révision intensive.

un micro et une webcam pour réviser en ligne : Wengo.fr , plateforme de services en ligne met gratuitement à la disposition des candidats au bac, des professeurs de français, de mathématiques et d'anglais jusqu'au 15 juin. Avec un micro et une webcam les candidats peuvent obtenir un cours privé par écran interposé. Il suffit de prendre rendez-vous avec les enseignants.

En 2007 le coaching (100 € à 500€ la séance) aide des candidats à décrocher leur bac.

Décidément on n'arrête pas le progrès: après les entreprises les coachs proposent leurs services aux aspirants bacheliers et il ne s'agit pas de cas particuliers puisque cette méthode est plébiscitée en 2007où l'on voit plusieurs milliers d'élèves recourir à cette dernière-née d'aide aux élèves. C'est le nouvel entraînement en vogue.

L'IECE ( Institut européen de coaching étudiant), créé en 2004 ,voit les demandes d'inscription doubler chaque année (in le Figaro du 05/06/07). Cet accompagnement se concentre sur la gestion du stress, la désorganisation ou la démotivation des collégiens, lycéens et étudiants . Les coachs qui sont généralement des sociologues, des psychologues, des formateurs, des chefs d'entreprise ou des consultants en ressources humaines proposent un accompagnement sur mesure à coups de techniques et d'outils inédits, de fiches, de planning révolutionnaires, de figurines..

Leur objectif : arriver à ce que le jeune se connaisse mieux pour s'épanouir, progresser et choisir une voie adaptée à sa personnalité. Les coachs s'attaquent aux causes de l'échec scolaire, qu'elles soient psychologiques ou organisationnelles. Le directeur de l'IECE déclare : le coach que je suis est un intermédiaire entre les jeunes et l'extérieur, avec un langage d'ado mais une apparence et un discours d'adulte. J'écoute et je conseille sans juger ni imposer. Pour les jeunes ils ne ressentent plus la corvée d'un conseiller d'orientation ,là c'est plus informel, plus ludique. L'article du Figaro met en garde les parents contre les arnaques , contre les intervenants peu scrupuleux car il n'y pas de diplôme d'Etat. Sachons que c'est coûteux : suivant les organismes et les formules il faut compter de 100 € pour une séance à 500 € pour une aide plus approfondie ( tarif qui ne peut s'adresser naturellement qu'à une certaine clientèle...). Il faut donc, selon le conseil de la Société française de coaching, vérifier que le prestataire a reçu une formation longue et adaptée. En effet sur ce marché de l'angoisse, les tarifs, comme nous l'avons déjà dit, sont souvent prohibitifs : de 420 € (Acadomia) à 450 € (IECE) et même 475 € (ODIEP) pour un bilan d'orientation de 4 séances.

La crise issue des revendications anti-CPE en mars et avril 2006 a boosté les cours particuliers..



L’échéance proche des examens et le combat anti-CPE qui a bloqué des semaines durant certains collèges, lycées, universités ont profité aux cours particuliers. Acadomia, leader du soutien scolaire privé, a enregistré 25 % de plus d’inscriptions qu’en mars de l’année dernière aux sessions collectives intensives de Päques. Un bémol cependant: Acadomia se trouve face à une difficulté de taille: recruter des enseignants qui sont majoritairement des étudiants angoissés eux-mêmes par leurs propres examens ou engagés dans le combat anti-CPE.

La société Maxicours.com qui propose exclusivement des programmes de révision par Internet, a vu bondir le nombre des nouveaux abonnés de près de 50% ! Les petits cours au noir auraient ,eux-aussi, connu une explosion..Le CNED a enregistré lui aussi un supplément d’inscriptions.

Fournir aux élèves des modes d’emploi.

Des experts nous disent que ce qui gêne le plus les enfants c’est l’absence de modes d’emplois. Il faut donc que les adultes - professeurs et (ou) parents - s’attachent à leur en fournir. Ils devront les aider à installer leur attention pour qu’ils soient actifs durant les apprentissages ou les études de leçons car c’est en faisant qu’un jeune se construit. Ecouter passivement pendant des heures ne peut que conduire à l’ennui et partant au désintérêt pour le travail scolaire. Pour un élève un acquis passe par ses propres mots. Il est important qu’il recoure régulièrement à un discours intérieur, qu’il contrôle dans sa tête ce qu’il a appris.

Pour favoriser la réussite d’un élève, l’adulte l’incitera, d’une part, à toujours réactiver ses bases, à consolider les liens en révisant ses cours la veille d’une nouvelle leçon et d’autre part à compléter sa stratégie de révision par des lectures de livres ou de sites.

Exemple Prenons le CD-Rom: Mobiclic de Milan. Cet outil de travail pour l’élève comprend des informations, des questions sur : sciences – Histoire – utilitaires – anglais – quizz -…Un adulte doit aider au mieux l’enfant en lui demandant de regarder, d’écouter, de répondre éventuellement en utilisant la pause de l’ordinateur pour revenir sue ce qui vient d’être vu ou entendu. En effet il faut s’assurer que l’enfant a compris ce qu’on lui demande, ce qu’on lui dit, ce qu’il vient de lire ou d’entendre. Parfois on l’incitera à recourir au dictionnaire, à l’écriture de mots ou d’expressions. L’adulte lui fera faire des liens avec ce qu’il a déjà fait, posera des questions pour contrôler certaines acquisitions. La règle d’or est de rendre l’enfant actif sinon c’est l’ennui garanti. Dépasser avec lui l’image phonique pour faire travailler son intelligence et former son jugement et sa mémoire. De temps en temps ne pas hésiter, quelques jours après, à revenir sur certaines questions et faire le point avec lui..

→Dès qu’un enfant revient de l’école, du collège, voire du lycée il faut lui laisser le temps de se ressourcer et de se détendre : goûter – jouer – téléphoner à un copain). Il faut, après, le laisser aller dans sa chambre loin de la télé, de la musique. L’adulte restera auprès de lui, au dessus de l’épaule pour un élève du primaire. L’autonomie complète se fait généralement à partir de la 4ième de collège. Lui rappeler (ça gagne du temps contrairement à ce que croit l’élève) qu’avant de faire un exercice ou un devoir il doit relire les leçons et les exemples du jour. Excellente façon de rafraîchir, de consolider, de mieux comprendre ce qu’il a fait dans la journée ou, parfois, les jours auparavant..

Rappel de conseils donnés aux parents, grands-parents, grands frères et sœurs pour accompagner les enfants sans les étouffer et en respectant leur autonomie.



Laisser, comme nous l’avons dit plus haut, l’enfant décompresser de 30 à 60 mn après son arrivée de l’école ou du collège. Il est indispensable de respecter le temps du goûter, de le laisser jouer ou ne rien faire.



Il faut donc avant tout libérer la pression pour que l’élève ait confiance en lui. Il ne faut pas que la moindre échéance: interrogation écrite, exposé, contrôle, test, prenne prenne valeur d’examen.



Ne pas projeter sur lui nos propres craintes. – ne pas dramatiser quand il a une mauvaise note.



vérifier le cahier de textes. C’est une façon de montrer à l’enfant qu’on suit son travail sans le contrôler ou le fliquer.



Poser des heures fixes : on doit l’amener à s’organiser à l’intérieur d’un espace-temps : en primaire 1 heure à 1,30 heure et en collège 1h30 à 2h.



L’adulte doit rester à sa place: ne pas faire le travail de l’élève. Après s’être rendu compte que la leçon a été bien comprise (sinon la refaire rapidement) l’adulte doit rester à sa place de parent accompagnant : ni coach, ni enseignant. En effet plus un enfant est assisté plus il perd confiance en lui et moins il acquerra d’autonomie.



Penser sans cesse à lui donner confiance en lui: l’enfant qui sent ses parents déçus devient anxieux et perd facilement tous ses moyens. Il faut qu’il investisse l’école en sentant qu’il y va de son intérêt et non pour rassurer les adultes ou leur faire plaisir essentiellement.



Respecter le tempo de l’enfant: les enfants ont souvent un emploi du temps surchargé: travail scolaire, activités culturelles, sportives et leur anxiété augmente dans le crescendo des activités. C’est surtout vrai pour les collégiens – pré-ados ou ados - qui entrent dans la puberté, grandissant, assistent troublés et angoissés aux métamorphoses de leur corps. La gestion du temps par l’élève est importante .Il est prouvé que de trop longues plages de travail émoussent leur concentration.



Bien surveiller la fatigue du jeune: quand un enfant dit ou montre qu’il est fatigué il faut l’entendre et respecter son besoin de repos ou changer d’activité. Penser toujours : - à bien laisser l’enfant se reposer pendant les vacances – à lui faire prendre ses repas à horaires réguliers - à le faire bénéficier de 9 à 10h de sommeil.



On invite le lecteur à se rendre au chapitre 16-Le temps et l’école- où nous détaillons plusieurs des remarques que nous venons de formuler.



Lecture conseillée: Il aurait pu être bon élève – éd.Albin Michel - de André Agard-Maréchal Psychologue scolaire et psychothérapeute .

Quelques livres et sites….



Manuel d’éducation à l’usage des parents d’aujourd’huiDidier Pleux- (Odile Jacob) - - comment éduquer son enfant , année après année, situation par situation.

Au retour de l’école – La place des parents dans l’apprentissage scolaire – Marie Claude Béliveau – (éditions de l’Hôpital Sainte Justine).

La réussite scolaire – Hélène Mathieu - Parent – coach - (Solar)

→Entrée en 6 ième: le guide des parents. Distribué gratuitement aux parents les jours de rentrée.

Profession parents, guide de l’école élémentaire. Editions Nathan.

Guide du bon parent d’élève. PUF.

Miniguide ONISEP. Le guide des parents d’élèves pour la 6ième distribué au collège.

Bourses déclics Jeunes : renseignementswww.fdf.org ou écrire à :Bourses déclics, 40, Avenue Hoche – 75 008 Paris.

Guides des écoles pas comme les autres par Sophie Chavenas. Éd. Horay - tome 1: de la maternelle à la terminale. –

tome 2 : les formations professionnelles..

Le guide spécial parents édité par l’ONISEP ( ' 0164803800) peut être commandé par les parents. Ils y trouveront toutes les informations utiles et les points de repère pour bien suivre la scolarité de leur enfant de la 6ième au BAC.

Etre parent, être beau parent de Sylvie Cadolle. Odile Jacob.

Devenir parent en l’an 2000 . Ed. Desclée de Brouwer.

Il n’aime pas l’école. Christiane Oliver Ed. Fayard.

− adresses pour séjours linguistiques et colonies de vacances: Cap monde : 01 30 92 15 15. Club Langues et civilisations :01 05 65 77 50 - - SILC : 05 45 97 41 00. - - info@unosel.com .





C’est au chapitre 9c que les lecteurs pourront trouver les sous/chapitres suivants: Notre faiblesse dans l’enseignement des langues étrangèresUn regard sur l’enseignement des langues à l’école primaireSéjours linguistiques, échanges scolaires. – Pour ceux qui aiment les langues étrangèresNouvelles circulaires pour l’enseignement des langues vivantes - Détails sur les Programmes Socrates et Léonardo da Vinci.



−L’organisme franco-allemand de la jeunesse (OFAJE) aura désormais son siège à Montreuil. Il est question de refondre ses statuts pour insuffler un air nouveau en développant des actions plus porteuses d’intérêt. Le nombre de français étudiant l’allemand et d’allemands étudiant le français allant en diminuant, les actions mises en place au sein de l’OFAJE se voudront plus attirantes et plus performantes.

Lectures pour les jeunes: (chez Bayard Jeunesse)

École primaire: premières histoires – pomme d’Api – J’aime lire

Collèges : Je bouquine – Okapi – I love English – Phosphore –

Lycées : Phosphore – To-day in English.

- le magazine Okapi a conçu un livre intitulé: la Psycho 100% ado afin de les aider à mieux vivre cette période difficile

Comment, de nos jours, faire lire des grands classiques aux enfants?



Le Figaro du 26/04/05 donne un double exemple: celui de l’écrivain Alexandre Jardin et l’École des loisirs. En 2004 déjà Alexandre Jardin avait séduit les Jeunes avec son livre les Coloriéschez Gallimard,

Les Méganazes (Hachette jeunesse)où 2 jumeaux aux prises avec leur horrible famille adoptive reprennent les recettes des grands héros (Cyrano de Bergerac – les Trois Mousquetaires), pour venir à bout des injustices qu’ils subissent. L’auteur présente la lecture comme une sorte de potion magique. Les 2 premiers tomes tirés à 60 000 exemplaires ont eu un franc succès auprès des 10/13 ans. Le 3ième classique à la mode méganaze est en préparation.

L’École des loisirs (Classiques abrégés de l’École des loisirs)elle-aussi revisite les classiques en présentant une version abrégée du texte sans résumé ni morceaux choisis.

Cédéroms ludo-éducatifs récompensés en 2004

Catégorie scolaire: objectif lire(Jériko) [méthode d’accompagnement à l’apprentissage de la lecture fondée sur l’utilisation de documents vidéo] – Catégorie junior : Zoombinis3:archipel en danger (mindscape), une découverte ludique des sciences. – Catégorie pré-ado: Jeune styliste studio 2 (Carré multimédia): on se prend au jeu de la création de mode .

mindscape renouvelle ses CD-Rom « Graines de génie» du CE1 à la 3e avec l’éditeur Magnard. 19,90 €

+ Logiciels d’accompagnement scolaire : Adi, Atout-clic, et les ludo-éducatifs comme Oncle Ernest, les titres avec les personnages de Walt Disney ou de Barnie, Justine, le Petit Prince, Carmen Santiago..Tous ces CD coûtent désormais moins cher et le prix tourne autour de 35€.

Les Cafés des parents apparaissent en France avec le soutien de l’École des parents.



La psychologue Anissa Chouikhi qui s’occupe à Paris du Café de l’Ecole des parents – Tel: 01 43 67 54 00 Sitewww.cafe-des-parents.com - nous dit que cette structure permet aux parents ( toutes les parentalités: parents séparés, grands-parents, familles recomposées, monoparentales…) d’échanger des expériences et de trouver entre eux et en eux-mêmes les réponses qu’ils attendent au cours de débats plusieurs fois par semaine. On y aborde beaucoup de thèmes comme la gestion des relations avec les adolescents ou les rivalités frères-sœurs…harcèlement moral et conjugal, l’estime de soi, la monoparentalité..Cette structure, actuellement, est en proie à des difficultés financières et a dû réduire le nombre de séances par semaine.

Pourtant d’autres Cafés des parents se sont créés en France : - à Lambersat (près de Lille), Grande –Synthe (près de Dunkerque), à Metz - se connecter à: www.ecoledesparents.org/epe/adresses.html

Comme l’écrit Valeurs mutualistes n°245 septembre 2006 : …le soutien à la parentalité séduit aussi les politiques. Le volet réussite éducative de la loi Borloo sur la cohésion sociale attribue désormais des fonds aux communes désireuses de créer ce type de structure…

Quand Mme le Proviseur de LP fait de la participation des familles un moyen privilégié pour qualifier, éduquer et insérer ses élèves de ZEP.

C'est à Lormont (33) que Mme le proviseur du LP Jacques Brel, en s'appuyant sur une remarquable équipe pédagogique, s'efforce avec bonheur , depuis plusieurs années, de bien faire passer le message : l'enseignement professionnel est porteur de réussite. Chacun sait que la tâche n'est pas facile car cet établissement accueille plus d'un tiers d'élèves de culture étrangère mais Mme le Proviseur arrive à persuader les jeunes et leurs familles que la réussite est possible.

Elle a bien compris que les familles ont besoin d'être rassurées et elle a déclaré au journaliste de Sud-Ouest : - ici nous considérons les parents comme des partenaires , nous prenons leur parole en compte et nous nous devons d'être disponibles pour eux comme pour les élèves aide à la constitution de dossiers de bourses pour les parents mal informés des exigences administratives → mise à disposition de l'organigramme de l'établissement de manière à ce que chaque demande trouve son interlocuteur adapté → organisation de rencontres informelles entre parents et professeurs pour sortir certaines familles de l'isolement → coup de pouce financier pour la cantine. Rien d'étonnant alors que les parents s'investissent de plus en plus.

Comme elle sait qu'il faut toujours se montrer inventif elle a a rédigé un petit livret de 10 conseils aux parents, qui détaille toutes les attitudes positives qui peuvent amener les jeunes à s'investir dans leur formation. Sa foi dans la réussite de ses élèves l'autorise à dire : valoriser ce qui est bien fait est aussi important que souligner ce qui ne va pas et je sais que lorsqu'un enfant est en échec, c'est toute la famille qui se sent concernée.

Bientôt, un téléphone portable proposé aux élèves de la 6e à la terminale pour réviser les cours.



Philippe Steger, professeur agrégé d’économie et d’informatique au Lycée Mas-de-terre à Montpellier, a reçu en 2003 le prix E-Learning Award . Il a réalisé 600 projets d’enseignement à distance sur support informatique et 10 ont été retenus. À l’aide du téléphone portable (cet objet culte de fixation pulsionnelle chez les jeunes: 72% de 12 à 17 ans ont leur portable) il veut permettre aux élèves de la 6e à la terminale de pouvoir réviser leurs différents cours et ce, partout : bus, train, tramway, interclasse, étude, salle d’attente de médecin…

L’article page 23 de Libération du 07/02/06 qui relate ce projet nous dit que Ph .Steger a vu au 3GSM World Congress à Cannes des prototypes de portables dotés d’écrans flexibles qui s’enroulent sur le côté permettant de travailler sur un espace de visionnage quatre fois plus important.

marche à suivre par l‘élève: - utiliser la fonction web de son portable et se connecter au site: www.wapaduc.net . La page d’accueil lui demandera de choisir sa classe, puis la matière et le sujet du cours (ex: le participe passé en français). De là, l’élève choisira de commencer par un petit QCM pour tester ses connaissances et ses lacunes ou attaquera directement par un résumé du cours.

Ce service encore expérimental, sera , d’ici peu, ouvert au grand public. 750 résumés et QCM ont déjà été rédigés par une cinquantaine d’enseignants et Ph. Steger les a traduits en wap , le langage GSM. Il discute actuellement avec des opérateurs de téléphonie mobile pour référencer son adresse URL. Le coût d’utilisation de ce service (qui ne sera plus gratuit car il y aura plusieurs professeurs à rémunérer) s’élèvera à 2 € par mois qui s’ajouteront à la facture du forfait.

Avec l’arrivée d’une connexion haut débit du téléphone à Internet, Ph.Steger dit pouvoir proposer des cours de langues (en format MP3) et même des vidéos de films pédagogiques.

Les jeux-vidéo: se reporter chapitre 14 au sous/chapitre sur les Jeux-vidéo

Ouest–France.:Vous pouvez réagir sur: www.ouestfrance-ecole.com of-ecole@ouest-France.fr

− Ecole des parents: www.ecoledesparents.com/ecole Conseils à suivre pour créer une école des parents.

−Le café des parents: www.cafe-des-parents.com/ organise des débats et des rencontres (7 conférences d’échange en 2003).

Comment ça marche. –Fabienne Messica, journaliste et déléguée FCPE, publie 2 livres à la Découverte : l’école, comment ça marche? et le collège, le lycée, comment ça marche?

Soutien scolaire : www.adiland.com/Adi_internet.html et www.apreslecole.fr

Nous recommandons pour le primaire du CP au CM2 en Français et en maths: www.nathan.fr/kidecole avec 1 CD-Rom et un cahier pour appliquer et vérifier

− Association "lire et écrire" www.lire-et-ecrire.ch/. En octobre 2006, 30 000 postiers (préposés de la Poste) – dans le cadre de l’association lire et écrire d’Alexandre Jardin., vont recruter, durant leurs tournées, des bénévoles: papys lecteurs et mamys lectrices pour transmettre aux jeunes écoliers le goût de la lecture . Ils devront faire lire et lire.

www.wakama.com www.magicmaman.com

− Ne pas oublier de recourir au www.netexos.com . Il s’agit d’un site – totalement gratuit - où l’élève peut trouver des exercices de maths et des fiches de cours à volonté, du CM à la terminale.

Nous invitons les parents à visiter de temps en temps le site de la FCPQ :Fédération des comités de parents du Québec : http://fcppq.qc.ca/form_perf/aide8parents/2001/2001_02.htm. Les services, activités, publications sont intéressants.

www.uptoten.com est un site comprenant des centaines d’activités éducatives ou de jeux, ouvert aux enfants de 6 à 10 ans. La rubrique parents comporte des conseils, un forum et un accompagnement dans l’apprentissage des enfants au multimédia et à l’internet.

culture générale: http://encarta.msn.fr/Default.asp et www.club-internet.fr/encyclopedie. (toutes deux gratuites) - les droits de l’enfant : www.droitsenfant.com

L’association Lire et faire lire publiée ou JO le 11/12/99 cherche à transmettre aux enfants le plaisir de la lecture. Elle regroupe 3 associations : - le Relais civique – la Ligue française de l’enseignement et de l’éducation permanente – et l’union nationale des associations familiales : l’UNAF.

Des noms célèbres à ne pas oublier…



Maria Montessori (1870-1952) www.montessorienfrance.com -- Ovide Decroly (1871-1932)

Decroly à l’origine de la méthode globale de lecture2(alors qu’actuellement on utilise davantage une méthode mixte analyticosynthétique) et Maria Montessori (tous les deux médecins éducateurs psychologues) seront les tenants de l’éducation nouvelle. Ils sont partis d’expériences d’enfants à problèmes (enfants déficients) pour transférer aux enfants conformes aux normes ce qu’ils ont appris d’enfants hors normes. Tous les deux ont bien démontré l’importance de la socialisation de l’enfant par et dans l’école.

Maria Montessori s’est penchée sur une pédagogie du respect applicable à tous les enfants. On trouve des écoles Montessori dans le monde entier. C’est en France qu’on en trouve le moins, vraisemblablement à cause du succès des écoles maternelles et aussi parce que le coût de la scolarité est assez élevé: 350 € /mois avec les goûters et la garderie.

La force de l’école Montessori c’est de tabler sur la confiance faite aux enfants de 2 ans et ½ à 6 ans qui s’épanouissent physiquement, psychologiquement et socialement de manière individuelle en respectant leur rythme personnel. On insiste surtout sur les réussites de l’enfant qu’on rend responsable de lui-même et qui organise son travail. On lui apprend l’autodiscipline, la tolérance, et le respect du groupe. Avec un matériel bien précis l’enseignant va du concret à l’abstrait, s’efforce de développer chez l’enfant la mémoire visuelle et essaie de l’amener (souvent avec succès) à entretenir son propre désir d’apprendre

Les tarifs de l'école Montessorii pour les classes de 3/6 ans – Année scolaire 2015/2016

Droits d'inscription : 900 €

Montant annuel des frais -classes de 3/6 ans : Plein temps 6500€ soit 650 mensuels

Mi-temps : 5300 €. Tout trimestre commencé est dû dans son intégralité.

Célestin Freinet (1896-1966)

Instituteur en milieu populaire, Freinet a réfléchi sur les objectifs et méthodes qui seront appelés par la suite : méthodes actives - c’est à dire méthodes qui s’appuient sur l’activité déployée par l’enfant, avec l’ambiguïté que suppose cette activité quant à l’intérêt réel pour le savoir acquis effectivement dans son déroulement. 3 On y voit la recentration de l’école sur l’enfant et non l’organisation de l’école autour des savoirs. L’enfant appartient à un groupe, à la classe. Il est un sujet social au sein d’une éducation cogérée. Ce sont des enseignants Freinet comme dans un collège de Marmande qui prônent une pédagogie active au sein souvent de l’OCCE ( office central de la coopération à l’école www.occe.net ).

C’est la pédagogie des essais et des erreurs où l’affectif n’est pas dissocié de l’intellectuel. Ces méthodes reliées au tâtonnement expérimental ont conduit Freinet à concevoir que le travail et le jeu4,doivent être étroitement associés. Il ne faut pas croire que l’enfant doive seulement jouer mais plutôt qu’il découvre l’aspect naturel du travail qui n’est que le prolongement du jeu. Ces méthodes de socialisation active, pratiquées dans des écoles élémentaires, comme l’entraide, vie coopérative, le conseil, travail individuel, les textes libres, la correspondance, les exposés, le journal (site Internet actuellement et imprimerie au début)5, ont conduit à l’Institut de Coopération de l’Ecole Moderne (ICEM)6 toujours d’actualité et qui a tenu son congrès international en 2002 au lycée technique Kastler à 33 400 Talence.

À lire: -La pédagogie Freinet, mises à jour et perspective s- Clanché , Debarbieux -Bordeaux. PUF – 1994

-Le monde de l’éducation n°242 – Novembre 1996 . Dossier Célestin Freinet.

Les écoles Steiner-Waldorf :

Dans le monde (Allemagne, Suisse, Royaume-Uni principalement.), 180 000 élèves dans près de 900 écoles et quelque 1 600 jardins d’enfants. En France: 2 300 élèves dans 22 écoles et jardins d’enfants pour tous les âges de la maternelle au lycée sans distinction d’aucune sorte, ethnique, sociale, politique ou religieuse. En France on a du jardin d’enfants aux lycées une école à Chatou 78 – Verrières 91 – Colmar 68 – Strasbourg 67 – Avignon 84. D’autres villes n’ont que des jardin d’enfants.

Depuis 75 ans l’école Steiner-Waldorf est fondée sur l’idée de la liberté de l’homme, convaincue que l’amour, la confiance et l’enthousiasme, aux lieu et place de l’ambition, la crainte et la compétition, dotent les enfants de la sérénité et des forces qui leur sont indispensables pour avancer dans un monde incertain, y réaliser leur projet d’existence, en contribuant au progrès de l’homme.

Tous les enfants sont susceptibles de s’intégrer et de réussir dans le cadre de cette pédagogie: intellectuels, manuels, artistes ou même qu’ils aient des difficultés particulières. C’est le dialogue constant entre parents et enseignants qui permet de définir pour chaque enfant le parcours le mieux adapté.

Avant l’entrée dans le cycle primaire on offre à l’enfant la possibilité de vivre des expériences multiples et riches à travers le jeu, les contes, les rondes, les mouvements, les rythmes, les couleurs, les sons, le chant auxquels il se lie par sa faculté d’imiter l’adulte. Les apprentissages purement scolaires dans les classes primaires commencent à l’âge de 7 ans. Un même professeur principal assisté de professeurs spécialisés (langues, art, activités manuelles, sport) , prend en charge une classe d’âge pendant toute la durée du cycle primaire.

Le secondaire: disposant d’une meilleure maîtrise du principe de causalité, l’adolescent peut progresser maintenant vers l’abstraction et développer un jugement réellement autonome. L’enseignement est confié à une équipe de professeurs spécialistes de leur discipline qui enseignent dans l’optique d’un éveil des élèves à la responsabilité de l’homme en tant qu‘acteur dans le monde

Malgré une recherche d’une pleine autonomie l’établissement s’astreint à rejoindre des paliers de convergence avec les programmes de l’éducation nationale. Pas d’orientation précoce. Tous les élèves poursuivent ensemble jusqu’à 17 ans et à partir de la seconde des enseignements optionnels sont offerts aux élèves qui se préparent aux examens.. On prévoit des stages en troisième dans le monde agricole et en première dans le monde industriel. L’apprentissage de 2 langues vivantes commence dès le cours préparatoire. Pour le cycle primaire les notes sont remplacées par un rapport annuel et le système de notation classique est introduit dès le collège.

En première l’élève doit réaliser le chef-d’œuvre –partie pratique, partie théorique et présentation orale devant l’ensemble de la classe. 63% des élèves repérés au niveau d’une classe équivalente d’une sixième de collège ont poursuivi leur scolarité jusqu’à obtenir le baccalauréat (49% dans l’éducation nationale). 85% de succès au baccalauréat contre 77% dans l’EN. Oui, mais les chiffres de références ne sont pas comparables! ( www.steiner-waldorf.org/pedagogie_steiner/prncipes.html ).

L’Éducation nationale est-elle contre les pédagogies innovantes?

En lisant les circulaires de rentrée depuis plusieurs années on constate qu’on y parle très souvent de créer, d’innover, de changer, de progresser, de réadapter, de redéfinir, de transformer les modes d’enseignement. En 1981 il fallait suivre la Rénovation prônée par le ministre Savary. Beaucoup d’enseignants encore en situation ont vécu les 10%,les PACTES, les PAE,les PAC, les PPCP, les IDD, les TPE, la mise en place des projets d’établissement et des projets d’expérimentations pédagogiques, programme personnalisé de réussite éducative (loi Fillon). Les Nouvelles Technologies d’information et de communication (TIC) sont désormais adoptées dans l’Éducation nationale à grands renforts de millions d’euros venus en grande partie des collectivités territoriales et locales...

Dans le Figaro du 12/10/05 p.12 il nous est rappelé que depuis cent ans une éducation nouvelle s’est mise en place : écoles indépendantes ou relevant d’un mouvement identifié comme Montessori, Steiner, Freinet. 150 000 élèves fréquentent ces structures de la maternelle au collège et plus rarement au lycée.

Les projets d’établissement consacrent désormais plusieurs pages aux démarches actives: FSE, Maison des lycéens, journaux scolaires, radios, essais d’enseignement de disciplines de manière transversale… Quotidiennement – pas assez encore cependant – la personnalité de l’enfant peut s’exprimer tout comme son jugement grâce notamment aux équipes éducatives pour la plupart très actives sur le terrain.. Le ministère a un Bureau de la valorisation des innovations pédagogiques présidé par Claudine Faucqueur dont nous retiendrons dans l’article du Figaro quelques réflexions éclairantes et pertinentes.

Le système français étant fondé sur l’idée de l’école pour tous "il faut trouver un juste équilibre entre la diversification et le maintien du cadre réglementaire… être dans la complémentarité non discriminante." Sachons aussi que l’Éducation nationale réfléchit à des pédagogies à l’anglo-saxonne où les élèves sont davantage acteurs de leur apprentissage. La question posée par la quotidien mériterait un long débat : Vers une libéralisation de l’école?



L’exemple de la Finlande: Classée en tête des palmarès mondiaux des performances des élèves (OCDE 2005 – regards sur l’éducation) la Finlande adapte la scolarité à chacun de ses élèves: - l’élève suit en priorité ses matières préférées, qu’il a lui-même organisées dans les 6 sessions de 6 à 7 semaines de l’année scolaire – il finit ses cours à 15h – il apprend 3 langues vivantes – quand il est grand il construit son emploi du temps selon un projet professionnel défini tôt. – s’il est en difficulté il bénéficie de soutien scolaire.. Par ailleurs les proviseurs recrutent eux-mêmes les enseignants en fonction du projet pédagogique.

L’ordre de l’apprentissage : prendre, apprendre, comprendre.

Pour le philosophe Michel Serres7 dans tous les modèles, qu’ils soient objectivistes, constructivistes, collaborativistes, cognitifs, qui ont élaboré des théories sur les fonctions d’apprentissage, il a été reconnu que l’on ne pouvait apprendre que ce que l’on comprenait .."à ce compte, dit-il, nous ne saurions pas grand-chose sauf à comprendre les échecs grandioses de l’enseignement en tous pays où prévaut cette bêtise. S’il avait fallu que je comprisse tout ce que j’appris au moment même où je l’appris, j’eusse dominé à peine l’addition, le pluriel et le singulier, plus le confluent des rivières en face duquel ma famille habitait.[…] par bonheur j’appris beaucoup de choses par cœur […]mon corps le rumina et se l’appropria sans que je le sache[….]la compréhension dépend moins de l’explication donnée au moment de l’apprentissage qu’elle ne change, évolue, se perd, revient, meurt ou s’épanouit. Prendre, apprendre, comprendre, voilà l’ordre de l’apprentissage; inversez-le et vous piétinerez…

Ce n’est souvent que bien plus tard en effet qu’on comprend le sens de certains textes, de fables, de théorèmes appris par cœur. Reconnaissons aussi que lorsqu’on a compris on apprend et retient facilement. Le par cœur (sans tomber dans le psittacisme)est certes souvent nécessaire et on pense qu’il aura encore la vie longue pour pérenniser certains savoirs. C’est cette pratique qui entraînera en français notamment chez l’élève, des réflexes quant à l’orthographe, la récitation, la grammaire… Il n’est plus uniquement question de la grammaire sœur de la grammaire latine mais plutôt d’une grammaire où il faut comprendre le rôle, la fonction des groupes dans uns phrase. La conjugaison doit s’apprendre par cœur Il faut tordre le cou à certaines stupidités du genre: l’orthographe est la science des ânesla mémoire est le don des imbéciles...

Pour le neuropsychologue, Bernard Croisile, il est impossible de faire l'économie du ''par coeur.''

Extraits d'un entretien que B.Croisile a eu en mai 2012 avec le magazine 'Valeurs mutualistes ''n°

278.,page 26.

- Question : Peut-on parler d'une mémoire des adolescents?

B.Croisile (B.C.): '' Pas exactement, d'abord parce qu'il n'existe pas une mais des mémoires, comme autant de stocks différents : celles des perceptions , des gestes, du savoir (mémoire sémantique), de notre biographie personnelle, du court terme. Ensuite parce qu'il n'est pas aisé de caractériser l'adolescence : s'il existe des frontières administratives ou juridiques pour cet âge , en médecine, les seuils sont plus flous. Il apparaît cependant des problèmes spécifiquesà l'adolescence : le bachotage, les agressions causées par les drogues, l'alcool, les liens entre nouvelles technologies et mémoire...Ce, à une période de leur vie où les jeunes doivent se concentrer à l'école. D'ailleurs , une opinion répandue veut que la mémoire se travaille seulement à l'école ou à l'université, alors que l'adulte s'avère être en position de formation continue!''

- Qu'intervient-il de particulier à l'adolescence?

. B.C.: '' se poursuit alors le développement de la mémoire de travail, autrement dit la capacité de concentration qui permet d'apprendre mais aussi de comprendre. Auparavant, entre 8 et 12 ans , se sera jpoué un moment privilégié: la construction de la métamémoire , soit la capacité à savoir que la mémoire xiste , qu'elle est faillible,et donc à discerner ce que nous savons ou pas et comment apprendre. Les enfants de moins de 8 ans pensent qu'ils retiennent tout. Ils ne comprennent pas le concept de mémoire. Ils réalisent plus tard qu'ils peuvent apprendre de façon intelligente et développent des stratées.''

-Ils commencent à faire travailler leur mémoire?....

. B.C.'' Non, car on ne fait pas travailler sa mémoire. On apprend comme on conduit pour faire avancer sa voiture. On comprend alors que pour retenir une chose il faut l'apprendre plusieurs fois. D'autant que nous ne disposons pas de molécule pour faire gonfler artificiellement la mémoire. Cela étant dit, du fait d'éléments génétiques, biologiques certains enfants ont des meilleures capacités mnésiques. Mais ce qui fait surtout la différence c'est la pratique répétée d'une discipline. Pratiques influencées ,il est vrai, par le milieu environnemental et familial ,créant , là encore une inégalité entre enfants. ''

- Peut-on apprendre sans comprendre?Ou inversement , retenir juste en ayant compris?

- B.C. ''Chacun a besoin de comprendre, d'analyser, de faire des liens entre ce qu'il apprend et ce qu'il sait déjà.Ce travail nécessite du temps,des savoirs ,de la concertation.Pour autant,impossible de faie l'économie du par coeur, souvent discrédité, associé au rabachage et à l'apprentissage des poésies en élémentaire.À la base ,il faut apprendre . Sinon, il n'y a pas de comprehension possible.''

- Que penser du bachotage, lui aussi souvent décrié mais toujours pratiqué?

- B.C.'':Pour bien retenir, il faut apprendre plusieurs fois en respectant une fenêtre de réapprentissage d'une à quatre semaines . Cela varie selon les jeunes qui, généralement , connaissent le moment pertinent pour relire ou réapprendre leurs cours. Autrement dit si vous apprenrez une leçon le lundi , elle sera encore présente dans une mémoire labile le mercredi, mais l'intervalle de rétention est trop limité. Il convient de l'oublier ''un peu mais pas trop''avant de la réapprendre. En révisant pour un examen sur une courte période on n'a guère le temps de réapprendre plusieiurs fois.

De plus le stress influe d'une manière néfaste sur l'apprentisssage. Le manque de sommeil également , la nuit étant le moment où les apprentisages de la journée se consolident . Prendre des excitants va doper la concentration mais moins efficacement que des conditions d'apprentissage naturel. Le jeune peut cependant réussir son examen . Sauf que , si on l'interroege quelques mois plus tard , il n 'aura rien retenu.''

Liens utiles

www.pointdecontact.net :le site de l'association de fournisseurs d'accès et de services internes (AFA) sur lequel vous pouvez signaler un contenu potentiellement attentatoire à la dignité humaine.

www.droitdunet.fr : - le site du Forum des droits sur Internet qui présente les règles , les droits et usages de l'Internet.

www.mineurs.fr : - site du Ministère de l'Education nationale qui regroupe des initiatives ayant trait à la protection des mineurs, et à la responsabilisation des mineurs sur Internet.

www.internet-mineurs.gouv.fr : - site du gouvernement sur la protection des mineurs et la lutte contre la pornographie.

www.defenseurdesenfants.fr : - le site du défenseur des enfants , institution publique indépendante au service des droits des enfants.

www.cnil.fr : -le site de la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés qui comporte notamment un espace jeune présentant la protection des données personnelles et les enjeux de la protection de la vie privée sur les réseaux.

www.afom.fr : - le site de l'Association française des opérateurs des mobiles.

www.protegetonordi.com : - site dédié à la sécurité sur Internet. Complet, pédagogique, régulièrement actualisé , il explique les 4 gestes sécurité indispensables pour se protéger sur Internet . Son espace ''juniors''propose des BD, des jeux, et notamment un quiz qui permet aux enfants comme aux adultes de vérifier si ils pratiquent un Internet à haut risque.

www.pegi.info : - site du système européen de classification par catégories d'âges des logiciels de loisirs.

www.ecoledesparents.org : - le site de la Fédération nationale des Ecoles des Parents et des Educateurs (FNEPE)

www.delegation.internet.gouv.fr/netpublic/index.htm : - pour en savoir plus sur les espaces publics numériques.

www.unclicdeclic.net : - pour renseigner sur l'opération ''Tour de France des Collèges''qui réunit enfants,parents et enseignants autour du thème : l'utilisation de l'Internet à l'école comme à la maison.

www.epe-idf.com : - le site de ''l'école des parents et des éducateurs. (EPE).

www.decodelewwweb.com : - jeu éducatif et interactif ,créé par MSN France en collaboration avec l'association e-enfance. Le site sensibilise les 11/15 ans aux dangers du Net et leur donne trucs et astuces pour déjouer les pièges et les risques auxquels ils s'exposent dans les jeux en ligne, le chat avec des inconnus, les téléchargements, le création de blogs.....

Quiz.



  1. Prévention précoce de la délinquance des mineurs: qui a déclenché la pétition sur Internet "pas de zéro de conduite"?

    1. – l’Inserm dans un rapport

    2. l’Ihesi Institut des hautes études de la sécurité intérieure.

    3. – le ministre de l’Intérieur (Sarkozy).

2 – Que signifie: PPRE ?

  1. - Plan particulier des révisions des élèves

  2. – Programme personnalisé de réussite éducative

  3. – Programme pour la réussite des élèves.

3 – Pour faciliter l’accès à la restauration scolaire des collégiens a été mis en place :

  1. - le foyer socio-éducatif

  2. – le fonds social collégien

  3. - le fonds social des cantines

4 – Combien de familles bénéficient de l’ARS (allocation de rentrée scolaire)?

  1. - 1,5 million

  2. –2 millions

  3. – 3 millions

5 – Aides universitaires : comment s’appelle l’aide de 6102 € /an accordée à un bachelier ayant obtenu la mention bien ou T.bien à son examen?

  1. - un prêt d’honneur

  2. – une bourse au mérite

  3. – une allocation de tutorat

6 – Parmi les cours particuliers payants suivants proposés aux jeunes, quel est celui qui est en pôle position?

  1. - Acadomia

  2. – Keepschool

  3. - Complétude

7 - Quelle est la règle d’or à l’école?:

  1. - faire en sorte qu’un élève soit surtout bien dans sa peau

  2. – rendre l’élève actif

  3. – répondre à ses exigences.

8 - Quel est l’initiateur des méthodes actives dans l’enseignement ?

  1. - Maria Montessori

  2. – Célestin Freinet

  3. – Steiner-Waldorf et ses écoles.

9 - Qui a écrit que l’ordre de l’apprentissage c’était : prendre, apprendre, comprendre?

    1. - le philosophe Michel Serres

    2. – le psychologue et pédagogue suisse Edouard Claparède

    3. – le neurologue et pédopsychiatre B. Cyrulnik

    4. – Philippe Meirieu.

















Résultats: 1a - 2b - 3c - 4c - 5b - 6a - 7b - 8b - 9a -




1taper yahoo ou google:homeschooling.

2Méthode globale: on la dit globale parce qu’elle préconise la reconnaissance et le savoir lire du mot en entier. Elle traite les unités lisibles, telles qu’elles sont sans analyse ni synthèse. Méthode qui n’est plus guère pratiquée.

320 .Dictionnaire encyclopédique de l’Education.

4Concept clé de Freinet, développé dans: Pour une école du peuple: ce n’est pas le jeu qui est naturel à l’enfant, c’est le travail. Ed. Maspéro. 1970.p.165.

6www.icem-freinet.info/ Rue Sarrazin 44 000 Nantes.

7Michel Serres. Académie Française- Auteur de Variations sur le corps Ed. Le Pommier-Fayard 1999 p.102 à 104

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