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Système éducatif français : base de données, informations, analyses de questions d’actualité. Système éducatif français : base de données, informations, analyses de questions d’actualité.

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Chapitre 2 : Le coût de l’ Éducation (source MEN-DPD).Décentralisation et déconcentration..20/05/2015 -pour 15 millions d’élèves et d’étudiants.

Budget de l’Education nationale. Année 2012/13

Le coût de l’Éducation en France en 2012 s’élève à 139,7 milliards € - métropole+DOM+TOM. Cet effort représente 6,9% du produit intérieur brut (PIB). La dépense moyenne pour un élève du premier degré est de 5800€ - pour un collégien 8300 €- pour un lycéen : 11 830 € dont 15 000 € pour un élève de prépapour un

lycéen professionnel : 11430 € et pour un étudiant 9680 €.

La moyenne du PIB (hors formation continue) des pays de l’OCDE est de 6,3% La France se classe au 4e

rang de ces pays . La devancent la Suède, les USA, le Royaume Uni, et le Finlande..

D’où viennent ces crédits?:

Budget de l’éducation nationale84,7 MCollectivités territoriales:26,9 M€

Ménages :9,8 M€ entreprises:8,4 M € - Autres administrations :6 M€

Autres 3,9 M€

Répartition des dépenses selon la nature : salaires, charges et pensions : 73,1

investissement: 8,5%autres dépenses de fonctionnement : 18,4%

Réflexions sur le budget de l’Éducation nationale: ..

Si toutes les nations reconnaissent l’intérêt de l’éducation, certaines, comme la France, l’ont placée en tête de leurs dépenses. C’est un bon calcul car tout le monde reconnaît que le coût des échecs, de l’ignorance, de l’illettrisme, de l’analphabétisme est énorme. En 2003 les députés de l’UMP constataient qu’elle coûtait 2 fois plus cher qu’en 1974 pour une efficacité discutable et pour eux les résultats n’étaient pas à la hauteur des dépenses consenties.

Depuis 10 ans, disent-ils, l’augmentation du recrutement des personnels est en ascension constante, la diminution des élèves est constante elle-aussi et les résultats de l’école stagnent alors que s’aggravent les inégalités sociales entre enfants. Pour eux plus le système est devenu improductif et inefficace, plus son coût a augmenté. Ils sont nombreux à penser que le budget de l’éducation nationale a atteint des niveaux records sans bénéfices tangibles. On lit entre les lignes que c’est l’exigence de rentabilité que certains hommes politiques attendent de l’école. ..mais est-ce le premier critère de qualité, d’humanisme?.

M J.Y.Chamard, rapporteur de la commission des finances, a la conviction qu’il faut passer d’une culture des moyens à une culture des résultats. La logique des moyens n’est donc pas fiable puisqu’au tableau d’honneur de l’OCDE la France est dépassée par des pays qui dépensent plus et aussi par des pays qui dépensent moins pour leur système scolaire… En pourcentage du total des dépenses publiques, les dépenses d’éducation sont en France de 11%. (L’Allemagne qui est dernière soit 3 places après la France, dans le classement OCDE, atteindrait 9,7% et aux premières places on trouve la Nouvelle-Zélande avec 22,6 %, le Chili 18,2%, Les USA 15,2%.)

Pour mieux comprendre les problèmes du supérieur il convient de tenir compte de l’article de Martine Laronche (Le Monde du 30/07/05) sur les frais d’inscription et le sous-investissement des Universités.

Elle porte à notre connaissance qu’un élève du secondaire coûte 36% de plus en France que dans la moyenne des pays de l’OCDE alors qu’un élève de l’enseignement supérieur coûte 11% de moins en France.

La répartition des dépenses nous a permis de mesurer les coûts très élevés des salaires, charges et pensions. A eux seuls ils absorbent 82% du budget du MEN qui n’est lui-même qu’une partie du budget de la nation où d’autres charges lourdes obèrent les autres chapitres budgétaires: investissements et fonctionnement en général, au point d’en arriver à parler de régionalisation encore plus importante de l’Education nationale. Le budget de l’Etat est la concrétisation de la politique gouvernementale et recouvre différentes fonctions : économique, éducative, productive (l’Etat produit et vend des services), sociale, et non marchande (justice, police, armée, culture, sports). Les recettes du budget de l’Etat proviennent de la fiscalité directe ou indirecte (impôts et taxes) et d’emprunts. Alors que tous les Français sont d’accord pour dire que le contribuable est trop ponctionné, les revendications légitimes certes - portent en priorité sur l’augmentation des salaires et l’Etat est le premier employeur du pays. La quadrature du cercle!

Les dépenses de l’Éducation ( 25% du budget de l’État) sont l’équivalent des recettes de l’impôt sur le revenu. Aucun doute cependant : les crédits accordés à l’Education Nationale représentent indéniablement un des meilleurs investissements aux progrès sociaux, culturels, économiques, productifs du pays. Il est exact de dire que l’Éducation a un coût élevé mais on se doit d’être juste et de reconnaître qu’elle produit et qu’elle rapporte beaucoup. En premier lieu les 1 181 940 personnels - 4,5% de la population active - (73% sont des femmes) ne font pas que recevoir de l’argent de l’État. Ils participent à la consommation nationale et rendent à leur employeur (l’État) une certaine somme sous forme d’impôts sur leurs revenus et - ce qui est inestimable et difficilement chiffrable - ils forment des individus qui deviendront, à tous les niveaux, les moteurs de la gestion politique, sociale, sanitaire et les inspirateurs de notre économie, de notre industrie, de notre culture d’aujourd’hui et de demain. L’Éducation est avec la Recherche ce qui conditionne l’avenir social et économique d’un pays.

Dans tout le pays l’école tient une place capitale pour ce qui est des constructions, des restructurations, de la maintenance des bâtiments scolaires. Le bâtiment lui doit une grande partie de ses revenus! Autres consommations de produits et de services de l’école: les transports (quotidiens, pour se rendre dans les établissements ou occasionnels : sorties culturelles ou sportives et voyages à l’étranger…) entreprises de restauration ou fabrication de repas sur place matériels et équipements de tous ordres : mobiliers des salles, équipement en informatique et en bureautique, machines dans des ateliers fabrique de livres création d’entreprises de cours particuliers scolaires ou de loisirs. Sans oublier pour le commerce la place que tiennent les fournitures scolaires durant toute l’année ! L’école crée donc pour l’État de nombreuses sources de revenus sous forme d’impôts ou de taxes qui proviennent de particuliers, d’entreprises qui travaillent pour elle. Elle n’est pas ingrate et l’État ne prête pas à fonds perdus !

C’est parce que l’éducation - préoccupation majeure des Français - coûte cher qu’on doit la considérer comme le bien de tous. Elle ne saurait être , en aucun cas, la propriété d’une quelconque catégorie sociale ou administrative, religieuse voire politique. Pour nous elle ne peut exister , dans une nation aussi démocratique que la nôtre, que dans la mesure où toutes ses composantes travaillent en synergie. C’est un bien commun que chacun avec ses convictions (de laïcité particulièrement) veut préserver de toute mainmise autre que celle de l’État.

Le vote par le Parlement du budget de l’éducation est un acte majeur, c’est en effet dans le budget qu’un gouvernement affirme sa politique pour le présent et l’avenir de nos enfants. Lorsque Jack Lang dans Libé du 1/09/04 (article de E.Davidenkoff) s’explique au sujet des coupes budgétaires du gouvernement, il va jusqu’à parler d’une casse sans précédent du service public d’éducation. Au journaliste qui lui demande si seule compte la question des moyens il répond : mais derrière les moyens, il y a un projet de société:une école de l’excellence et de l’égalité des chances.

Le premier ministre, D.de Villepin déclarait en 2006 que l’égalité des chances portée par l’école moyen privilégié de l’ascenseur social devrait être érigée en cause nationale.


■ ■ Lecture conseillée : à la fin du chapitre 4a de ce site lire le sous/chapitre : Le ministre X.Darcos utilise des chiffres incomplets, souvent fallacieux, qui servent,pour ses réformes, de slogans mobilisateurs de l'opinion.04/07/2008N

Ph.Meirieu répond à la question d'une journaliste de Sud-ouest : doit-on parler d'obligation de résultat de la part du corps enseignant?.

À la journaliste de Sud-Ouest (édition du 03/09/07)qui lui demandait si on pouvait parler d'obligation de résultat de la part du corps enseignant Ph.Meirieu a répondu : - non, c'est impossible. Les professeurs comme les médecins travaillent avec du matériau humain (nous avons consacré un sous/chapitre à ce thème au chapitre 4a).

L'école n'est pas une entreprise où l'on fabrique des objets mais une institution où l'on accompagne des personnes. Il a poursuivi en disant que ce qui doit être obligatoire c'est l'obligation des moyens. Il faut aussi, a-t-il dit, viser une meilleure performance du système éducatif et il se dit très agacé de voir que la notion de résultat reste toujours très liée à celle de note. L'école doit certes assurer la transmission des savoirs traditionnels mais cette notion doit aussi intégrer la prise d'autonomie, le développement de la pensée créatrice et l'initiative citoyenne.

Déclaration du ministre de l'Education nationale , X.Darcos , de retour au ministère après l'élection de N.Sarkozy.

À un journaliste du Monde (le 01/06/07)qui lui demandait s'il était d'accord quand on disait que l'école n'était ni de droite ni de gauche, X.Darcos a répondu : oui. Il y a plus de consensus que je ne le pensais mais certains préjugés demeurent : vous êtes de droite vous voulez faire le grand marché libéral de l'école!.Personne ne veut faire cela mais il existe d'autres réponses politiques aux problèmes de l'école que l'injection continuelle et massive de moyens.

Est-ce à dire que les réformes promises comme la revalorisation des carrières, l'augmentation du pouvoir d'achat des enseignants, les gains de productivité (avec leurs rectifications structurelles), la mise en acte du slogan : travailler plus pour gagner plus , même la suppression de la carte scolaire (maintien des crédits aux établissements qui perdront des élèves et augmentation des dépenses pour les collectivités territoriales: routes, transports modifiés voire constructions ou restructurations de bâtiments)pourraient se faire sans crédits supplémentaires?....

Novembre 2010 : l'Union Européenne veut donner la priorité à l'Education.

Chiffres : Androulla Vassiliou, commissaire européenne chargée de l'Enseignement , de la culture, lance avec la Commission européenne l'initiative ''jeunesse en mouvement ''pour apporter une solution aux problèmes rencontrés par les jeunes dans les domaines de l'enseignement.

Sur quels chiffres s'appuie-t-elle? -

Dans l'UE le chômage des jeunes s'élève actuellement à plus de 20% -Moins d'un tiers de jeunes Européens accomplissement des études supérieures, alors qu'ils sont 40% aux USA et 50% au Japon..Environ 15% des jeunes quittent l'école prématurément en ayant acquis au mieux de simples qualifications de base. Or l'économie européenne de 2020 aura besoin de qualifications élevées pour au moins 35% des emplois et de qualifications moyennes pour 50% des emplois.

Objectifs ambitieux de l'UE en matière d'Education,objectifs crédibles et réalistes:

- ramener la proportion des décrochages scolaires au dessous de 10%

- veiller qu'au moins 40% des jeunes accomplissent des études supérieures ou une formation professionnelle de niveau équivalent.

Le dernier rapport de l'OCDE montre que les gouvernements qui investissent à bon escient dans. l'enseignement supérieur en récoltent les fruits sous la forme d'une croissance économique plus forte. Pour la Commissaire européenne l'UE va prendre un ensemble de mesures destinées à aider nos systèmes d'enseignement, à donner aux jeunes européens des qualifications pertinentes , à améliorer la qualité de l'enseignement supérieur, à encourager les jeunes à étudier et à se former à l'étranger et à faciliter leur transition vers le marché de l'emploi.

L'UE va également engager une consultation publique sur l'avenir (l'après-2013) des programmes en faveur de l'enseignement, de la formation et de la mobilité. ''Un observatoire européen de postes vacants ''va être créé pour informer les jeunes et les conseiller à l'emploi sur les postes vacants en Europe et les compétences recherchées. Un '' passeport européen des compétences ''permettra de comparer plus facilement l'expérience acquise par les jeunes dans plusieurs pays.

L'une des principales difficultés consistera à mettre en oeuvre ces mesures en période d'austérité. L'aide de l'UE est indispensable pour donner à des millions de jeunes européens l'occasion d'étudier, de se former et de travailler à l'étranger. Le programme Erasmus , a donné la possibilité à des millions d'étudiants à travers l'Europe d'étudier à l'étranger et d'y perfectionner leurs compétences universitaires, sociales, personnelles et linguistiques.

''Nous amorcerons bientôt un débat délicat sur les dépenses prioritaires de l'Union au cours de la nouvelle décennie. Si nous voulons réellement concrétiser les ambitions de la Stratégie Europe 2020 il nous faudra faire des choix difficiles. En cette période de crise, plus encore qu'auparavant, l'éducation doit rester notre

priorité.''

Le budget de l'Education 2013-Augmentation du budget pour permettre au Président Hollande de tenir ses engagements.

Les engagements du Président de la République en faveur de l'accompagnement des élèves sont mis en oeuvre . Le budget de fonctionnement et d'intervention augmente de 130 millions d'euros en 2013. Cela représente un véritable effort de maîtrise puisque certaines dépenses augmentent spontanément : masse salariale qui progresse mécaniquement du fait de la hausse du SMIC. Ce budget comporte également des dépenses obligatoires3,9 Md d'euros (bourses, fonds sociaux, forfait d'externat, crédits pédagogiques...) Le choix a été fait de maintenir intégralement, voire d'augmenter, les crédits dédiés à l'accompagnement des élèves particulièrement ceux en situation d'handicap et des moyens ont été par ailleurs dégagés pour financer de nouveaux dispositifs comme création d'emplois d'avenir professeur (31 millions d'euros) et le financement du numérique (10 millions d'euros).

Le budget de l'Education qui doit donner à l'école les moyens de sa refondations'élève à 62,7 milliards d'euros et il progresse de +2,92 en 2013, de + 6,93 d'ici 2015. En 2013 ce budget permet d'ouvrir 43 000 postes de concours externes, ce qui correspond à la création de + 11 476 équivalents temps plein (ETP) . Du fait de redéploiements liés à la réforme de la formation initiale, la création nette est de + 8781 ETP. À ces emplois enseignants s'ajoute donc la création de 500 emplois non enseignants,ce qui porte le schéma d'emploi total à + 8 781 ETP. Par ailleurs , 6 000 emplois d'avenir professeur sont créés en 2013.


Répartition des crédits par programme (en millions d'euros).

enseignement scolaire public 2e degré30 402 (millions € )

enseignement scolaire public 1er degré - 18 863 (millions)

enseignement scolaire privé premier et second degrés. - 7 081 (millions €)

vie de l'élève - 4 188 (millions

soutien de la politique de l'Education nationale - 2 150 (millons €)

Le lycée en chiffres à la rentrée 2008

Il y avait à la rentrée 2012 : - 1 446 866 lycéens dans 2 630 lycées d'enseignement général et technologique . - 703 090 élèves sont inscrits dans les 1 672 lycées professionnels.

Répartition -: -317 070 élèves en terminale : L (littéraire : 52 845) en ES (économique et sociale :105 690) en S (Scientifique :158 535) et 158 000 dans les séries technologiques.


Des chiffres officiels pour la rentrée 2012/13.

Près de 12 672 900 élèves inscrits: - 10 089 200 ( 1ier et second degrés dans le public) – 6 718 900 écoliers

3 312 300 (collégiens et Segpa)- 1 452 200 lycéens (second cycle général et technologique) – 657 500 lycéens professionnels – 220 300 Apprentis – 311 700 autres élèves agriculture et scolarisation établissements santé.


Personnels : exerçant en écoles, collèges, lycées et CNED : 1 1019 100 Enseignants : 841 700 dont 705 400 dans le public – Non enseignants (établissement publics) : 177 400 Personnel administratif : 24 100

Parmi ces enseignants 50% exercent dans le second degré , 37% dans le premier degré et 8% dans le supérieur. (L’Éducation nationale est l’entreprise qui emploie le plus de personnels au monde )

Nombre d'écoles et d'établissements du second degré :

64 300 dont public: 55 600- dont écoles : 52 900 - dont collèges 7 100dont lycées professionnels 1 600 dont autres lycées y compris polyvalents 2 700


Les Etudiants : A la rentrée 2012 on compte 2 452 500 étudiants (BTS-STS- IUT Prépas- Ecoles (publiques ou privées)Facs....). 1 562 500 étudiants rentrent à la fac . Il y aurait dans l'enseignement supérieur 150 000 personnels (enseignants et non enseignants ).


Nous avons constaté aussi que les pourcentages d'élèves public/privé varient peu d'une année à l'autre.On compte 17,6% d'élèves dans le privé et 82,4 % dans le public.

Âge moyen d'un professeur (tous niveaux confondus) : 41,7 ans

9,8% des enseignants travaillent à temps partiel.

66% des professeurs sont des femmes. Elles sont surreprésentées dans le primaire : 81,3%

Les professeurs de lettres sont les plus nombreux : 59 409

1960 € net par mois. C'est le salaire moyen d'un enseignant à mi-carrière (au bout de 15 ans). En 2008, l'OCDE publiait des statistiques qui démontraient que la France se distinguait des 29 autres pays de l'OCDE et de ceux de la l'Union européenne par des salaires d'enseignants clairement plus bas que la moyenne en début et en milieu de carrière, mais dans la moyenne en fin de carrière.


Dépense moyenne par habitant en euros : - 2130 €


Dépense moyenne par élève en euros (élève ou apprenti scolarisé dans le premier ou second degré) : - 7 700€


Derniers chiffres en 2013 : on a pu lire dans le Monde '' aujourd'hui , le coût d'un élève de classe préparatoire (CPGE)est de 15 000€ annuels, celui d'un collégien 8 300€ et d'un écolier 5 800€

Effectifs, en 2005/06, de tous les fonctionnaires en France, nombre de retraités , salaires .31/07/07N

En 2005 la France comptait 5 118 000 fonctionnaires dont 2 553 000 dans l'administration d'Etat et

1 573 000 dans les collectivités territoriales et 992 000 dans les hôpitaux et établissements de soins.Il faut y ajouter 58 000 personnes qui bénéficient d'emplois aidés. En 20 ans avec les lois de décentralisation et les nouvelles compétences , la fonction publique territoriale a absorbé 55% des créations d'emplois. La fonctionn publique représente 21% des salariés.

Avec 1 211 000 fonctionnaires dont plus de 800 000 enseignants, l'Education nationale est le premier employeur mais une partie de ses agents techniques et administratifs ont été transférés aux départements et aux régions. 420 000 personnes sont à la défense et aux anciens combattants 204 000 au ministère de l'économie et des finances 177 455 à l'Intérieur 128 200 à l'équipement(où les compétences ont été décentralisées).

Salaires :- cadres et catégorie A, primes comprises, ont un salaire moyen annuel de 30 791 €.Les professions intermédiaires touchent en moyenne 23 957 € et les employés -ouvriers 18 657 €.En 2005 l'Etat a versé 1 468 000 pensions civiles et 566 256 pensions militaires.

Jusqu'en 2015 le gouvernement table sur 70 000 départs à la retraite par an dans l'administration.

La masse salariale de la fonction publique d'Etat s'élevait en 2006 à 85 millions d'euros soit 44,4% des dépenses du budget de l'Etat.

Sur la période 2008/2013, 150 000 agents de la fonction publique non remplacés.07/03/2011N.

Dans une note de synthèse de Juin 2010, le Conseil de modernisation des politiques publiques affirme que la première phase de la révision générale des politiques publiques (RGPP) a permis d'afficher à la mi-2008 des  économies de l'ordre de 7 milliards d'euros. L'objectif de la deuxième phase qui se poursuit jusqu'en 2013 est d'économiser 10 milliards d'euros supplémentaires.


Sur l'ensemble de la période 2008/2013 près de 150 000 agents n'auront pas été remplacés, c'est-à dire 7% de la fonction publique de l'Etat.

Un sondage à la rentrée 2009.

Deux tiers des Français (63%) estiment qu'il est plus difficile de réussir l'éducation de ses enfants aujourd'hui qu'il y a 30 ans, selon un sondage réalisé pour l'hebdomadaire '' Le pèlerin'' et l'association de parents d'élèves de l'enseignement libre (Apel), 6% estiment que c'est plus facile et 28% ni plus facile ni plus difficile.

Le rapport de la Cour des Comptes présenté le 12 mai 2010 pointe les défaillances de notre système scolaire qui accroît les inégalités et produit de l'échec. Un constat sévère.29/05/2010

Ce rapport www.ccomptes.fr ( 2 ans d'auditions et d'enquêtés dans 6 académies) au dire de Jean Picq (président de la 3ième chambre) précise avant tout que le travail des enseignants n'est pas en cause et que le rapport n'est pas là pour stigmatiser les uns ou les autres.;;; (Sud-ouest du 13/05/2010). Il faut cependant reconnaître qu'il ne peut qu'accroître le découragement du monde enseignant..

On y apprend que l'Education nationale n'assure pas la réussite de tous les élèves et la France est le pays de l'OCDE où le retard scolaire à 15 ans est le plus important, dix fois plus qu'au Japon, en Grande-Bretagne ou en Suède. Et cela malgré les moyens financiers et humains qui lui sont consacrés. Avec ses dix millions d'élèves, 730000 enseignants, un budget de près de 53 milliards d'euros, soit 3,9 % de notre PIB, l'enseignement public se situe dans la moyenne. Mais lorsque l'on rapporte les dépenses par élève les comparaisons internationales montrent que les systèmes les plus performants, comme la Finlande (ce cas que nous avons étudié dans ce site n'est pas probant car peu comparable avec la France :population, immigration très différentes...) ou le Japon figurent parmi les moins coûteux. La France est également au premier rang pour le total des heures d'enseignement ( près de 12h de cours de plus que ses homologues étrangers) alors que les pays qui obtiennent les meilleurs résultats sont ceux où il y a le moins d'heures de cours.(mais que deviennent ces élèves dans l'enseignement supérieur?).

Pour la Cour des Comptes nos difficultés ne viennent pas des moyens financiers disponibles mais bien de l'inadaptation du système éducatif qui n'est pas suffisamment orienté vers les besoins des élèves. Le ministère de l'Éducation nationale privilégie une gestion uniforme des établissements et des personnels plutôt que d'adapter les missions des enseignants et l'organisation administrative aux publics dont il a la charge .Pour le président Migaud '' les emplois du temps sont d'abord liés aux voeux des enseignants et non aux besoins des élèves ou aux capacités des élèves.''(l'élève serait l'oublié des emplois du temps). Notre système éducatif pour les magistrats reste trop centralisé, bourré de contradictions et uniforme, bref tout sauf adapté aux besoins des élèves et à leurs différences.


L'organisation de l'enseignement scolaire ne permet donc pas de réduire les inégalités malgré tous les efforts entrepris depuis des années. 20% des élèves restent en grande difficulté scolaire, l'écart entre les bons élèves et les élèves en difficulté ne cesse de croître. En 2008 78,4% des lycéens provenant de catégories sociales favorisées ont obtenu le bac contre 18% de ceux des milieux défavorisés ( ouvriers, inactifs, employés). Un jeune sur 5 ne maîtrise pas la lecture et un sur six quitte l'école sans diplôme? Pour la Cour le système est à revoir d'urgence en s'appuyant sur les enseignants '' à ce jour eux-mêmes victimes d'une organisation qui ne leur permet pas de répondre aux enjeux..''

Il demeure également des grands écarts de réussite entre établissements, et si la France est la championne des redoublements (40% des élèves de 15 ans ont redoublé au moins une fois) ceux-ci s'avèrent inefficaces et coûteux ( 2 milliards d'euros par an). ...Il n'y a pas une fatalité française , il y a en revanche une mauvaise organisation de l'école .

La Cour des Comptes demande d'en repenser la gestion d'ensemble. Parmi les recommandations , elle propose - de revoir les rythmes scolaires des élèves en difficulté, de définir un cadre réglementaire pour l'affectation des enseignants (trop de bureaucratie dans les répartitions des profs), - de confier aux équipes pédagogiques les moyens d'accompagnement personnalisé - de différencier les moyens en fonction des établissements. - de revoir de plus près le très coûteux problème des redoublements (coût : 2 milliards d'euros!)et inégalitaire : 34,1% des enfants de chômeurs affichent un retard dès le primaire contre 4,4% des enfants de cadres). - de reconsidérer le traitement des dispositifs spéciaux d'aide en''dehors de la classe'' dispositifs qu'elle compte au nombre de dix au moins , véritable millefeuille constitué au fil des ans , dont aucun des composants n'a jamais été vraiment évalué comme les PPRE instaurés en 2005. La Cour comprend mal comment fonctionnent ces plans d'aides individualisés : 8,5% seulement des collégiens en bénéficient alors qu'un élève su deux est confronté à des difficultés scolaires.

Mai pour bien comprendre les différences qui existent entre les enseignements au sein de l'OCDE ,il faudrait que les lecteurs disposent de tous les éléments de chaque pays (et ils sont nombreux!). Et là ce n'est pas demain la veille...

Un rapport parlementaire -mission d'évaluation des contrôles- (MEC) se prononce contre la gratuité des lycées français à l'étranger. Motifs : son iniquité et son coût pour l'É

En 2007 le président Sarkozy s'était engagé à rendre gratuite la scolarité de tous les enfants inscrits dans les écoles françaises de Rabat, Londres ou Newyork très appréciées des stars du show-biz et des grands patrons du CAC 40. Un cadeau entré en vigueur à la rentrée 2007 et d'autant plus généreux que les frais de scolarité des quelque 240 établissements répartis dans 131 pays sont souvent élevés (plus de 15 000€ par an à Newyork, par exemple) et que cette gratuité est accordée sans aucun plafonnement des revenus et sans payer d'impôt en France..


Une étude récente montrait que des familles gagnant entre 500 000 et 2M€ par an bénéficiaient de cette fameuse PEC (prise en charge ) par l'État . Certains députés , comme le rapporteur Hervé Féron, dénoncent l'absurdité d'une mesure qui bénéficie aux enfants de salariés mais pas aux enfants de fonctionnaires . Face à l'explosion financière annoncée si ce dispositif aujourd'hui appliqué dans les seuls lycées était étendu , comme le souhaitant le chef de l'État, au primaire et au secondaire, mais aussi face aux nombreuses critiques portant sur l'injustice de ce système ,une mission d'évaluation et de contrôle dépendant de la Commission des finances de l'Assemblée s'est donc penchée sur le sujet.


Voici les principaux points du rapport : - un coût financier exponentiel : en 2010 déjà ''103,30 M€'' pour un dispositif ne s'adressant qu'aux secondes,premières et terminales. On atteindrait 177millions en 2013 et si la gratuité était généralisée pour les 82 000 élèves français la facture serait de 700M€! ce qui est incompatible avec l'équilibre des finances publiques. - un effet d'aubaine pour les entreprises :au fur et à masure que le dispositif a été connu les entreprises se sont désengagées d'une charge qui leur revenait avant. Une ancienne charge privée est donc assumée par le contribuable français. Les élèves autochtones évincés : la gratuité ne profitant qu'aux seuls français, les demandes des familles françaises explosent , entraînant de facto une éviction des élèves étrangers , faute de places en nombre suffisant. En 3 ans , au Maroc, le nombre d'élèves français a crû de 10%, tandis que la part des Marocains baissait de 4,5%.


Pour le député socialiste H.Féron il s'agit là d'un minibouclier fiscal pour les plus riches. D'après lui : Elus, parents d'élèves, enseignants, voire certains directeurs de lycée, sont unanimes : non seulement ils ne voient pas la logique du système mais aussi tous pointent les effets pervers qui apparaissent au fur et à mesure du déploiement de cette mesure. Pour les parlementaires il faut supprimer le système .L'argent utilisé permettrait d'augmenter le nombre de bourses, de rénover les bâtiments souvent dégradés et aussi de renflouer le réseau de l'agence pour l'enseignement du Français à l'étranger. ( extrait d'Aujourd'hui du 29/06/10)

Résultats de l’enquête sollicitée auprès du CREDOC par l’UNAPEL (Union nationale des parents de l’enseignement libre).


Les parents choisissent l’enseignement privé religieux pour leur enfant pour :

Un bon encadrement

81 %

L’épanouissement de l’enfant

76 %

La transmission des valeurs morales

67 %

La qualité du niveau

58%

L’adaptation de l’enfant à l’école

55 %

La fréquence des liens avec les enseignants

47 %

Parce qu’ils ne sont pas satisfaits de l’enseignement public

33 %

La proximité du domicile

29 %

La motivation religieuse

14 %

Contrairement aux années 80 la religion est de loin en fin de classement

(d‘après Libération du 29/04/05)

3 %seulement des parents se disent peu ou pas satisfaitsde l’enseignement privé.

Enseignement catholique, établissements: http://www.scolanet.org et http://www.unetp.org pour le technique

et le professionnel.

Août 2005 : enquête de la Sofres sur le fonctionnement du public.


Même si l’enseignement à l’école primaire et maternelle est bien perçu par la population, le pays estime , à une faible majorité (51contre 48%) cependant, que l’école ne correspond pas à leurs attentes au collège, au lycée et à la fac. Notons que le taux de mécontents atteignait 42% en 2001. Le mécontentement grandit donc nettement.

57% des sondés considèrent que le niveau des élèves s’est dégradé 25% qu’il est resté à peu près le même 16% qu’il s’est amélioré et 2% sont sans opinion. Il faut préciser qu’à la question selon vous, qu’est-ce que l’école doit apporter en priorité aux enfants ? les réponses ont été: 25% le minimum de connaissances et une bonne culture générale 26% une préparation à la vie professionnelle. 23%leur apprendre à vivre en société. 15% développer leur esprit critique, leur autonomie.

À la question : en ce qui concerne l’école quel est, parmi les domaines suivants, celui dont l’école doit s’occuper en priorité ? Réponses: - 24%le soutien aux élèves en difficulté.- 23% sécurité dans les établissements. 20% le nombre d’élèves par classe. 11% les effectifs des enseignants.

- 8% la revalorisation du métier d’enseignant. 7% la relation parents enseignants. -


Education et formation n°69 a présenté une étude comparative entre le public et le privé en prenant en compte le poids du milieu social

Quelques chiffres bruts de la DEP pour le 2d degré.

Enseignement

Public

Privé

Parents à la situation

Très favorisée

18,7 %

29 %

Moyennement favorisée

25,2%

28,9%

Défavorisée

40,5 %

26,7%

Résultats au Bac après

une scolarité complète


59,1%


70,3%

Sorties sans diplômes

11,5%

4,7%


Pour la DEP (direction de l’évaluation et de la prospective) du MEN "toutes choses égales par ailleurs", en tenant compte du niveau social, le public obtient quasiment les mêmes résultats que le privé.

À titre purement informatif on a appris que 100% des Polytechniciens et des Normaliens sortent de l’enseignement public.

Reconnaissons que les prépas sont quasi exclusivement dans le public.

La grande différence entre le public et le privé se situe dans le fait que le public reçoit obligatoirement la quasi totalité des élèves de familles en difficulté comme dans la ceinture parisienne - les immigrés handicapés par la méconnaissance de la langue française. On ne peut s’empêcher de faire le parallèle entre l’hôpital et l’enseignement public. Beaucoup de SDF, de personnes âgées vont se faire soigner dans les hôpitaux et n’en partent pas car il n’y a pas de familles, de structures (ou elles ne peuvent pas payer) pour les recevoir. Plus que jamais l’hôpital devient un hospice pour un bon pourcentage de malades qui prennent les lits d’autres malades parce qu’on ne peut pas les mettre ailleurs.. L’hôpital, l’école, 2 miroirs d’une société malade Des personnels de l’enseignement public, des hôpitaux, accueillent donc des malheureux, des indigents, des défavorisés, des malchanceux et s’efforcent ce qui est remarquable de les aider avec beaucoup de dévouement et de générosité. Des lycées (privés généralement) aux brillants résultats au bac sont loin d'être les meilleurs pour leur capacité à accompagner les élèves pendant leur scolarité.

On ne peut pas passer sous silence ce lycée de Bordeaux il y en a d'autres en France - qui a obtenu les moins bons résultats : qui sait que ce lycée de l'agglomération bordelaise accueille en classe de première 38% d'élèves qui n'y ont pas suivi une seconde?? Sachons encore, pour bien comprendre ces résultats, que ce lycée a le taux de catégorie sociale défavorisée le plus élevé de l'académie et qu'il est celui qui permet le plus à des familles dont les enfants ne savent plus quoi faire d'avoir une chance?

Il reste à l’école publique à ne pas baisser les bras et à pratiquer la discrimination positive telle que l’entend Philippe Meirieu (Le Figaro littéraire du 29/09/05 p.6) : la discrimination positive consiste à identifier les gens à partir de leur provenance et à organiser la concurrence entre exclus, Dans l’état actuel des choses,on attribue des aides dans les territoires sinistrés... Une forme de barbarie est à nos portes. Pour l’endiguer renforçons les trois fondamentaux : - la maîtrise de la langue française, l’histoire de France enseignée chronologiquement, mais aussi l’histoire de toutes les disciplines comme les mathématiques …enfin, la culture scientifique et industrielle. Nous vivons dans un monde technicisé que l’on ne saurait décrypter sans ce type d’enseignement.


Actuellement la cohabitation existe entre public et privé. La hache de guerre est bien enterrée mais…


Le point de vue de l’Inspection générale devant la fuite vers le privé dans l’académie de Lille.

En affirmant que les résultats de l’académie de Lille se détérioraient depuis 1999-2000, l’Inspection générale a essayé de cerner au plus près le problème (in Le Figaro du 16/10/06)..Elle a reconnu de prime abord que 60% des collèges publics comptaient au moins 60% d’élèves issus de milieux défavorisés avec de lourdes difficultés sociales. Mais le rapport souligne que ces difficultés ne suffisent pas à expliquer les faibles performances scolaires de l’académie d’autant plus qu’à difficulté sociale égale les performances des collèges privés sont en moyenne supérieures à celles des collèges publics à quelques exceptions près.[assertion qui, d’après nous, résisterait difficilement à certains chiffres].Toujours est-il que le rapportqui ne peut être qu’objectifdit que la fuite vers le privé s’accélère au niveau du collège.

Les inspecteurs généraux pensent que le privé maintient plus fermement les valeurs traditionnelles de l’école : travail, exigence, respect et que la relation avec les familles est différente et que la confiance en l’école est plus établie que dans le public. Ils déclarent que les établissements privés continuent d’exiger des élèves beaucoup de travail personnel suivi et noté (exercices, devoirs surveillés,bacs blancs).Pour eux la recette est simple mais disent-ils- dans beaucoup d’établissements publics les enseignants, souvent les premiers à déplorer le manque de travail personnel des élèves ne pensent pas qu’il leur revient de les accompagner dans cet effort…

La mission a confirmé ce que les inspecteurs dacadémie relèvent régulièrement le renoncement total aux devoirs à la maison ou l’absence de cohésion au sein des équipes pédagogiques. C’est pour elle le cercle vicieux de faibles attentes et de faibles résultats, y compris dans des environnements favorisés.

L’article parle d’enseignants et de chefs d’établissements qui portent un regard désabusé sur leurs élèves…et pour rester dans la morosité ambiante, dans le désenchantement, on pouvait lire dans le presse que les élèves corses n’étaient pas motivés et que les résultats scolaires là aussi étaient assez médiocres comparés au coût élevé de l’éducation. Devant ce tableau démoralisant nous ne voulons pas croire que la plupart des enseignants du Nord sont découragés, blasés, indifférents. Nous pensons au contraire que la majorité , face à des problèmes réels et difficiles, savent et sauront faire face en travaillant en équipes car nombreux sont ceux qui aiment les enfants.

En 2017 on constate que l'enseignement catholique attire de plus en plus – surtout en collège.Pourquoi?

D'après le Sud-Ouest du 16/01/2017 le nombre d'élèves inscrits dans les collèges catholiques augmente avec constance. L'établissement pris pour exemple est celui de l'ensemble scolaire Sainte-Marie -Bastide à Bordeaux. Le directeur actuel a pris ses fonctions en 2012 et il y avait alors 2030 élèves ,BTS compris. Maintenant il y en a 2224. L'ancrage catholique est pourtant loin d'être manifeste : invitations à rejoindre l'aumônerie...une heure de cours de religion par semaine pas obligatoire...les enseignants ne sont pas forcément catholiques. Quant aux enfants , toutes les confessions ne sont pas représentées, il y a beaucoup de non-croyants.

Accompagnement : - la scolarité coûte 80 euros par mois sur 10 mois pour le collège. Le proviseur dit qu'il y a un facteur démographique pour cette augmentation mais il ajoute que ce n'est pas l'unique explication. '' les parents adhèrent à notre projet éducatif, ils sentent un accompagnement, une proximité. …..il est rare qu'un enfant fasse toute sa scolarité dans le privé...l'enseignement catholique , qui dans les années 1990 se sentait fragile a fait sa réforme, il s'est ouvert et a innové.''

Dans le quartier l'attractivité de Sainte-Marie-Bastide préoccupe certains habitants.Le représentant des parents d'élèves FCPE dit :'' je n'ai rien contre Sainte-Marie-Bastide .Ce qui me dérange c'est que certains parents , notamment des classes moyennes, se détournent de notre collège public sur la base , uniquement , d'idées reçues , infondées. Pour le secrétaire général du Comité de l'enseignement catholique ''la demande qu'expriment les familles venant vers nos établissements , c'est l'accompagnement , l'encadrement.

Qu'en pense la sénatrice (PS) Françoise Cartron? : ''ces mouvements ne sont pas massifs, mais il y a une tendance , surtout dans les quartiers difficiles , sur laquelle il faut s'interroger nous dit l'ancienne directrice d'école publique. On voit bien, globalement , que la mixité sociale perd du terrain.Ce n'est pas bon pour l'éducation, pas bon pour les enfants, qui apprennent autant de leurs pairs que de leurs enseignants : ils gagnent à évoluer avec d'autres classes sociales. '' Pour la sénatrice , '' l'Education nationale a une forte responsabilité dans cette situation. Le privé a su évoluer, faire bouger les lignes. Dans ces collèges , il y a un projet , auquel les profs et les parents adhèrent. Dans le public , la moindre réforme suscite une levée de boucliers. On a eu un discours très négatif sur la réforme du collège alors que le privé s'est bien saisi de ces nouveaus outils d'autant que ces établissements pratiquent l'interdisciplinarité depuis des années. Autre point préjudiciable : les absences non remplacées.

Les principales tendances - dans les collèges : 21,9% des collégiens sont scolarisés, cette année, dans le privé sur un total de 3,3 millions. C'est en sixième que la part des collégiens est la plus élevée et atteint désormais 22,2% note la direction des études au ministère de l'Education. -dans le primaire : entre 2013 et 2015 le nombre d'écoliers dans le privé est passé de 897 000 à 920 000. Actuellement , 13,5% des écoliers sont scolarisés dans le privé, sur 6,8 millions.

Et la motivation religieuse où en est-elle? - interview d'un des meilleurs spécialistes de l'enseignement catholique Bernard Toutlemonde .'' Comment analysez-vous les données récemment publiées par le ministère sur l'évolution des effectifs dans le public et le privé? Réponse : - sur le le long terme , ce qui est fascinant , c'est que depuis la loi Debré de 1959 sur l'enseignement privé , les équilibres n'ont pas fondamentalement bougé:17%.des élèves sont scolarisés dans le privé (écoles, collèges et lycées), 83% dans le public. Grosso modo, 10 millions dans le public, 2 millions dans le privé. On en est toujours là. En revanche il y a des variations intéressantes, prnicipalement dans les collèges : on a observé à la rentrée 2016 une hausse dans le privé et une baisse dans le public, malgré la pression démographique .Ce sont des mouvements à la marge qui ne bouleversent pas les équilibres Mais ces mouvements . méritent d'être regardés de près . Les collèges du privé semblent avoir gagné ces dernières années, en attractivité. Cette attractivité se constate surtout à l'entrée en sixième : les familles ont l'impression , à tort ou à raison, que l'encadrement, la surveillance, l'autorité aussi sont plus affirmés dans le privé plus que dans le public. Le privé a, pour les parents , deux atouts : la cohésion des équipes qui adhèrent au projet d'établissement et des liens plus forts avec elles.

Une partie des élèves arrivant en sixième dans le privé vient des écoles publiques.: il y a des va et vient considérables entre le public et le privé. Ce ne sont pas deux mondes hermétiques , au contraire : on estime que 40% des élèves de terminale ont eu une scolarité miste public-privé. Chaque année , entre 120 000 et 150 000 élèves changent de secteur passant du public au privé ou inversement.

La motivation religieuse est devenue très minoritaire. Les chefs d'établissement en ont parfaitement conscience. Nombre de parents choisissent le privé pour éviter des établissements publics qui accueillent tous les élèves quelle que soit l'origine sociale. La mixité sociale est affaiblie par ces évolutions.On compte 27,5% d'élèves boursiers dans le public contre 12% dans le privé. La différence sociale est tres marquée.La dégradation des conditions d'enseignement dans les établissements publics de certains quartiers est telle qu'ils ont un effet repoussoir pour les familles. Y compris chez les familles musulmanes: il n'est pas rare qu'elles se tournent, elles-aussi, vers les établissements catholiques.

Que cachent les propos du 08/09/05 du ministre Gilles de Robien ?

En visitant un établissement privé le 8/09/05 le ministre de l’ Éducation nationale a déclaré que l’enseignement privé catholique n’était pas un refuge mais qu’il permettait d’exercer un choix. Avoir ce choix est une liberté de plus qu’offre l’enseignement privé, une chance à portée de main à saisir ou non. Il faut donc donner une égalité de moyens à l’enseignement public et privé pour que ce choix puisse s’exercer. Pour lui le privé c’est aussi l’école de la République.

Jamais un ministre n’avait été aussi loin…c’est l’apologie d’une école confessionnelle. De quoi rallumer la guerre scolaire alors qu’il n’aime pas les conflits, qu’il se veut un négociateur et qu’on lui reconnaît certains talents en la matière…Propos inconscients volonté de favoriser le privé ? Propos du pragmatique qu’il est mais pas d’un intellectuel ou d’un fin politique qui pèserait mieux les choses ! L’avenir nous éclairera. En parcourant le courrier des lecteurs du Monde du 4/10/05 nous avons appris qu’une partie du Maine et Loire : Les Mauges était livrée à l’enseignement catholique. 41 communes sur 81 n’ont pas d’école publique. La République n’offre donc pas le choix!

Par ailleurs dans le canton de Beaupréau il y aurait 2 collèges privés et aucun public malgré les demandes réitérées des parents, nous dit-on. On n’est pas dans la parité des moyens et la République faillit là aussi à ses devoirs. On peut lire aussi que l’enseignement catholique avait toute latitude pour ouvrir des établissements en les intitulant annexes d’un établissement existant (exemples: Saint-Sylvain-d’Anjou et Chalonnes-sur-Loire.) Pour les moyennes d’élèves par classe en seconde, première et terminale entre le privé et le public voir le sous-chapitre :Budgets 2005-2006. au chapitre 4.

La laïcité est menacée

Tel pourrait être en raccourci le message que nous adressent dans l'article :la laïcité,bon Dieu!

de Libération du 26/10/06 , un ancien ministre, député européen : A.Laignel et le philosophe , écrivain ,ancien membre de la commission Stasi: Henri Pena-Ruiz.

Quelques temps forts de cet article : ...la neutralité laïque ne signifie nullement absence de valeurs fortes. Tout au contraire Solidarité, fraternité, souci du bien commun sont à même de réunir tous les êtres humains et non certains d'entre eux seulement. Cette portée universelle de l'idéal laïc est trop souvent méconnue. ...les grands services publics et l'école laïque école de tous ,ouverte à tous donnent chair et vie à l'intérêt général et incarnent concrètement l'universalisme laïc , si essentiel dans une société guettée par les replis communautaristes ...l'école laïque accueille sans discrimination les croyants et les athées, les enfants de toutes origines. Elle répond au beau mot de République qui veut dire chose commune à tous. Il n'y a pas d'étranger dans l'école laïque : un enfant de l'école publique est un enfant de la République. N'en déplaise à l'actuel ministre de l' Education nationale, l'école laïque est bien par essence l'école de la République. Tenir la balance égale entre elle et l'école privée est peu républicain,. L'école laïque , c'est l'école de la liberté, en un double sens : la liberté y enseigne et y est enseignée. ...dans un monde en plein déchirement, l'école laïque reste un des seuls lieux soustraits aux groupes de pression religieux, idéologiques, ou économiques. Il est grand temps de rappeler cette fraternité qui advient dans le partage du meilleur de l'être humain: la liberté de la conscience qui juge en connaissance de cause et fonde ainsi la citoyenneté sur une lucidité agissante.

Que dit la loi sur le forfait communal au bénéfice de l’école libre?

Rappel de la loi : une loi votée en août 2004 (article 89) oblige désormais les communes à participer au financement de la scolarité des enfants résidant sur leur territoire mais scolarisés dans l’établissement privé d’une autre commune. Seraient concernés : 300 000 enfants du primaire scolarisés dans le privé. Présent au dernier congrès des parents d’élèves de l’école libre (Apel), les 21/22 mai 06, le ministre G.de Robien a estimé que cette loi allait dégager plusieurs dizaines de millions d’euros pour l’enseignement catholique.

Associations de parents et d’enseignants du public ont déposé devant le Conseil d’ Etat plusieurs recours en annulation de la circulaire d’application. Certains maires sont réticents car ils craignent des fermetures de classes dans le public et ils ne veulent pas non plus mettre davantage à contribution leurs administrés, le forfait communal oscillant entre 150 et 1200 € par enfant et par an à l’école primaire.

En clôture de ce congrès le ministre de l’ Education nationale a déclaré que les derniers décrets d’application de la loi Censi revalorisation des retraites des maîtres du privé - allaient paraître en Juin 06.

A l’approche de la rentrée 2006 on apprenait (le Figaro du 31/08/06) que des centaines de communes auraient déjà refusé la circulaire d’application et une soixantaine de maires ont pétitionné pour son retrait. Ces maires s’estiment dépossédés de leur liberté de gestion et privés de moyens de pression qui leur permettraient de conserver les élèves sur leur commune.

En Juin 2006 un accord a été passé entre l’Association des maires de France (AMF), le ministère de l’Intérieur et l’enseignement catholique mais la divergence d’interprétation est survenue lorsque la commune disposait de capacités d’accueil dans ses établissements. C’est au Conseil d’ Etat que s’en remettront l’AMF et le ministère de l’éducation nationale.


Revenons sur l'article coécrit par A.Laignel et Henri Pena-Ruiz évoqué un sous/chapitre plus haut.

L'ancien ministre et le philosophe n'ont pas apprécié la circulaire du ministre G.de Robien , prise en application de la loi du 13/08/2004. En redéfinissant la nature des dépenses prises en compte dans le calcul du forfait communal, elle aboutit à leur alourdissement en faveur de l'enseignement privé. Pour les deux coauteurs il est paradoxal que l'école publique manque de moyens alors que des crédits publics irriguent massivement les écoles privées sous contrat en application de la loi Debré (1959).

Ils déclarent : une chose est d'affirmer la liberté des écoles privées à se développer et autre chose est de se croire obligé de financer ce développement, en contradiction avec la tradition laïque...L'argument selon lequel les écoles privées rempliraient une mission de service public est aussi irrecevable que celui qui conduirait à dire la même chose des milices privées.

Le Conseil d'Etat a annulé le 04/06/07 le forfait communal.

Le 04/06/07 le Conseil d'état , à la demande du Cnal (Comité national d'action laïque), de l'Unsa, de la FCPE...a annulé une circulaire de 2005 imposant à une commune de contribuer aux frais de scolarité d'enfants inscrits dans une école privée d'une autre commune. Les élus de gauche, les syndicats et associations de parents se sont réjouis de cette victoire contre un dispositif qui remettait en cause l'équilibre entre public et privé.

Du côté de l'enseignement catholique on reste serein et on dit que les magistrats du Conseil d'Etat ont considéré que la circulaire n'avait pas à être signée par des directeurs de cabinet mais par les ministres eux-mêmes. Pour le privé le Conseil d'Etat a annulé le texte pour des questions de forme et non de fond et la loi n'est donc pas remise en cause. Le ministre Darcos et son équipe faisaient immédiatement savoir que le principe du forfait communal ne serait pas remis en cause mais qu'on privilégierait la recherche de l'accord des communes concernées. Il ne s'agirait donc pas de passer en force...

En théorie les écoles privées sont financées sur trois plans : - la commune pour le fonctionnement -les contributions des familles pour le religieux et l'investissement l'Etat pour le salaire des enseignants. Or on constate très souvent une carence du premier volet et la situation des élèves résidant hors commune n'est pas sans poser des problèmes au niveau de l'octroi des subventions.

Vif débat entre enseignement public et privé . Quid de l'enseignement ''libre''? .

Il y a toujours de vives réactions lorsqu'on aborde un sujet sur l'enseignement public et l'enseignement privé et (ou)libre; Un article du journaliste Thierry Magnol (Sud-Ouest du 26/02/11) nous aidera (peut-être)à mieux comprendre les différences....Après l'interview de Béatrice Barraud, présidente nationale de l'enseignement libre (Apel) publiée sous le titre '' le privé pénalisé'' le médiateur a reçu du courrier. Entre autres celui de Michel Eliard, professeur des universités qui écrit '' que Mme Barraud défende l'enseignement catholique qu'elle représente,cela se comprend. Mais prétendre que cet enseignement est pénalisé est tout simplement incroyable. Elle ne peut ignorer que grâce à l'amendement su sénateur Carle (décembre 2010) l'enseignement privé récupère 250 postes par une rallonge budgétaire de 4 millions d'euros alors que dans le même temps 16 000 postes sont supprimés dans l'enseignement public à la rentrée 2011...''

Le journaliste cite aussi les propos de Stéphane Aren du parti de gauche '' dans le budget 2011, le privé ne supporte que 10% des suppressions d'emplois alors qu'il représente 17% des effectifs scolarisés. Il est donc largement épargné ..Mme Barraud peut se plaindre si elle le souhaite mais qu'elle ne mente pas!''

Pour T. Magnol , l'entretien a été réalisé par B.Béziat dont une des missions est le suivi de la rubrique Education pour Sud-Ouest.[nous tenons à dire que cette rubrique que nous lisons régulièrement est excellente, toujours juste et très bien documentée]. ''Ce n'est pas une enquête mais l'expression d'un point de vue. Dans les articles que nous publions sur l'Education nous faisons très rarement parler les parents d'élèves de l'école libre, alors que ceux du public sont souvent cités. Or l'Apel est l'association qui compte le plus grand nombre d'adhérents. J'ajoute qu'à ma connaissance Mme Barraud, bordelaise, ne s'est jamais exprimée dans nos colonnes. Il nous a paru normal de lui donner le parole.''

Où il est question de sémantique : - Jacques Lemieux interpelle les journalistes dans un tout autre registre.'' je me permets quelques remarques sémantiques, écrit-il. L'école dont parle Mme Barraud est-elle''privée''comme le suggère votre titre?''Libre''comme l'annonce le nom de l'association qu'elle préside? ''Catholique'' comme vous le précisez.....les écoles vraiment ''privées'' se financent par elles-mêmes, ne doivent rien à l'Etat et ne sont en aucun cas touchées par la carte scolaire imposée par le ministère. De ce fait, elles sont ''libres''. Les écoles confessionnelles qui ont passé un contrat avec l'Etat (il rétribue leurs enseignants) sont donc publiques. Dans ces conditions , et en bonne logique, elles sont soumises aux mesures de la carte scolaire, au même titre que les écoles ''laïques''. Lorsque j'assumais mes fonctions d'Inspecteur de l'Education nationale, je m'étais fait un devoir de différencier dans mes courriers ''écoles publiques confessionnelles'' et ''écoles publiques laïques''.pour éviter toute confusion.

Note du journal : -les arguments de Jacques Lemieux se tiennent . Toutefois dans les appellations officielles telles qu'elles sont définies par la ministère de l'Education nationale, les écoles sous contrats sont bien considérées comme privées. Donc on peut bien écrire que Mme Barraud représente les parents d'élèves des écoles privées.

Financement public des lieux de culte.


Le 20/09/06 la commission de réflexion juridique sur les relations des cultes avec les pouvoirs publics, mise en place en novembre 05, a rendu son rapport au ministre de l’Intérieur. On y voit la préconisation d’un toilettage de la loi de 1905. C’est ainsi que la commission s’est prononcée pour un financement des lieux de culte par les collectivités territoriales. Ce financement public passerait par la création d’un bail emphytéotique avec option d’achat à l’issue du terme.par l’extension à tout le territoire de la garantie des communes et départements pour les emprunts contractés par des associations pour la construction d’édifices du culte dans les agglomérations par l’autorisation des aides directes à l’investissement versées par les communes pour la construction de lieux de culte.

Le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il adresserait ce rapport aux responsables des grandes religions ainsi qu’aux associations d’élus locaux. Il souhaite que dans les prochains mois il y ait un débat sans tabou.

Un livre noir dénonçant des multiples financements publics des religions.12/12/2006N

L'association de la Libre Pensée a organisé le 09/12/06 à la Bourse du Travail à Paris les états généraux de la laïcité. Elle y a présenté un livre noir dénonçant les multiples financements publics des religions. Elle a voulu ainsi célébrer le centenaire des biens des églises après le vote de la loi de 1905. Les responsables ont enquêté dans les municipalités, les Conseils généraux... pour voir où on en était du financement public des religions. L'addition, au dire du secrétaire général de la Libre Pensée, se monte à plus de 10 milliards d'euros par an soit 20% de la collecte de l'impôt sur le revenu. Le gros morceau c'est le financement de l'enseignement catholique : 97% de l'enseignement privé.

Dans le blog du Monde du 04/10/12 on apprend qu'un établissement catholique sur 5 connaît de sérieuses difficultés de trésorerie.

La rentrée 2012 des écoles privées a été plus ''paisible''que la précédente. Elle marque, comme l'a indiqué le secrétaire général de l'enseignement catholique, Eric de Labarre, lors de sa conférence de presse du 03 /10/12, la fin d'une application aveugle de la RGPP ( révision générale des politiques publiques). Le privé a bénéficié , dans le cadre des 1 000 postes créés en septembre 2012, de 70 postes , et espère en obtenir ''au moins 5 000'' d'ici 2017 dans le cadre des 60 000 postes promis par F.Hollande.

Reste, pour le secrétaire général, que la trésorerie des établissements catholiques ne va pas fort .....Un établissement sur 5- soit environ 1000 , est dans une situation difficile . ''nos difficultés de trésorerie existent depuis longtemps mais se sont aggravées de façon très nette ces dernières années.'' Il évoque alors l'insuffisance du financement public.

Feu vert pour un collège-lycée musulman à Lyon.

Le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) a donné, début mars, après 6 mois de bataille juridique ,son feu vert à l'ouverture du collège-lycée musulman de Décines (Rhône) contre l'avis du recteur de Lyon qui sera remercié par le gouvernement peu de temps après.

L'association Al-Kindi, à l'origine du projet, avait essuyé deux refus à son projet d'établissement, d'abord celui du recteur de Lyon puis celui du Conseil académique de l' Education nationale (CAEN).Il s'agissait donc de l'ultime voie de recours. Al-Kindi est donc le deuxième lycée musulman de France après celui de Lille.

Un nouveau collège musulman en Ile-de-France à la rentrée 2007?

La presse du 11/05/07 évoque l'ouverture de 2 classes de 6ième à Vitry-sur-Seine à la rentrée 2007 alors qu'au 10/05/07 ni le Rectorat, ni l' Inspection académique ni la mairie de Vitry ne sont au courant de ce projet. Pourtant un dépliant d'appel aux dons avec la date d'ouverture circule depuis quelques mois . On sait qu'une vingtaine de personnes, avec cadres et chefs d'entreprise de culture musulmane, réunies dans la cadre de l'association Education et Savoir cherchent avec cette ouverture, à dépasser les fondements arabo-musulmans (les cours de religion seraient en option) et veulent attirer toutes les familles exigeant pour leurs enfants un enseignement de qualité, avec de la discipline, un véritable encadrement et la réussite à la clé.

Les professeurs seraient recrutés dans le public, le directeur est trouvé : il s'agit d'un professeur de technologie d'un collège public parisien. Le Préfet ne souhaite pas s'exprimer....Le maire est opposé à cette ouverture car il sait que la grande majorité des musulmans de Vitry avec qui il a des relations fructueuses tiennent à ce que leurs enfants fréquentent les écoles de la République. Il vient de saisir le Recteur.

Après la loi de 2003 sur l'interdiction des signes religieux à l'école, on avait annoncé une vague de nouveaux établissements musulmans pour accueillir surtout les jeunes filles désireuses de porter le voile mais 5 ans plus tard le mouvement n'a pas eu lieu.

Le point au 15/05/07 sur les établissements confessionnels musulmans en France : l'école Taalim oul-Islam à St.Denis de la Réunion est la seule à être passée sous contrat.le lycée Avéroès de Lille : 85 élèves, ouvert en 2003. Il ne pourra passer sous contrat qu'en 2008 car il faut 5 ans avant d'espérer obtenir un agrément.le collège la Réussite, à Aubervilliers, a demandé l'agrément l'an dernier mais sans succès. le collège -lycée privé Al-Kindi à Decines dans la banlieue de Lyon (voir ci dessus).

Mais attention : l'UOIF ( mouvance fondamentaliste qui veut garantir une scolarité aux filles désireuses de rester voilées) par la voix de son président a déclaré qu'une dizaine de dossiers étaient en cours à Lille, Bordeaux, Marseille, et en Ile-de-France (Drancy, Rosny, Villepinte, Tremblay). L'UOIF est persuadée que dans une dizaine d'années il y aura, au niveau du second degré, une vingtaine de collèges et de lycées musulmans dans le pays. Mohamed Nazir Hakim, vice-président de l'UOIF est le président d'Al-Kindi.

La rentrée au lycée musulman de Décines.

Al -Kindi, le plus gros établissement scolaire musulman de France a ouvert ses portes le 05 septembre à Décines dans la banlieue de Lyon. L'enseignement,calqué sur le programme national comportera ,en plus ,de la calligraphie arabo-musulmane, des cours d'expression à destination des élèves immigrés et l'enseignement de l'histoire de l'Islam. Le vendredi après-midi sera libre pour faciliter la prière. Une salle (la numéro 1) est réservée à cet effet.

Les 24 professeurs ont tous enseigné au moins 5 ans dans l'Education nationale. Certains ont rejoint cet établissement pour trouver un emploi stable et la référence musulmane constituait un plus. L'établissement comprend à cette rentrée : 176 élèves 38% de garçons et 62 % de filles dont la grande majorité porte le voile. La direction a déclaré avoir été obligée de recourir à une forte sélection (choix des meilleurs et des plus motivés)car il y avait plus de 500 candidats.

Les frais de scolarité: 1230 euros par enfant et par an ont dû dissuader plusieurs familles mais le succès est tel que le président de l'association veut déposer une demande de doublement des capacités auprès du rectorat.

Juin 2014, le contrat d'association refusé à un établissement musulman dans le rectorat de Versailles. .

Slimane Bousanna espérait que l'établissement qu'il dirige serait le prochain sur la liste clairsemée des collèges et lycées musulmans sous contrat d'association avec l'Etat. L'Institut de Saint-Quentin- en- Yvelines (IFSQY) devra attendre. Le rectorat de Versailles a refusé au seul établissement musulman de la plus grande académie de France de rejoindre le petit monde du ''privé sous contrat '', laissant enseignants et parents ''sous le choc''. Et au-délà de son énorme déception,M.Bousanna met en garde les pouvoirs publics contre le risque de voir l'enseignement musulman échapper à tout contrôle.

Le recteur assurait par lettre que '' faute de moyens '' la demande était rejetée''. Le contrat d'association prévoit notamment, le paiement des salaires des enseignants par l'Etat. Sollicités à plusieurs reprises , le rectorat et le ministère n'ont pas donné suite aux demandes. ''un recouirs administratif ayant été déposé par le collège''. Lancé timidement à la rentrée 2009 avec 2 classes de 6e et 5e comptant 14 et 15 élèves, l'établissement installé dans un ancien bâtiment des impôts, à Montigny- le -Bretonneux, accueille 100 élèves de tous les niveaux du collège , encadrés par 15 enseignants à temps partiel. ..L.'établissement à reçu la lettre de refus le jour même où leur député est devenu ministre de l'Education nationale......

Décentralisation et déconcentration

Décentralisation : Opération éminemment libérale. Sa fonction est politique. Il s’agit que le plus de pouvoir possible soit exercé le plus près possible du point d’application de ce pouvoir, en principe par une institution (individuelle ou collective) élue. Un pouvoir décentralisé se démet de certaines de ses attributions au profit d’une instance décentralisée. Exemples : le maire et le conseil municipal - les conseils généraux et régionaux et leurs présidents. L’autre forme de délégation générale de compétences est la:

Déconcentration : fonction administrative et de gestion. Elle consiste à confier à des fonctionnaires des responsabilités exercées par d’autres fonctionnaires plus haut placés qu’eux dans la hiérarchie: accorder à un Inspecteur d’Académie une compétence qui était du ressort du Recteur ou accorder à un chef d’établissement une compétence qui était du ressort de l’Inspecteur d’Académie. Il y a souvent interdépendance et interaction entre décentralisation et déconcentration.


Nouvelle décentralisation : Le premier ministre Raffarin, s’est engagé en Février 2003 à transférer 110 000 personnels (TOSS): techniciens, ouvriers de service et de santé et les conseillers d’orientation psychologues) vers les collectivités territoriales (Conseil régional et conseil général).Ces personnels pourraient garder le statut de fonctionnaires de l’Etat en bénéficiant d’un détachement et demeureraient à part entière membres de la communauté éducative…Quelques mois après cette décision la décentralisation semblait marquer le pas et les transferts ne seraient pas aussi importants que prévus…Dans un entretien au Figaro du 4/09/03 le premier

Ministre a annoncé que le projet de loi sur la décentralisation des salariés TOS qui seraient transférés au 1/01/05 entrerait en discussion au Sénat en octobre 2003..

Le 3 Mars 04 l’Assemblée votait en première lecture le transfert de quelque 95 000 agents TOS aux régions et aux départements.. Statu quo pour les administratifs et les COPSY.

Mais en Mars 2004 les élections régionales ont donné la majorité à la gauche détentrice désormais de 20 régions sur 22..et en Juin 2004 les conseils de régions défavorables au premier ministre soulignaient leur opposition à plusieurs points de la loi de décentralisation comme le transfert de 130 000 agents de l’État (dont 90 000 personnels TOS de l’éducation nationale40 000 agents de léquipement et quelques centaines d’agents des affaires culturelles) au motif que les TOS notamment entraîneraient des charges supplémentaires sans contrepartie de ressources…mais des députés de la majorité ont fait savoir par voie de presse que le transfert des ressources avait été inscrit dans la Constitution que le loi prenait en compte celui-ci à l’euro près…

Jean-François Copé, ministre délégué à l’intérieur (in article du Monde du 21/09/04) déclarait: il existe une commission consultative d’évaluation des charges qui vérifiera, à l’euro près, que les compensations seront intégrales et concomitantes en matière de recettes. L’avenir à court terme nous dira où est la vérité.



Les lois de décentralisation des 7 Janvier 1983 et 22 Juillet 1983 ont défini le transfert des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales. L’Etat reste le responsable des personnels enseignants et administratifs

(recrutement - rémunération) et de la formation, des contenus et des programmes.


Relatif à la décentralisation.

L’opposition a fulminé contre cette utilisation et a donné lecture d’une motion de censure inopérante au demeurant. La majorité, de son côté, a regretté de n’avoir pu amender le texte. Les relations Etat Régions -Départements pourraient bien s’envenimer...Mais le 13/08/04 le Conseil constitutionnel validait la loi organisant les Le vendredi 23 juillet 04 en utilisant l’article 49-3 le premier ministre a fait adopter sans vote le nouveau projet de loi transferts de compétences aux collectivités et partant la décentralisation des personnels TOS, transfert qui sera donc effectif au 1/01/05.

Les TOS ont 2 ans pour choisir entre transfert dans la fonction territoriale (conseil régional ou général) maintien dans la fonction publique dEtat. On sait que de nombreux TOS sont attirés par une augmentation des salaires dans la fonction territoriale par le biais des primes.

Cependant les quotidiens nationaux et régionaux rapportaient le 13/01/05 que l’association des régions de France (ARF) avait décidé à l’unanimité de ne pas signer les conventions provisoires de transferts des personnels de l’État, notamment des 96 000 TOS. Les Présidents des Régions ont justifié leurs décisions par les incertitudes juridiques et financières qui pèsent actuellement sur les conditions de ces transferts.

Le 9/02/05 (Sud-ouest du 10/02/05) le Président du Conseil général des Pyrénées Atlantiques était reçu par le premier ministre qui lui a confirmé que le budget du RMI serait remboursé au centime près. Même promesse faite par M.Raffarin à l’assemblée des Départements de France. Cependant il s’est montré beaucoup moins rassurant en abordant le dossier des TOS (personnels techniques des collèges …et des Régions)…preuve que des incertitudes demeurent.

Le Monde du 26/03/05 mentionnait dans "dépêches" que plusieurs Conseils généraux de gauche s’étaient prononcés le 24/03 contre le transfert aux départements des personnels techniques des collèges.

On apprenait le 6/04/05 que le Premier ministre avait averti les Régions qui s’opposaient aux transferts de compétences liés à la décentralisation que l’État procéderait à ces transferts le moment venu soit au mois Juin 05 au plus tard.

Le décret fixant les modalités du transfert définitif d’une partie des services de l’Education nationale , notamment les TOS (personnels non enseignants) aux départements et aux Régions a été publié le 27/12/05 au Journal officiel.

Il s’agit des personnels assurant la restauration, l’hébergement et l’entretien général et technique.


Principes de la décentralisation.


Aux Régions, les compétences d’orientation et de programmation dont laide économique et la formation.-

Aux départements, les politiques de solidarité et la gestion des infrastructures de proximité dont les 20 000 kilomètres de routes nationales. Pour ce qui est de l’État , il continue d’assurer , au niveau local, la sécurité, la justice, l’emploi, l’éducation, la fiscalité et la santé publique.

Compétences des collectivités territoriales.

Conseil général pour les Collèges Conseil régional pour les Lycées et Universités avec le contrat Etat-Région pour le pôle universitaire.


Devenues propriétaires des immeubles, ces collectivités territoriales exercent leurs responsabilités sur les :

**constructions reconstructions aménagements -extensions

**réparations -équipement s et fonctionnement.

L’Etat s’est engagé à assumer le premier équipement et les manuels scolaires dans les collèges.

Depuis quelques années ce sont les collectivités territoriales qui câblent les établissements et qui achètent les équipements de base des technologies de l’information et de la communication (TIC). Des millions d’euros sont dépensés tous les ans pour l’achat de matériel informatique.

À propos des constructions scolaires il faudrait que les réflexions avant projet soient menées plus étroitement entre les collectivités territoriales, les personnels enseignants et l'Etat pour que nombre de petites salles (voire des boxes) équipées du matériel nécessaire (bureau, téléphone, chaises) soient mises à la disposition des enseignants pour recevoir des familles ou les joindre.

Depuis les nouvelles élections de Mars 2004 les Régions, dans leur majorité, ont décidé de prendre en charge l’achat ( partiel ou total) des manuels scolaires dans les lycées ( la participation des Régions est cependant très inégale), la création d’emplois-tremplins et de nombreuses bourses doctorales. Une centaine de contrats (tutorats-tremplins) pour des jeunes de 16-25ans dans l’artisanat et les petites entreprises du bâtiment ont été financées par la Région Poitou-Charentes avec la participation du fonds social européen et en accord (conventions) avec la Fédération du bâtiment et la Confédération de l’artisanat..

Les Régions sont responsables du service public régional d’apprentissage et d’orientation professionnelle. Certaines ont créé ou sont en train de le faire, un institut régional de l’orientation et des métiers qui doit devenir le lieu d’une nouvelle alliance des professionnels et du public.

Le Monde du 12/03/05 met l’accent dans la page consacrée aux Régions sur des mesures prises par les 20 Régions de gauche qui installent - avant la mise en place des mesures gouvernementales de la loi de cohésion sociale de J.L. Borloo - .les emplois-tremplins promis pour participer à la bataille de l’emploi. On sait que l’objectif des régions est d’atteindre 100 000 créations avant 2010. Ce sont les associations très lésées par la disparition des emplois-jeunes qui profiteront le plus des emplois tremplins.. Chaque région a ses dispositifs avec des priorités et surtout des modalités d’aide différenciées.

La plupart de ces emplois sont de vrais emplois pérennes en CDI .La priorité concerne les moins de 26 ans mais Alpes-Côte d’Azur envisage de favoriser aussi l’appel aux plus de 55 ans, catégorie d’âge très affectée par le chômage.. Les modalités d’aide sont très variables. La plupart des Régions ont choisi de subventionner des emplois sur des bases équivalentes de 45 à 80% du Smic en espérant la contribution des autres collectivités locales.

Les présidents des Régions ne voient aucun effet de concurrence avec les emplois Borloo, ils espèrent même que, à l’issue de quelques mois de mise en œuvre et d’évaluation, les différents dispositifs se compléteront.

Nota : Le président du conseil général ou régional peut s’adresser directement au chef d’établissement uniquement pour les questions relevant de sa compétence : gestion construction extension grosses réparations équipement et fonctionnement de l’EPLE.

Pour les aider, l’Etat accordait(e) de nos jours (mais un changement est prévisible)aux collectivités territoriales :

la dotation globale de décentralisation (DGD) pour le fonctionnement.

la dotation globale d’équipement(DGE) pour les investissements.

L’État est donc le premier contribuable des collectivités territoriales par ses dotations et la compensation qu’il effectue sur les allègements fiscaux décidés par le législateur. L’État verse aux régions et aux départements la taxe professionnelle et une partie des impôts locaux... Les 2/3 des recettes des Régions et la ½ de celles des départements proviennent de l’État mais tout le monde sait que l’État peut revoir à la baisse (ce qui est le cas actuellement) les conventions signées en marge des contrats de plan concernant par exemple des autoroutes, le TGV, les grands travaux de construction de tramway, de métro…Ce qui obligerait les Régions et les départements à lever davantage d’impôts locaux d’autant plus que les départements vont hériter de l’entretien d’une grande partie des routes nationales.


Le 27 Juillet 05 Le Monde titrait p.7, que "Les départements héritent de 18 000 Km de routes nationales" Il y a tout lieu de croire, là-aussi, que la contrepartie financière promise aux conseils généraux sera insuffisante car beaucoup de ces routes sont en mauvais état et leur requalification représente un coût élevé. Le gouvernement proposerait 1 million d’euros alors que les besoins seraient estimés à 3 millions d’euros au cours des 6 prochaines années. Les modalités techniques du transfert des routes, toujours programmé au 1/01/06 ne seront réglées qu’au fil de l’année (le Figaro du 29/12/05).

On apprenait le 13/09/07 que la guerre juridique menée depuis des mois par les départements pour obtenir une part des recettes des radars automatiques avait abouti puisque le ministère de l'Intérieur avait décidé de faire un geste en leur faveur pour le transfert aux départements de 18 000 km d'axes routiers. Il serait question de verser aux départements 30 millions d'euros en janvier 2008 à condition, cependant, que Matignon accepte.

Actuellement il y a 3 bénéficiaires de cette manne de 349 millions d'euros : 60% de l'argent va à l'entretien des radars dans une limite de 140 millions40% plafonné à 100 millions est versé à l'agence de financement des infrastructures de transport en France et le surplus est réservé aux communes. Il pourrait donc y avoir un quatrième bénéficiaire. Les départements considèrent que par rapport à toutes leurs charges d'entretien les 9% qui correspondent à leur dotation sont nettement insuffisants. Par ailleurs les présidents des Conseils généraux veulent savoir au plus tôt si la dotation prévue aura un montant forfaitaire fixe ou susceptible d'être négocié tous les ans. Ils demandent que le montant de la dotation évolue en fonction des recettes car les radars seront de plus en plus nombreux.

Rappelons que l’Action Sociale la Solidarité- ( insertion des personnes en difficulté- logement personnes handicapées personnes âgées enfance en difficulté)depuis les Lois de décentralisation - est devenue la plus importante compétence des Conseils Généraux.(Plus de la moitié de la section de fonctionnement du budget) En fin 2002, l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), financée aux 2/3 par les départements et dont ont bénéficié 911 000 personnes, en septembre 2005 (preuve manifeste d’un réel besoin), a connu un surcoût estimé à 1,2 milliards € ! Le transfert du RMI a fait apparaître un déficit de versement de 1 milliard d’euros de l’Etat aux collectivités. Désormais le Conseil général a la gestion du RMI / RMA(RMI : Revenu minimum d’insertion et RMA revenu minimum d’activité à propos duquel certains conseils généraux ont un avis plutôt réservé.

En 2007 le nombre de bénéficiaires du RMI s'élevait à 1 229 754. Il est versé par les caisses d'allocations familiales (CAF) ou la Mutualité social agricole (MSA).

Parce que la solidarité et l’insertion font partie des préoccupations essentielles du Conseil Général, les Centres Médico-sociaux (CMS)deviennent des Maisons Départementales de la Solidarité et de l’Insertion (MDSI) ouvertes à tous et principalement à ceux qui en ont le plus besoin. Les missions de ces MDSI:l’accueil, l’information et l’orientation du public la prévention et la protection de l’enfance et de la famille. la protection maternelle et infantile (PMI). la lutte contre les exclusions

En prenant dernièrement connaissance des délibérations de plusieurs conseils généraux on s’est aperçu que le nombre de bénéficiaires du RMI /RMA augmentait et que par voie de conséquence les budgets supplémentaires augmentaient de 7 à 15% alors que la part de l’État n’augmentait pas pour autant. Faut-il y voir, là-aussi , le signe d’un désengagement de l’État, désengagement que pointent du doigt élus locaux de tous bords notamment dans les contrats Etat-Régions.?(Libération du 14/10/04 page.14) .

Nous considérons qu’il est utile de rappeler les différents domaines de compétence du Conseil général : en plus de la solidarité, de l’éducation (collèges principalement), de la sécurité des biens et des personnes, des routes et autres infrastructures le Conseil général a un rôle important à tenir dans l’aménagement de l’espace, de la mise en place de contrats de développement durable, du cadre de vie et de développement local dans la dynamique culturelle, sportive et associative dans le développement économique dans les transports.. Pour mener à bien sa tâche il a un chapitre : Services généraux qui s’élève, bon an mal an, au cinquième du budget total..

Reconnaissons que les charges de l’APA ajoutées à celles du RMI/RMA, de l'API, à celles de plus en plus lourdes du SDIS (services départementaux d’incendie et de secours) et à celles des agents techniques des. collèges (d’ici à 2008) et à celles de l’entretien du réseau routier couleront le navire du Conseil général sauf à recourir à une augmentation importante des impôts ou à une réduction drastique des investissements (scolaires compris). N’oublions pas non plus que la mise en œuvre de la loi de 2005 transfère de nouvelles compétences au Conseil général. Depuis le 3/01/05 le dispositif se met en place avec, à la clé, une nouvelle prestation et la création d’une Maison départementale des Personnes Handicapées. Par ailleurs la mise en œuvre d’un schéma gérontologique nécessite - avec d’ici 2009 une augmentation de 20% des plus de 60 ans la création de très nombreuses places en établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes.

C’est ce que dit le J.P Balligand, conseiller général et coprésident de l’institut de décentralisation:.. je vous garantis une explosion de la fiscalité locale en 2005. Même avec une hausse de 20% on ne sait pas comment s’en sortir (Libération du 15/10/04 page 14). Pour ce qui est des Conseils régionaux, Alain Rousset (PS) président de l’Association des régions de France a demandé un audit de la décentralisation Raffarin à un cabinet privé.

Le 1/11/04 on apprenait par la presse que les hausses d’impôts dépassaient les baisses et que des prélèvements s’envolaient : impôts locaux, cotisations pour financer l’assurance maladie. On peut s’attendre donc avec la nouvelle décentralisation à l’augmentation des impôts locaux pour faire face aux nouvelles responsabilités des collectivités territoriales.

En lisant récemment des comptes-rendus d'activités de plusieurs conseils généraux nous avons lu que les dérogations de la carte scolaire auraient des incidences importantes pour les conseils généraux. .Plusieurs présidents de Conseils -tant de droite que de gauche disent à l'inspecteur d'académie leur opposition à l'extension des mesures de dérogation à la carte scolaire. Et ce pour plusieurs raisons politiques et sociales d'abord . La carte scolaire offre une garantie de mixité sociale et il y aura des collèges d'élites et les autres....on aura vite des collèges victimes d'une évaporation des effectifs et d'autres surchargés, ce qui désorganisera aussi la politique d'investissement du Conseil général (il faut en effet plusieurs années d'études et de procédures marchés publics avant de décider de gros investissements). Il ne faut donc pas que les conseils généraux (tout comme les conseils régionaux) deviennent des otages permanents de mouvements de modes qui dérégleront inévitablement l'organisation des transports scolaires ainsi que la gestion des enseignants au sein de l'éducation nationale.

Parlons un peu du RSA ( revenu de solidarité active).

Le Revenu de solidarité active (RSA) est un dispositif destiné à encourager le retour à l'emploi. Il s'agit d'un complément de revenu qui est versé aux bénéficiaires de minima sociaux afin que ceux-ci puissent reprendre un travail sans désavantage financier. Actuellement une personne touchant le RMI et reprenant un emploi perd le bénéfice du RMI. Or si cet emploi est à temps partiel payé au Smic, les revenus de cette personne seront inférieurs au RMI. Donc la reprise du travail est dissuasive.

Lancé à titre expérimental dans 34 départements , le RSA -qui a été inclus dans la loi Tepa (travail,emploi, pouvoir d'achat) - ne concerne actuellement que les érémistes et les bénéficiaires de l'API ( allocation parent isolé). En moyenne le RSA, qui est cofinancé par l'Etat et les Conseils généraux assure un complément mensuel moyen de 120€ . Le 08/04/08 à Cahors le Chef de l'État a déclaré que l'idée du RSA était extrêmement intéressante mais qu'il fallait le calibrer en fonction des disponibilités financières...Mais quelques jours auparavant le Haut Commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, avait dit dans une interview au pèlerin qu'il était opposé à un RSA au rabais....

Par voie de presse le 09/09/08 des présidents de Conseils généraux faisaient savoir qu'ils craignaient que le RSA ne provoque une régression sociale. Pour eux le dispositif ne va pas lutter contre la précarité mais au contraire la développer en encourageant les employeurs à recourir à des emplois à temps partiels. L'autre problème est celui du financement qui coûtera très cher aux départements qui vont être obligés ,une fois de plus, de financer des services de l'État...RMI/RSA, une lourde charge pour les départements....

Le ministre L.Vauqiez a déclaré le 8/05/11 qu'il voulait que les allocataires du RSA travaillent 5 heures gratis par semaine.

Le ministre Laurent Vauqiez (UMP) a indiqué le 08/05/2011 que son groupe , la Droite sociale,déposerait dans les 10 jours à l'Assemblée, une proposition de loi pour contraindre les bénéficiaires du RSA à assumer ''cinq heures hebdomadaires de ''service social''.

L'idée de Laurent Wauqiez est de lutter contre l'assistanat trop important en France d'après lui. Vouloir obliger les allocataires du RSA à faire des heures de travaux d'intérêt général a provoqué un tollé à gauche, et divise la droite. La ministre des solidarités, Roseline Bachelot, juge la mesure inapplicable. Il est quasi-certain que l'Élysée va - donc - y regarder à deux fois.

Une expertise prouve que l’État doit de l’argent aux Régions à la suite des transferts de compétences.

Le congrès des Régions s’est tenu en Décembre 2005 à Bordeaux. Le président de l’ARF (association des Régions de France) A.Rousset a fait part des résultats de l’expertise du cabinet indépendant Ernst and Young qui a estimé que l’écart entre les dépenses induites par les nouvelles compétences et les sommes versées par l’Etat s’élèveraient à près de 700 millions d’euros sans compter, rajouta le Président, que le plafonnement prévu de la taxe professionnelle privera les régions d’une ressource essentielle.


Rappelons aussi, pour mémoire, qu’en Juillet 2005, les collectivités locales et territoriales employaient

1,75 million de personnes!La fonction publique territoriale est une véritable mine d’opportunités. Certaines communes ont des besoins sur près de 150 métiers et plus encore dans les très grandes villes.


Le point de vue d’un expert ( analyse de Laetitia Van Eeckhout in Le Monde du 4/08/04)

"Cette démarche chaotique a été illustrée de manière symbolique par la reculade sur les compétences des régions. Celles-ci devaient être pour le premier ministre la pierre angulaire d’une nouvelle répartition entre l’Etat et les collectivités. Certes la Constitution leur reconnaît un vrai statut. Mais on est loin du rêve de M.Raffarin de voir advenir une République des proximités leur confiant des pouvoirs importants. La loi qui devait leur donner la responsabilité du développement économique ne leur laisse qu’un rôle de coordination."

Nous verrons plus loin la part des financements du Conseil régional pour l’enseignement supérieur en rappelant d’ores et déjà au lecteur que les domaines d’intervention majeurs des conseils régionaux sont : l’économie (sauf la macroéconomie), les transports des voyageurs, la formation, l’emploi, le patrimoine culturel et les lycées. Par ailleurs Conseils généraux et régionaux se mettent à valider des projets de développement durable et aident des établissements scolaires qui mènent des actions sur ce thème et la loi Fillon (rapport annexe de la loi) dit à propos du programme personnalisé de réussite scolaire : les collectivités locales (territoriales ?) sont associées à l’élaboration du programme. Là encore on entre dans le pédagogique…


Depuis 2004 les Régions s’efforcent de : - rénover les Internats faciliter l’accompagnement scolaire pour mieux contribuer à la promotion de l’égalité des chances et lutter contre la discrimination. structurer davantage le tissu associatif, le sécuriser, le contractualiser de façon pluriannuelle.


Les transports : un exemple avec la loi de décentralisation d’août 2004 l’État a transféré la responsabilité des transports de l’Ile de France à la Région, aidée par les départements et la ville de Paris….mais il y a un profond contentieux :le montant des financements qui accompagnent le transfert est jugé insuffisant par la Région. Il s’élèverait à 415 millions d’euros alors que la Région en attendrait 626! Les parties campent toujours sur leurs positions. Sans accord on s’acheminerait vers une paralysie du réseau routier de l’Ile de France.

Depuis le vote d’une loi en Mai 2004, la grande majorité des communautés de communes, des conseils généraux et régionaux ont adopté des projets d’édification sur leurs territoires de réseaux d’Internet à très haut débit. Certaines collectivités territoriales qui construisent leur propre réseau font accéder leurs habitants aux offres triple play (ADSL,téléphone via l’Internet et TV).Reconnaissons que France Télécom et ses concurrents ne peuvent pas proposer des liaisons haut débit sur tout le territoire national. C’est en partie pour que les zones peu peuplées, soient équipées que des collectivités investissent ans ce domaine.

Jusqu’à quand existeront les Conseils régionaux et généraux ?

Dans le souci d’agilisation de l’État comme le propose le rapport Camdessus. Le sursaut vers une nouvelle croissance pour la France (rapport particulièrement apprécié du gouvernement), on lit que la réforme de l’État, en plus de la réduction des effectifs des fonctionnaires, prévoit de réduire le nombre d’échelons entre l’UE et la commune, sans préciser qui disparaîtrait de la Région ou du Département (d’après Libération du 20/10/04 p..2,3,4.)


Élection d’un conseil général des Jeunes

Depuis 1989 plusieurs départements, pour développer la formation citoyenne et vivre l’éducation civique chez les jeunes, ont passé un accord avec les inspections académiques pour qu’un vote au suffrage universel - à l’intérieur du collège, permette d’élire, tous les ans, un élève qui représentera son établissement au sein d’un conseil général des jeunes comprenant autant de membres que de collèges et coanimé par des personnels de l’éducation nationale , du département et parfois par des élus au Conseil général. Ce jeune sera porteur des propositions de son établissement au sein de cette nouvelle assemblée et il devra informer ses camarades des décisions prises dans ce conseil général départemental des jeunes.

Cette assemblée qui se réunit au Conseil général du département 5 à 6 fois par an, le mercredi la plupart du temps, travaille par commissions: communication culture Vie scolaire et éducation solidarité et droits des enfants environnement sports, loisirs et sécurité routièrePour bien retrouver l’ensemble de ces activités consulter, par exemple, le site de la Gironde : www.gironde.fr/cgj.asp . On peut également feuilleter les pages virtuelles d’un magazine sur le site: www.spot33.fr où l’on trouve des articles complémentaires, minis-vidéos, photos animées et les aventures du personnage Toufo, des fonds d’écran et même une chanson à télécharger…

On apprenait récemment que le Président du Conseil Régional de l’Ile de France avait fait un appel d’offres pour la création d’un Conseil Régional des jeunes .


Le budget 2006 du Conseil régional d’Aquitaine : 867,8M.

(extrait du journal Aquitaine n°18 de Février-Mars 2006)

dotation de l’Etat : 54%

Recettes par natureproduit de la fiscalité directe :31%

produit de la fiscalité indirecte : 15%

Dépenses par objectif

Dettes:7,7% Charges générales : 7,02 % Politiques communes :0,7%

Objectif: Développement économique, Emploi. 27,4%

Objectif intelligence : 28,1 %

Objectif :Aménagement du territoire Environnement: 20,6%


La formation professionnelle est souvent le premier poste du Budget régional.30/06/2008N

La rubrique : formation-apprentissage est primordiale pour les Conseils régionaux. L'objectif des programmes régionaux de formation vise à l'élévation du niveau de qualification des habitants de la Région et l'insertion professionnelle durable de ses bénéficiaires. Ces programmes permettent la construction de parcours de formation individualisés qui s'adaptent au mieux aux besoins de chaque stagiaire pour le conduire à son rythme, et, en fonction d'objectifs définis avec lui, à une insertion durable par une qualification professionnelle.

Dans les Régions qui ont fait ce choix, les personnes qui souhaitent suivre une formation se voient financer leur projet sous la forme d'une d'aide individualisée dont la gestion est assurée par l'ANPE et les missions locales par délégation. Le chèque régional de qualification est d'un montant maximum de 2000€, le chèque deuxième chance : 2000€ maximum et le chèque régioanl VAE de 400€.

En savoir plus :La région finance la validation des acquis de l'expérience (VAE). Elle concerne toutes les personnes pouvant justifier de 3 ans d'activité professionnelle. Elle permet d'obtenir par le biais d'un diplôme, une homologation des services déjà effectués au sein d'un secteur d'activité. La Région Aquitaine, par exemple,souhaite impulser une dynamique VAE en lançant au niveau régional un schéma d'orientation et de développement de la VAE avec tous les acteurs.

Le congé individuel de formation (CIF): à hauteur de plusieurs centaines de mille d'euros le conseil régional contribue au financement de congés individuels de formation qui permettent à tout salarié de suivre, à son initiative et à titre individuel, des actions de formation. Cet appui de la politique de formation des salariés à titre individuel est contractualisé entre la Région et certains organismes paritaires agréés représentatifs des branches professionnelles.

L'AFPA : (Association nationale pour la formation des adultes). C'est le premier organisme de formation professionnelle qualifiante pour adultes, demandeurs d'emplois et salariés. Le Conseil régional est désormais un des principaux financeurs.

Pour bien comprendre l'ambition éducative des Régions nous prenons l'exemple de la Région Aquitaine.

Bâtir pour mieux éduquer : en 2009, 35 millions d'euros (qui se rajoutent aux 650 millions investis depuis 2001) seront consacrés à l'amélioration des conditions de vie et de travail pour les élèves et les enseignants dans les 153 lycées Aquitains . Taux de réussite 2008 : Bac général 89% - Bac tehnologique 85,9%.

Égalité des chances : depuis 98 cette politique d'égalité des chances se traduit dans des actions concrètes : Coups d'pouce[5,845 millions d'euros. 30500 lycéens ont bénéficié en 2007 d'une aide financière lors d'une première rentrée dans un établissement du second degré 20 000 lycéens dont 6000 internes profitent du soutien scolaire :Déclicaides aux voyages à l'étranger pour 7 500 élèves en 2007/08laboratoires ''médialangues ''solutions innovantes pour que chaque élève puisse à la fois exprimer ses talents , accéder à une qualification, trouver un emploi.politique d'informatisation : le nombre d'ordinateurs dans chaque établissement a été multiplié par deux (29 000 en 2008 contre 14 000 en 2002). Résidences lycéennes : 20 000 places rénovées. C'est un engagement supplémentaire pour l'égalité des chances : une place en internat peut être la condition d'un parcours réussi . Ces résidences, aujourd'hui, sont mieux conçues en chambres de quelques élèves et non plus en dortoirs, équipées d'ordinateurs et de réseaux internet. Logements étudiants : 7300 sont prévus d'ici 2010 (crédits engagés : 23 millions d'euros)triplement de l'aide à la mobilité internationale : visites de grands musées français ou étrangers.

De l'éducation à l'emploi : la Région conduit la rénovation et la réhabilitation des LP pour permettre aux jeunes lycéens de choisir en toute connaissance de cause une orientation vers les filières des LP, synonymes de passeport pour l'emploi. Taux de réussite au BAC-pro 80%, supérieur à la moyenne nationale.

Comme en Aquitaine, chaque Région dépense beaucoup pour ses lycéens et ses étudiants. Il ne ne nous a pas été possible de faire un tableau comparatif mais la volonté, l'esprit sont les mêmes partout.

En Aquitaine, comme comme lors des rentrées précédentes, la Région soutient les jeunes.

À la rentrée 2010 la Région Aquitaine propose à destination des lycéens, des étudiants et des stagiaires de la formation professionnelle des solutions financières adaptées à chacun..

''Coups d'Pouce financiers Pro''- tous les élèves qui s'inscrivent pour la première fois en première année de certaines formations professionnelles ou technologiques peuvent recevoir jusqu'à 245 €. Avec ''coups d'Pouce Scolarité ''les élèves qui s'inscrivent pour la première fois en seconde d'enseignement général auront une aide de 170€ (pour les bénéficiaires de l'ARS ) ou de 90€ pour les autres. ''Coups d'pouce Mobilité '' accorde une de 100 à 200€ aux lycéens suivant une formation rare et résidant à plus de 50Km de la commune de leur lycée. ''Coups d' pouce Culture ''permet à tous les élèves qui s'inscrivent pour la première fois dans un lycée aquitain et dont la famille bénéficie de l'ARS d' obtenir des chèques cinéma et librairie d'une valeur de 40€

'' Enfin avec Coups d' pouce Scolarité classes de première une prime exceptionnelle de 50€ est versée à tous les lycéens inscrits en seconde à la rentrée scolaire 2009/10 (sous condition ARS).

Le Conseil régional d'Aquitaine attribue des bourses d'aide à la scolarité aux étudiants qui suivent des formations paramédicales,de sage-femme ou de travail social. Pour connaître les conditions faire : www.sanitaire-social.aquitaine.fr HYPERLINK "http://www.sanitaire-social.aquitaine.fr.la/".

La carte Aquitaine Étudiants permet à chaque étudiant de moins de 26 ans domicilié en Aquitaine et poursuivant ses études sur le territoire régional de bénéficier de - 50% de réduction sur les trajets en train et en autocars régionaux entre son domicile et son lieu d'études. - des trajets loisirs , soit 25% de réduction la semaine , 50% les week-ends, jours fériés et tous les jours de juillet-août.

La Région facilite l'accès aux logements par le biais d'un dispositif : Clé Aquitaine initialement ouvert aux étudiants dès 2006/2007puis élargie aux apprentis . Voir : - www.cle.aquitaine.fr

Comme dans d'autres Régions les lycéens de l'Aquitaine font leur festival.

La treizième édition du Festival des lycéens et des apprentis d'Aquitaine a eu lieu près de Bordeaux à Cenon. Pendant 3 jours 2 700 jeunes, élèves de 107 établissements de la région, se sont retrouvés pour présenter 267 projets artistiques : théâtre musique - danse arts plastiques - photographie vidéo etc...C'est une fête de la jeunesse aquitaine, un temps consacré à la créativité, à l'enthousiasme a déclaré Alain Rousset , président du Conseil régional , organisateur de l'événement.Une soirée a été consacrée ''à des matchs d'improvisation'' avec la participation de lycéens québécois et marocains.

Leurs aides aux écoles pré-élémentaires et élémentaires

Bien que la loi du 22 Juillet 1983 attribue aux communes la compétence pour l’enseignement du premier degré, les Conseils Généraux, dans leur ensemble, exercent une action de solidarité en leur accordant une aide financière dans des domaines particuliers comme :.

Constructions nouvelles de classes maternelles, primaires et de restaurants scolaires.

Regroupements Pédagogiques Intercommunaux.(RPI)

réparations importantes dans les écoles et les logements de fonction - créations de classes de restaurants scolaires.

Premier équipement en matériel et mobilier.

Informatisation des écoles.

Travaux dans les écoles comme les cuisines centrales.

-Classes mobiles :

Un parc de classes mobiles est mis à la disposition des communes suite à une ou plusieurs ouvertures de classe, dans l’attente d’une construction nouvelle si les effectifs se maintiennent ou augmentent.

Les Régions apportent des solutions à la formation et à l'emploi des jeunes.

En parcourant le journal d'information des différents conseils régionaux de France nous avons pu constater que face à la crise notamment les Régions ont mis en place des structures efficaces pour la formation et l'emploi des jeunes:

- augmentation de 50% du budget affecté aux qualifications individuelles des jeunes .

- dans le cadre du budget supplémentaire accueil de milliers de jeunes dans des parcours de découverte des métiers en les reliant à des parcours de formation donnant accès à une qualification reconnue.

- mise en place d'un parcours préparatoire à l'apprentissage durant un à trois mois. Des jeunes peuvent ainsi découvrir la voie de l'alternance et surtout la possibilité de se trouver un maître d'apprentissage

- la Région Aquitaine innove en ouvrant pour les formations sanitaires et sociales des voies d'accès par l'apprentissage et pour les jeunes en difficulté d'insertion elle ouvre une palette de chantiers écoles formation .Chantiers construits sur des initiatives originales élaborées avec les territoires et accueillant en moyenne de 15 à 30 jeunes chacun. Une initiative porteuse d'espoir dans la mesure où elle amène chacun .des participants à un premier niveau de qualification reconnu sur le marché du travail..

- engagement citoyen volontaire : pionnière en matière d'engagement des jeunes pour des actions collectives solidaires, l'association Unis Cité mobilise des jeunes de 18 à 25 ans dans plusieurs régions de France, afin de leur permettre d'effectuer un service civil volontaire. Des jeunes s'engagent donc pour une période de 6 à 9 mois afin de vivre une expérience en servant l'intérêt général. L'objectif est développer la citoyenneté active et l'esprit de responsabilité tout en favorisant un brassage social. Les volontaires agissent dans 5 domaines principaux : auprès des personnes âgées dans l'environnement et le développement durablele sport dans les quartiers lutte contre la discrimination et l'exclusion.

Le premier ministre réprimande les collectivités locales.

Le 11/01/06 le premier ministre a accusé les collectivités locales de faire gonfler les déficits publics. Les communes, départements et régions que le premier ministre juge trop dépensiers ne sont pourtant responsables que d’une petite partie de déficit : 0,1 point de PIB .

En demandant aux collectivités de freiner leurs dépenses tout en leur annonçant que les dotations de l’État cesseraient de croître, le ministre a pratiquement donné le message de l’étouffement des collectivités alors que c’est l’Etat, qui s’est déchargé sur les collectivités sans transférer les financements correspondants - de certaines compétences comme le RMI, prise en charge du handicap, routes nationales, formation professionnelle…). Petites économies pour l’Etat mais lourdes charges pour le budget des collectivités. Les élus locaux n’ont pas apprécié la leçon. (Libération du 12/01/06).

La réponse ne s’est pas fait attendre puisque le Figaro du 28/01/06 nous apprenait que le numéro un du PS avait dénoncé la précarisation des collectivités territoriales. Le taux d’imposition des collectivités de gauche sont en hausse (relatives cependant car en valeur réelle ces augmentations ne représentent que quelques euros par habitant) de 23% en Ile de France et de 20% en PACA.Le président des Régions de France, Alain Rousset a déclaré que 90% des augmentations fiscales étaient dus au retrait de l’Etat. Autrement dit pour le PS le gouvernement finance la baisse de l’impôt sur le revenu par l’augmentation de l’imposition locale.

Un projet de loi qui inquiète les collectivités territoriales.8N

Une des grandes inquiétudes des responsables des collectivités locales concerne le projet de loi qui prévoit de supprimer la clause générale de compétences . Projet qui obligerait les collectivités locales à rester dans leurs compétences strictes. Il n'y aurait donc plus d'aides aux équipements des communes , d'aides en matière économique , culturelle etc...

Les Régions veulent contrôler la gestion des fonds européens.28/04/2006N

Les Présidents de Région seront reçus le mardi 02/05/06 par le Premier ministre à qui ils réclament la décentralisation de la gestion des fonds européens (12,7 milliards d’euros pour 2007-20013).Le 25 avril 06 ils ont plaidé leur cause à Bruxelles auprès de José Manuel Barroso, président de la Commission européenne et de Danuta Hubner, la commissaire européenne chargée de la politique régionale. La Commission a dit qu’il n'était pas en son pouvoir de désigner l’autorité de gestion des fonds structurels. La décision de Dominique de Villepin, le 06 mars 06, de confier aux Préfets la gestion de cette manne financière ne peut pas être remise en cause à Bruxelles.

Le président de l’ARF, Alain Rousset, a assuré que faute d’un transfert de la gestion des fonds européens par le gouvernement, le risque de nationalisation est réel dans l’utilisation de cet argent. À Matignon les présidents de Région évoqueront avec le Premier ministre l’avenir des futurs contrats de plan ainsi que la question des fonds structurels européens. Le chef du gouvernement a souhaité rajouter à ces 2 sujets celui de la Conférence des finances publiques et celui de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

Après la visite des présidents de Région à Matignon.

La visite des présidents de Région à Matignon le 02/05/06 ne fut qu’un dialogue de sourds. Le Président de l’ARF, Alain Rousset, s’est déclaré désabusé face à la surdité et à la crispation jacobine du pouvoir. Sur le dossier de la gestion des fonds européens revendiquée par les les Régions le premier ministre a délibérément choisi de répondre à côté. ..

Quant aux contrats de projet, qui remplaceront les contrats de plan en 2007 les présidents de Région pensent que le délai est beaucoup trop court pour que les forces vives puissent être mobilisées à temps pour les élaborer. Par la voix de leur président , les responsables des régions s’insurgent contre la maîtrise des finances territoriales par l’Etat. L’un d’entre eux M.Malvy a donné un exemple : on nous a confié la formation en matière sanitaire et sociale, en nous laissant des bâtiments dans un état déplorable, sans la moindre ressource pour leur entretien et leur mise aux normes. Même pour les lycées, il y a 20 ans, il y avait eu un transfert de ressources qui représente aujourd’hui encore 10% de nos investissements.(Sud-ouest du 03/05/06)

Réduction imminente de l'enveloppe attribuée par l'Etat aux collectivités territoriales.

Différents médias ont annoncé, le 10/07/07,que l'Etat voulait réduire l'enveloppe attribuée chaque année aux collectivités territoriales. Pour le premier ministre, F.Fillon, le contrat de croissance et de solidarité qui régissait les relations entre l'Etat et les collectivités locales depuis 1998 avait vécu. Ce contrat assurait tous les ans des dotations de fonctionnement indexées à la fois sur l'inflation et un tiers de l'évolution du PIB.

En 2007, ces dotations devraient augmenter de 1,7% à 43,6 milliards d'euros pour une inflation de 1,2. Pour respecter l'équilibre budgétaire ces ressources ne devront plus, désormais, croître au-delà de l'inflation. L'annonce de cette mesure, faite sans négociation et sans aucune concertation d'après Martin Malvy, a jeté un froid dans les associations d'élus. L'association des Régions de France parle d'une décision inacceptable.

Plus fondamentalement c'est sur les relations entre le nouveau pouvoir et les collectivités que les associations aimeraient s'entretenir avec le gouvernement, notamment sur ses intentions concernant une réforme globale de la fiscalité locale (in Sud-Ouest du 10/07/07.)

Il faut revoir le financement des Régions et clarifier les compétences.

Pour Michel Sapin anciennement président de la région Centre - le gouvernement doit revoir au plus tôt les règles de financement des Régions car il estime que la fiscalité actuelle contredit les objectifs environnementaux : l'actuelle fiscalité basée sur des recettes provenant pour l'essentiel de la consommation des carburants (TIPP,taxe intérieure sur les produits pétroliers) est un non-sensplus une région encourage le tout-voiture, plus elle perçoit de fiscalité. Plus elle s'engage dans les transports et le développement durable, plus elle est sanctionnée financièrement.

Il a encore déclaré que la confusion des compétences entre les différentes collectivités locales et l'Etat nuisait à la démocratie. Il en conclut que l'Etat ne se réformera bien que si les compétences de chacun sont clairement définies. Actuellement, dit-il, on assiste à un assemblage de poupées russes dans lequel chaque collectivité joue un rôle identique à son propre échelon.

Pour réduire ses dépenses l'Etat recourt à un artifice : il transfère ses missions aux collectivités territoriales et (ou)au privé.

La presse des 13 et 17/12/07explique clairement le subterfuge auquel recourt l'Elysée pour réduire le train de vie de l'Etat. Dans le nouveau cadre de la révision générale des politiques publiques désignée par le sigle: RGPP , l'Élysée et le Conseil de modernisation des politiques publiques proposent 80 mesures pour changer le face de l'administration française ce que de nombreux gouvernements se sont efforcés de faire depuis des années...La méthode envisagée est assez simple : - donner au secteur privé de plus en plus de tâches comme- entre autres - la gestion des renseignements téléphoniques des administrations ou du parc automobile des ministères.

La RGPP veut transférer plusieurs tâches comme- entre autres - la gestion des cartes d'identité ou des passeports aux mairies ou la poursuite du transferts de la gestion des monuments historiques aux collectivités qui le souhaitent. Toutes ces dispositions sans mettre en face les ressources financières nécessaires. Pour ce qui est des recettes l'État vendra de l'immobilier et fera baisser le nombre de fonctionnaires avec le non- remplacement d'un agent public sur deux. Il créera pour ce faire une indemnité de départ volontaire et instaurera une rémunération plus proche de celle pratiquée dans le privé pour les cadres, sur des critères de résultats. La RGPP prévoit de supprimer toutes les dispenses d'âge pour l'accès à la fonction publique.

Cette politique de défaussement oblige les Régions à s'endetter et à recourir à l'emprunt.

Les Conseils régionaux avaient prévu (les conseils généraux ont fait, eux-aussi, la même analyse à leur niveau de compétences) depuis plusieurs mois qu'à cause du désengagement de l'État depuis la décentralisation Raffarin les collectivités locales et territoriales seraient dépouillées. Les charges non compensées créées par la décentralisation les obligent à contracter des emprunts. À titre d'exemple regardons cette incidence sur le nouveau budget 2008 de la Région Aquitaine. Cette région qui vient d'intégrer 2420 TOS (techniciens ouvriers et salariés) des lycées en même temps que les personnels de la formation sanitaire et sociale a vu son budget faire mécaniquement un saut de 996 M€ à 1 116 M€. Ce qui, ipso facto, obligera la Région à faire un effort important au niveau de l'emprunt si elle veut respecter ses choix politiques : recherche et enseignement, éducation et formation, développement économique ...Les présidents de Région reconnaissent tous que l'Etat a figé les recettes sauf pour ce qui concerne la TIPP (taxe intérieure des produits pétroliers) qui est cependant basée sur une consommation déclinante et dont l'ancien ministre des finances , M.Sapin - dans un s/chapitre plus haut dit qu'elle est un véritable non-sens. Et faire un emprunt c'est s'engager à rembourser et donc à augmenter l'impôt des administrés . On est en face d'une véritable tromperie du citoyen. C'est facile pour l'Etat d'économiser en faisant payer les autres !....

Le dernier plan de réformes du président de la République d'avril 08 inquiète les communes, les conseils généraux et régionaux.

Nombreux sont les maires, présidents de conseils généraux et régionaux qui pensent en avril 2008 que l'État a envisagé de transférer aux collectivités les charges financières qu'il n'est pas disposé à assumer, surchargé qu'il est de dettes. Le président de l'Assemblée des départements de France (ADF) pense que c'est inéluctable et que ce sera catastrophique et il voit un avenir très gris pour les départements qui ne pourront supporter aucune charge supplémentaire. Le président a raison quand il dit que les dépenses liées à l'allocation personnalisé d'autonomie (APA), la prestation de compensation du handicap, le RMI et l'entretien de la voirie ont considérablement augmenté. Il évoque aussi ce qui découle de ces charges : la dette accumulée par les conseils généraux qui ne cesse de s'allonger. La situation est telle que nous n'avons plus de marge de manoeuvre.

Autre grand sujet d'inquiétude : le gouvernement prévoit de transférer aux organismes intercommunaux la totalité des dotations DGF ( dotation globale de fonctionnement) que chaque municipalité touche actuellement individuellement. Le danger,au dire des maires ,c'est d'opposer ces deux entités . Hypothèse plus que probable , au même titre qu'une baisse prévisible du fonds de compensation de la TVA qui ne manquerait pas d'avoir des répercussions alarmantes sur le financement par les communes d'investissements innovants.

Cette inquiétude en appelle une autre. Le gouvernement prévoit d'accoler un système de malus aux dotations d'Etat, sanctionnant ainsi un peu plus encore les villes qui dépasseraient le seuil moyen de progression de leurs dépenses. L'idée serait déjà dans les tuyaux de la loi de Finances 2009 .....

2008 : dans les Régions ce n'est plus l'aménagement mais le déménagement du territoire. Inquiétant!04/07/2008N

Depuis 25 ans , politiques de tous bords vantaient les qualités de la vie de province, des Régions mais depuis peu, notamment depuis l'élection du Président Sarkozy, des difficultés énormes préfigurent des jours moroses. Le bulletin de la météo des Régions annonce des strato-cumulus qui d'ores et déjà chargent l'horizon.

L'éditorial de Didier Pourquery (Libération du 30/06/08) analyse la situation : ...seulement l'Etat n'a pas joué le jeu. ...il ne respecte pas ses engagements vis-à-vis des régions en matière de transferts de moyens budgétaires. D'autre part il supprime partout des hôpitaux, des tribunaux , des casernes ....s'ajoutent à ces suppressions les bureaux de postes qui ferment, les dessertes ferroviaires qui disparaissent, des voies usées....nous voici revenus 40 ans en arrière... cette sensation d'abandon est aggravée par l'inflation des coûts de transport, qui rend la mobilité coûteuse....au moment où le gouvernement veut obliger les chômeurs à accepter des jobs de plus en plus loin de leur domicile... il faut changer de perspective et redonner du souffle à la décentralisation. Simple question d'équité.

Le gouvernement pousse les Régions à un étranglement financier.

Le Budget 2009 et les collectivités territoriales.

Côté recettes l'Etat se montre de moins en moins généreux. Côté dépenses, les transferts de charges de l'Etat sur les collectivités territoriales s'accroissent année après année. Dans un quotidien (octobre 08 ) le président des départements de France a déclaré que 10 à 15 milliards d'euros ne seront pas injectés l'an prochain dans l'économie française et les collectivités en subiront tôt ou tard les conséquences. Et la dette publique à la fin du deuxième trimestre est en hausse de 18,8 milliards par rapport au premier trimestre et le montant total de la dette s'établit en juin 08 à 1269,3 milliards d'euros!!

Pour le secrétaire de l'AMF (association des maires de France) les collectivités subissent une politique d'étouffement. La coupe réglée des services publics, la privatisation des bureaux de poste, la fermeture de casernes , des classes, la nouvelle carte hospitalière , la disparition de 175 à 200 brigades de gendarmerie et des sous/préfectures vidées peu à peu de leur substance sont autant d'attaques en règle contre les territoires.

Le nouveau mode de calcul de la dotation globale de fonctionnement, fondé sur la seule inflation devrait entraîner une chute spectaculaire des recettes locales. On peut penser si les choses ne s'arrangent pas , et comment? -à une révolte, une ''Fronde'' des collectivités contre l'Etat.

Comparaison entre la dette et l'investissement de l'Etat et des collectivités territoriales.

- dette : pour les experts ,en octobre 2008, l'Etat aurait une dette de 1200 milliards d'euros contre 120 à 130 pour les collectivités territoriales.

-investissement : - en 2007 , 76% des dépenses d'investissement public civil en France ont été engagées par les communes, départements et régions. En 2006 il s'agissait de 92%.

■ → La crainte des collectivités territoriales avec la récession et les crises bancaires et boursières.

Les collectivités territoriales s'aperçoivent qu'elles ont contracté des emprunts à hauts risques (assortis de taux indexés sur les devises ou le prix du brut) qui risquent de mettre en danger leurs finances . La crainte s'installe.

Les principaux points du projet de loi Darcos sur l'accueil minimum.

Le 15/05/08 le ministre de l'Éducation a reçu les syndicats pour leur présenter le texte de loi instituant un droit d'accueil des enfants dans les écoles un jour de grève.

Principe du droit à l'accueil : ...tout enfant scolarisé dans une école maternelle ou élémentaire publique y est accueilli pendant le temps scolaire obligatoire pour y suivre les enseignements prévus par les programmes. Sauf motif imprévisible, lorsque ces enseignements ne peuvent être dispensés, il bénéficie d'un service d'accueil.

Seuil à partir duquel les communes doivent assurer l'accueil :lorsqu'au moins 10% du nombre total des enseignants exerçant leurs fonctions dans les écoles publiques d'une commune ont annoncé leur intention de faire grève, la commune organise le dispositif nécessaire à l'accueil des enfants. Les maires sont informés du nombre de grévistes mais pas de leurs noms.

Financement : l'État verse une contribution financière aux communes lorsqu'elles ont effectivement mis en place l'accueil des élèves. Un décret précisera le montant et les modalités de versement de cette contribution dépendant du nombre d'élèves accueillis.

Négociation préalable :Avant tout dépôt d'un préavis de grève, l'Etat et les organisations syndicales doivent conduire une négociation préalable. Cette procédure d'alerte sociale , inspirée de ce qui a été mis en place dans les transports, sera fixée par un décret en Conseil d'État.

Concrètement : une organisation syndicale qui veut déposer un préavis de grève doit en faire une notification à l'Etat qui a ensuite 3 jours pour réunir les organisations syndicales ayant procédé à cette notification. L'État et ces organisations syndicales doivent ensuite négocier , dans une durée qui ne peut excéder 8 jours francs à compter de la notification. En cas d'accord un préavis de grève n'est pas déposé. Dans le cas contraire, la ou les organisations syndicales dépose(nt) un préavis de grève.

Déclaration préalable : lorsqu'un préavis de grève a été déposé les enseignants des écoles primaires qui veulent faire grève doivent informer 48 heures avant la grève l'autorité administrative dont ils

relèvent : Inspecteur d'académie ou Inspecteur de circonscription. Les informations de cette déclaration sont couvertes par le secret professionnel.

Le texte de loi jugé inapplicable- à l'unanimité- par le bureau de l'Association des maires de France.

Le 28/05/08 l'Association des maires de France présidée par un maire UMP a reconnu à l'unanimité- que le texte de loi sur le service minimum était inapplicable dans les petites communes pour les raison suivantes : le texte de loi impose le service minimum lorrsqu'il y a au moins 10% de gréviste amis dans les communes rurales il n'y a parfois que 3 classes on impose la présence du personnel municipal mais comment organiser le service quand il n'y a qu'un garde-champêtre et une cantinière payés par une commune? les textes juridiques auparavant en vigueur imposaient la garde des enfants à raison d'un adulte pour 8 en maternelle et un adulte pour 12 élèves en primaire mais le gouvernement propose de dédommager à partir d'un ratio d'un pour 15 Quid de la responsabilité en cas d'accident?

Les maires vont proposer la modification du texte comme les statuts de leur association le leur permettent.

Le 15/07/2008 les députés ont voté majoritairement le texte qui donne obligation aux communes d'organiser l'accueil des élèves si le nombre des grévistes atteint par école 25% des enseignants, alors que dans un premier temps le taux était de 10% porté ensuite par le Sénat à 20%. Autre modification : l'Etat et non le Maire endossera la responsabilité pénale de l'accueil. Le texte sera donc soumis à une commission mixte paritaire (CMP : 7 sénateurs 7 Députés avant son adoption définitive les 23 et 24 juillet, pour une entrée en vigueur à la rentrée de Septembre. La loi a été votée le 20/08/08.

La mairie de Paris renonce à organiser un service d'accueil dans le primaire au motif que la loi, très mal faite, est inapplicable.26/10/2008N

Le 17 octobre 08, au lendemain d'une grève très suivie des enseignants parisiens, la mairie de Paris a annoncé qu'elle renonçait dorénavant à organiser le service d'accueil dans le primaire. L'adjoint de Bertrand Delanoë , Maire de Paris, a déclaré (Libération du 24/10/08) que, par discipline républicaine, la ville avait bien essayé de mettre en oeuvre cette loi mais qu'il était impossible de mobiliser du personnel compétent en nombre suffisant en si peu de temps. L'Etat a saisi le tribunal administratif (alors que toutes les villes qui ont refusé d'appliquer le service minimum n'ont pas été en butte avec la justice) et le juge a sommé la Ville de suspendre sa décision. La mairie a fait appel en précisant qu'elle continuera de placer la sécurité des enfants au-dessus de tout autre considération. Le ministre Darcos suit de près cette situation car le service minimum est l'une des grandes promesses de N.Sarkozy et il craint la contagion : de nombreux maires risquent de suivre Paris.

La grève des enseignants du 20 novembre 2008 a été très suivie et le service minimum d'accueil n'a pas fonctionné dans la plupart des grandes villes.

C'est par dizaines de milliers que des professeurs (67% dans le primaire) accompagnés d'étudiants, de parents d'élèves, ont défilé dans les rues des villes (la quasi totalité des préfectures et sous/préfectures). Tous manifestaient contre les méthodes du ministre de l'Education nationale : suppressions de milliers de postes notamment en RASED- réforme de l'école primaire, absence de concertation, inquiétude pour la réforme imminente du lycée du XXIe siècle....

Un nombre très élevé de communes de moins de 3000 habitants et et de nombreuses villes ont refusé d'appliquer le service minimum d'accueil, ce qui prouve bien qu'il s'agit d'un service quasi impossible à appliquer partout.

Panique de nombreux maires à propos d'un projet de réforme de la Dotation de solidarité urbaine(DSU).

Ayant entendu parler d'un projet de réforme de la DSU, 5 maires (2 de droite et 3 de gauche) après leurs échecs auprès des échelons ministériels ont écrit au Président Sarkozy une lettre ouverte pour lui rappeler qu'il avait lui-même fait de ces banlieues l'une des priorités de son quinquennat.

Que deviendrait désormais la DSU ? ( dotation urbaine de solidarité): la réforme préparée au ministère de l'Intérieur qui a modifié les critères servant à calculer la DSU - pénalisera les villes pauvres. Rappelons que pour cette dotation l'Etat versait plus d'un milliard d'euros répartis entre 717 communes sur 953 de plus de 10 000 habitants. Depuis quelques années des élus demandaient un ciblage plus prononcé sur les communes pauvres de banlieue mais le projet de réforme aboutit à un paradoxe : 238 communes sur 717 se verraient supprimer leur DSU et les autres n'auraient pas de moyens supplémentaires! ou alors 1,6% d'augmentation ce qui est moins que l'inflation et que le rythme de progression annuel d'avant...

Les 238 communes concernées ont des quartiers classés en ZUS (zone urbaine sensible) comme des villes de Seine-Saint-Denis ( Montreuil, Noisy-le Grand, Pantin...) département très touchées par les émeutes urbaines de l'automne 2005. Globalement le projet du ministère de l'Intérieur pénalise la banlieue en signalant cependant que certaines de ces communes ( Orly, Gennevilliers, Saint-Ouen) ont des recettes fiscales importantes grâce à la taxe professionnelle mais il ne s'agit que de cas exceptionnels.....Même des municipalités de grandes villes pâtiront de la réforme et certains maires s'en sont inquiétés auprès du premier ministre qui aurait répondu : ce n'est pas décidé...( d'après Libération du 26/09/08).

Contrat urbain de cohésion sociale (Cucs) : l' État change la distribution.08/10/2008N

Après l'annonce du projet de réforme de la DSU des préfets ont commencé dans leur département à recadrer les moyens en direction des communes. Un courrier plutôt alarmant - a été adressé aux maires des banlieues de Lyon inscrites au prochain contrat urbain de cohésion sociale . Ce préfet à l'égalité des chances ne veut plus abonder les actions de lutte contre la toxicomanie et l'alcoolisme. Volets essentiels dans certains quartiers avant le travail de retour à l'emploi. Trois expérimentations sont citées en exemple dans le droit fil de la philosophie de l'Etat (les maires ont, eux ,d'autres préoccupations plus urgentes ) : - apprentissage du français en situation régulière l'accès aux classes préparatoires aux grandes écoles et les chantiers extérieurs pour réinsérer les détenus en fin de peine. Ne seront plus reconduits les appels à projet pour - l'accès à la culture et l'innovation sociale, - les fêtes de quartier quelles que soient leur envergure et leur ancienneté et les actions concourant au repli sur elles-mêmes des populations issues de l'immigration.

L'Etat veut aussi que la politique de la ville serve à l'apprentissage de la citoyenneté et des valeurs de la République, au retour à l'emploi des seniors , à l'accès à la santé des personnes âgées, à la sensibilisation des habitants à l'environnement. Priorités qui laissent dubitatifs les maires de plusieurs communes qui pensent que dans certains quartiers l'emploi des jeunes est plus urgent.(extrait de Libération du 02/10/08)

La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie,obligée de recevoir les différentes associations de maires.

Un vent de fronde a secoué des élus locaux de tous bords et la ministre de l'Intérieur a reçu place Beauvau , le 08/10/08,les représentants des différentes associations des maires mécontents des nouveaux critères d'attribution de la Dotation de solidarité urbaine (DSU).

La ministre a entendu nos arguments et le dialogue est ouvert a déclaré le président de l'AMGVF. Un rendez-vous a été fixé avant la discussion au Parlement de la loi de finances.

■ ● ■ Dernière heure : d'après la presse du 23/10/08 le député UMP,Marc Laffineur a assuré avoir obtenu l'accord de la ministre Alliot-Marie pour qu'aucune commune ne perde le bénéfice de la dotation de solidarité urbaine (DSU) alors que 218 communes pauvres s'estimaient menacées dans le budget 2009. Tout le monde va garder sa DSU a déclaré le rapporteur du budget des collectivités locales.

Le 27/11/08 au Congrès des Maires le président Sarkozy a subi les doléances des édiles et le premier ministre a été sifflé.

Au début du Congrès les maires ont applaudi très longuement le président et le vice-président de leur association qui s'étaient exprimés sur les sujets qui fâchent : le service minimum d'accueil dans les écoles (SMA) la fiscalité locale la baisse des dotations les transferts de charges les services publics (inquiétudes pour la Poste)la future réforme des collectivités territoriales . L' assemblée était très en colère contre le ministre Darcos accusé à raison de n'avoir pas respecté les maires sur la question du SMA et chose rarissime - le 25/11, le premier ministre F.Fillon a été copieusement sifflé. Le 27/11 le président Sarkozy a dû subir la lecture d'un long cahiers de plaintes.

À main levée et à la quasi-unanimité, le Congrès a approuvé une résolution générale en forme de réquisitoire contre la politique gouvernementale.

En prenant la parole le président a commencé par amadouer la salle en disant aux maires qu'il les trouvait irremplaçablesque la réforme ne sapera pas leur légitimité mais il est resté vague sur le fond du sujet (le Comité Balladur devant donner ses conclusions en février 2009)qu'il exigera un assouplissement de la loi du SMA qu'il faut en finir avec la réglementation (véritable cancer) pour les investissements. Loin de subir le même sort que F.Fillon il fut applaudi parce que conciliant. Plus agressif, il a longuement évoqué la crise en soulignant au passage (moyen qui lui est très personnel de vouloir retourner son auditoire...)qu'il n'a pas entendu dans la motion que l'Etat en sauvant Daxia avait sauvé 15 000 communes de la faillite et a interpellé l'auditoire en disant qu'il fallait réduire les déficits, l'endettement...

Autres réactions pendant et après le Congrès : la menace d'Alain Juppé''je ne comprends pas que les compensations financières ne suivent pas les transferts de charges de l'Etat'' a dit A.Juppé à des journalistes présents au congrès de l'Association des Maires. Il a même rajouté : si je n'obtiens pas de compensation exacte pour la mise en place l'an prochain du passeport biométrique, je ne le ferai pas à Bordeaux!

le 02/12/08 le Ministre Darcos a annoncé sur les ondes que les maires des petites communes ne seraient plus poursuivis s'ils n'appliquaient pas le SMA.

Au congrès des présidents de Région, le président Rousset rend compte de l'inquiétude des présidents de Région face aux projets du gouvernement. Scandale!

Les 4 et 5 décembre 08 s'est tenu à Caen le congrès des présidents de Région. Le président Rousset a répondu aux questions des journalistes. Il a déclaré que tous les présidents attendaient de la commission Balladur une clarification des compétences entre les pouvoirs publics .Il faut savoir qui fait quoi : qui s'occupe du logement, du développement économique , de l'emploi. Si l'on entre dans cette logique, d'abord on responsabilisera les acteurs publics; ensuite on gérera mieux l'argent public; enfin l'Etat pourra se recentrer sur ses compétences réelles: la santé, les grandes infrastructures, l'éducation, la sécurité....

Fusionner peu à peu la Région et les départements est une très mauvaise piste : les compétences sont différentes . Il y a deux couples dans les institutions : le couple Etat-Région et le couple Département-communes. Vouloir élire dans une même circonscription un conseiller à la fois régional et général serait de la schizophrénie...Plutôt que d'avoir une vision large, régionale, les élus auraient d'abord le souci de leur propre canton. Toutes les politiques d'avenir qui portent la marque de la Région (recherche, innovation, formation...) disparaîtraient. Ce serait meurtrier pour les Régions.

Il faut achever la décentralisation, regrouper la politique de l'innovation,le développement économique. On réclame plus de moyens , des ressources nécessaires pour aider nos entreprises , en particulier nos PME. Il appartient aux Régions de gérer le service public de l'emploi, de s'occuper des universités comme elles le font des lycées, y compris pour le logement des jeunes.

La décentralisation , c'est la culture de la responsabilité . C'est pour cela qu'il faut une clarification des compétences . Il faut que les collectivités locales s'émancipent de la tutelle préfectorale

On sait que le Président de la République voulait un mouvement expérimental et volontaire de fusion Régions qui le souhaiteraient. Dominique Bussereau , secrétaire d'Etat aux transports a, pour sa part, soutenu la proposition de Jean-Pierre Raffarin qui souhaitait la fusion expérimentale de l'Aquitaine avec le Poitou-Charentes . Les deux présidents intéressés : Rousset (Aquitaine) et S.Royal (Poitou Charentes) n'ont pas été consultés. Encore une bonne leçon de démocratie! Pour avoir essayé de justifier la réforme du mode de scrutin actuel qui n'a pas permis d'enraciner les élus régionaux et leurs collaborateurs sur le territoire au même titre que les autres élus locaux, le secrétaire local aux collectivités locales, Alain Marleix a dû faire face à une véritable bronca et ''scandaleux'' était le mot à la bouche de la plupart des présidents de Région en colère devant de tels propos d'un membre du gouvernement.

Les ''Régions françaises'' inégales face à la croissance pendant la décennie 2000-2010..

Les écarts de croissance se creusent de plus en plus entre les Régions allant de 2 à 20% en dix ans!c'est la fin d'un mythe ! Plus rien ne sert de parler du taux de croissance de l'économie française, mieux vaut s'intéresser au taux de croissance de chaque Région.

De 2 à 20 % de croissance : - entre 2000 et 2010 la croissance de l'économie a été de 2% en Franche-Comté - de 3% en Lorraine mais la Région Aquitaine affichait 17% - la Région Languedoc-Roussillon 19%. Le directeur du Cabinet d'études Asterés, N.Bouzou, a rapproché la carte de France de la croissance, de la carte de France de l'industrie au début des années 2000. Et les 2 cartes sont presque parfaitement inversées : la croissance est forte dans le Sud-Ouest et l'Ouest là où il y avait peu d'industries il y a 10 ans et la croissance est quasi-nulle dans le Nord et l'Est , là où l'industrie dominait. Des Régions comme Midi-Pyrénées ont une industrie qui est restée compétitive , comme l'aéronautique, qui est restée à niveau par rapport aux compétiteurs étrangers. Régions qui ont pu continuer à exporter, à créer des emplois.

Les retraités amènent la croissance : ....il existe des régions de service comme la Région PACA, avec un secteur de tourisme qui est resté performant et puis avec des afflux de retraités importants qui ont permis de générer une consommation et donc une économie faite de commerce qui, là encore, a soutenu la croissance. L'étude s'est également attardée sur la situation de l'emploi en France. Elle montre qu'il se développe là où il y a de la croissance. Ce qui est logique. Mais elle permet, surtout, de montrer l'inégalité des Régions en la matière : à niveau de croissance égal, par exemple 1%, il y aura des créations d'emplois en Languedoc-Roussillon, mais pas en Franche-Comté. Et l'explication apportée est simple : la Franche-Comté Région industrielle jouera d'abord sur la productivité.

Fin décembre 2008.Départements-Régions : la fusion en vue.

Le Président Sarkozy, atteint de ''réformomanie'' , veut poursuivre ,à tout prix, en 2009 des réformes qui ont pour conséquence majeure des suppressions de postes . Frédéric Lefebvre , un des porte-parole de l'UMP, a assuré le 28/12/08 que la fusion des départements et des Régions était pour bientôt, promettant une réforme exceptionnellement importante, alors que la commission Balladur doit rendre ses conclusions en février 2009!

Mars 09 : des politiques de gauche et de droite font part, sur des radios et des chaînes de TV, de la réforme Balladur. 12/03/2009N

Quelques points d'importance :


Création d'agglomérations au nombre de 8 avec la récupération des compétences du Conseil Général sur son territoire.

Création du conseiller territorial fusion du mandat de conseiller général et du mandat de conseiller régional. Le conseiller territorial siège au département et au conseil général et pour certains à la mairie d'agglomération. On voit d'ici les cumulards.....

Les redécoupages . Fusion des Régions. Suppression des cantons et apparition des territoires.

Les fusions ne pourront se faire que si la majorité des habitants le désire

Plusieurs politiques affirment, chiffres à l'appui, que cette opération n'entraînera pas d'économies. Un nombre important pensent,qu'actuellement, le Conseil Régional pratique la politique d'investissement : soutien à la recherche, à la formation professionnelle, aux constructions de lycées, à la modernisation des TER, au développement économique. Demain avec la reforme Balladur c'est la porte ouverte à la politique de la dépense; chaque conseiller territorial voudra naturellement soutenir les activités et les projets de son territoire. Politique qui entraînera un risque de dérapage.

C'est à terme la disparition de la Région car fusionner le Conseiller général et le Conseiller régional c'est la disparition de la collectivité Région et le dépeçage du Département. Dans ce cas c'est aller contre le mouvement de notre histoire collective, celui de la démocratie et de la République française depuis le 17ième siècle.

En conclusion dans l'état actuel des choses (le12/03/09) beaucoup pensent que la réforme Balladur éloignera le citoyen du lieu de décision, écartera d'un trait de plume le principe de démocratie représentative et participative. Les français, dans leur ensemble, ne sont pas encore suffisamment préparés pour accepter cette réforme.

La réforme des collectivités territoriales se fera-t-elle?

L'opposition et des élus de la droite sont vent debout contre la réforme des collectivités territoriales qui empile les textes en dépit du bon sens (on crée le conseiller territorial avant de parler répartition des compétences). Cette réforme pourrait conduire à de nouveaux désagréments pour le pouvoir (après la loi Hadopi,la taxe carbone ...)

Les auteurs du livre '' les réformes ratées de Nicolas Sarkozy ''démontent la méthode Sarkozy.

Deux économistes, André Zylberberg, directeur de recherche au CNRS et Pierre Cahuc professeur à l'École polytechnique ont fait éditer par Flammarion '' Réformes ratées de Nicolas Sarkozy''.Alors que pendant la campagne électorale N.Sarkozy avait promis de créer un véritable sécurité sociale professionnelle. Il a envoyé aux partenaires sociaux un document d'orientation où il leur disait en substance ''Faites ce que vous voulez!''. Les syndicats et le patronat ont donc conclu un accord a minima. Au final ils n'ont absolument pas modifié le Code du travail : ils ont simplement rajouté une disposition qui s'appelle '' rupture conventionnelle'' c'est-à-dire uns séparation d'un commun accord qui permet quand même de bénéficier de l'indemnité de chômage pendant trois ans. Le président a considéré qu'il s'agissait d'un succès mais quand on fait le bilan , cela n'a rien modifié. L'ancien Code du travail a été entièrement respecté et on y a ajouté quelque chose qui va aggraver les déficits.


La réforme des taxis a connu un résultat similaire : des groupes ont résisté et le gouvernement -pas bien préparé au problèmea obtenu un accord qui lui faisait plaisir mais en se faisant arracher par en dessous un certain nombre d'avantages.. En fait on ne pouvait pas réformer les taxis sans racheter au préalable toutes les licences existantes afin de ne pas spolier les chauffeurs. On aurait pu ensuite, comme en Irlande, ouvrir le marché à la concurrence tout au moins à Paris et dans les grandes villes.


Échec aussi avec les grandes surfaces : la loi de modernisation de l'économie (LME) qui devait continuer à augmenter la concurrence entre les grandes surfaces, n'a eu pour effet que de renforcer les enseignes qui étaient en situation de monopole sur leur marché local. Cette réforme a été avortée et les prix dans les supermarchés ne sont pas près de baisser.


Début mai 2010 la réforme supprimant la juge d'instruction a été abandonnée;....elle pourrait être reprise en 2012!!


La méthode de Nicolas Sarkozy qui a consisté à lancer énormément de chantiers en même temps, a complétement échoué. Il s'est trouvé débordé par des groupes de résistance bien organisés et il a cherché à conclure en acceptant des'' deals.''


Les régimes spéciaux en sont l'exemple parfait : le président a affiché une réussite au motif qu'il mettait tout le monde à 41 ans de cotisations. C'est au prix de concessions qui, au final, ont coûté plus cher que si on n'avait pas réformé les régimes spéciaux. On l'a su plus d'un an après grâce à un rapport du Sénat . Concrètement on a recréé un régime spécial qui s'applique à tout le monde.

Les deux économistes disent que les priorités du président de la République auraient dû être au nombre de deux : - la réforme de la démocratie sociale et la réforme de la démocratie politique. Les pays qui fonctionnent sont ceux qui ont réussi à se réformer sur ces deux plans. La réforme de la Constitution proposée par E.Balladur comportait le non-cumul des mandats politiques, ce qui aurait réduit la puissance des lobbies locaux .Ce pont a été abandonné. Pour la démocratie sociale, il aurait fallu avoir une bonne analyse de la situation. Il aurait été préférable d'encourager la syndicalisation plutôt que de privilégier la seule croissance de deux syndicats : CFDT et CGT.

Ce qui est gravissime, en plus d'une croissance ''0'', c'est l'augmentation très nette du chômage alors que le Président disait en 2010 sur TFI que le chômage allait baisser dans les semaines et mois q

Voici les chiffres sur le chômage communiqués par Libération du 28 Juillet 2011 : sur 2 mois (Mai/Juin 2011) la catégorie A remonte de plus de 50 000 chômeurs.

4,103 : - c'est en millions , le nombre de chômeurs (catégories A,B,et C) inscrits à Pôle Emploi en juin 2011 en France métropolitaine

9,2% : c'est le taux de chômmage en France, au sens du Bureau international du travail (BIT) au premier trimestre 2011.

Le taux de chômage en France et en Europe en 2012.

D'après l'INSEE le 26/09/2012,la France a dépassé les trois millions de chômeurs. Le taux moyen de chômeurs en Europe euro s'élève à 11,3% ,record historique 10,3% pour la France. Allemagne et Autriche de leur côté ont seulement 6% mais l'Espagne et la Grèce ont 25% et le Portugal et l'Irlande 15%.

Expression bizarre: croisssance négative.

On se demande bien quelle est la signification de cette expression qui paraît paradoxale, en littérature on parlerait d'un oxymore.. D'abord il ya ''croissance'' qui ,d'après le Larousse signifie ''augmentation de quelque chose''.Autrement dit , l'évolution à la hausse d'une chose. Par exemple un prix dont on va repérer les différentes valeurs dans le temps . Et ces valeurs sont croissantes. Si l'on représente tout cela dans un graphique on obtient une courbe qui monte avec le temps.

En clair , le croissance correspond en mathématiques au sens '' vers le haut '' de l'évoluiton d'une courbe On peut donc se poser légitimement la question de ce que vient faire ''négative '' dans l'expression ''croissance négative'' Par intuition on imagine bien qu'il s'agit de quelque chose de négatif. Et par extension, on se représente une évolution à la baisse. C'est-à-dire que notre courbe descend avec le temps, ce qui serait bien si la réalité des prix suivait cette tendance. ....Mais alors pourquoi utiliser une expression qui veut dire tout et surtout son contraire?.....Intéressons-nous au sens de ''négative''. En français , on dit que l'on monte ou que l'on descend un escalier, on ne le gravit pas positivement ou négativement....En Maths ,c'est pareil, l'expression est tout aussi faute dans sa construction.

Mais alors, pourquoi s'entêter avec cette expression? Les candidats au bac 2013 nous le diront : le sens d'évolution d'une courbe s'évalue grâce à la valeur du nombre dérivé (la pente de la courbe). S'il est positif, la courbe est croissante, s'il est négatif, la courbe est décroissante. Le voilà le lien !. En fait ce n'est pas la croissance qui est négative mais sa pente. Abus de langage donc. Alors, avis aux futurs candidats, la croissance négative, il s'agira de l'utiliser uniquement dans la bonne copie : celle de l'économie(extrait de L'Education-Le Monde)

Comment l'État essaie-t-il de compenser la disparition de la taxe professionnelle pour les collectivités locales?

Pour l'inscrire au projet de loi de finances de 2010, le dispositif de compensation de la suppression de la taxe professionnelle devrait être achevé en mai 09 (ministres de l'Economie et de l'Intérieur et représentants locaux). Il s'agira, (à l'euro près) de trouver 22,2 milliards........Les premières pistes concerneraient actuellement une part de la taxe spéciale sur les conventions d'assurance (qui pourraient rapporter 2,2 milliards d'euros) une part de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (3 ou 4 milliards) une part de la taxe sur les surfaces commerciales (600 millions d'euros)des droits de mutation à titre onéreux (300 millions d'euros)l'État céderait le produit de la cotisation minimale de taxe professionnelle qui n'est pas remis en question (7,5 milliards)l'État pense faire grimper les taux de certaines taxes locales sectorielles payées par les entreprises (1,2 milliard).


Le gouvernement prévoit 2 étapes : - un premier dégrèvement d'une partie de la taxe professionnelle dès 2010, immédiatement compensé par l'État, suivi en 2011 d'un second dégrèvement et une mise en place d'un nouveau système de recettes. Personne actuellement ne se soucie des pertes qu'entraîne la suppression de la taxe professionnelle pour l'État : 8,5 milliards d'euros! que le gouvernement devra également compenser....Aux dires d'experts tout cela ne paraît pas très cohérent et devra être étudié de plus près.

Avril 2010 : Les départements n'ont quasiment plus d'autonomie fiscale et certains présidents de gauche comme de droite accusent l'Etat de ne pas assumer ses responsabilités.

Dans Aujourd'hui du 6/04/10 on peut lire que la direction générale des collectivités locales (DGCL) qui dépend du ministère de l'Intérieur, a établi une liste d'une vingtaine de départements qui pourraient connaître de grosses difficultés financières dès cette année : On y trouve des départements présidés par la gauche : -71 -93 58 33 37 94 19 16 18 et par la droite : - 49 89 55 50 88- 74 . Pour 2011 la liste de la DGCL pointe 62 départements en situation critique. Certains maires vont faire voter un budget ''insincère'', ce qui est illégal mais qui se comprend fort bien : manque à gagner entre ce qu'aurait rapporté la taxe professionnelle et ce que compense l'Etat. - l'explosion des dépenses sociales (RMI-RSA- APA- PCH ) où l'Etat n'assume pas ses responsabilités en ne compensant pas à la hauteur . 70% des dépenses des communes sont des dépenses sociales obligatoires. Des maires voient dans cette situation un signe prémonitoire de la faillite généralisée de tous les départements et ça sent la fin de la liberté de s'administrer souverainement .

Le gouvernement a fait savoir 1e 01/06/10 qu'il apporterait un soutien financier aux départements les plus en difficulté.

Fr.Fillon a annoncé le 01/06/10 que le gouvernement apporterait '' un soutien financier''notamment sous la forme de dotation, aux Départements en situation de difficulté urgente , en raison des dépenses sociales qui leur incombent.

''noua allons mettre en place à partir du mois de septembre une mission d'appui '' a dit le premier ministre à l'issue d'une réunion à Matignon avec la commission exécutive de l'Assemblée des départements de France. Cette mission d'appui devrait concerner une dizaine de départements , identifiés dans le rapport du directeur général des services de Conseil général du Rhône , Pierre Jamet, a aussi indiqué le Premier ministre.


Encore une raison d'inquiétude supplémentaire pour les budgets des collectivités territoriales.

L' Etat, qui veut réduire de 10% ses dépenses d'intervention sur 3 ans, vise plus particulièrement les prestations sociales comme l'Aide pour le logement (APL), le Revenu de solidarité active(RSA) ou encore l'allocation pour adulte handicapé (AAH) ou le RSA, François Fillon indiquant que '' notre objectif doit être de réaliser le même effort que sur les dépenses de fonctionnement, soit une baisse en valeur de 10%''.

Et,en août 2011, avec avec la croissance qui stagne et stagnera encore Conseils généraux et régionaux auront de plus en plus de difficultés.

Augmentation du nombre de demandeurs d'emploi en Juillet 2011. La tendance est mauvaise.

En Juillet 2011 le nombre de demandeurs d'emploi a bondi.Les données pour Juillet 2011, connues le 25/08/11 révèlent une nouvelle hausse du nombre de chômeurs . Les demandeurs d'emploi en catégorie A, ceux n'ayant exercé aucune activité au cours du mois sont 36 100 de plus en juillet : la hausse est de 1,3% soit une augmentation de la catégorie A de 2,8% en 1 an.


À cette date le nombre de chômeurs en catégorie A est donc de 2 756 500. Les chômeurs de catégorie B qui ont travaillé quelques heures , sont également plus nombreux en Juillet . En revanche ily a 1,9% de demandeurs d'emploi de catégorie C en moins. Les demandeurs d'emploi en cétégorie Bet C sont 1,3 million à la fin juillet.


Pour les experts le chômage est et sera encore en augmentation ''c'est une tendance qui, malheureusement, devrait continuer dans les prochains mois parce que les perspectives de croissance ne sont pas bonnes non plus a dit Eric Heyer, économiste à l'OFCE.

Le chômage en hausse en septembre 2011.

Après un mois d'août stable, le nombre de personnes en recherche d'emploi a de nouveau augmenté en septembre 2011. Les demandeurs d'emploi en catégorie A (2 780 500 personnes) en France métropolitaine ont augmenté de 0,9%. Sur l'année le nombre de chômeurs a progressé de 3%.

Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (au plus 78 heures au cours du mois catégorie B ,a diminué de 2%. Par contre , le nombre de chômeurs pratiquant une activité réduite longue de plus de 78h au cours du mois (catégorie C)s'accroît de 1,5%.

Au total, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits au Pôle -Emploi , toutes catégories confondues, s'établit à 4 175 800 en France métropolitaine seulement . Sur un an il augmente de 4,5%. Le ministre du Travail a déclaré, à la suite de la publication de ces mauvais chiffres, qu'il avait mis en place des solutions pratiques pour permettre à tous les jeunes qui le souhaitent de rentrer en alternance.

En novembre 2011 le chômage est au plus haut depuis 12 ans.

29 900 chômeurs ont émargé à Pôle Emploi en catégorie A qui compte désormais 2 844 800 personnes en France. Chiffre en hausse de 1,1% sur un mois et de 5,2% sur un an. Il s'agit d'un record depuis 1999. Les jeunes de moins de 25 ans et les seniors sont les plus touchés. Si on inclut les catégories B et C et les DOM on arrive à 4 510 500 chômeurs Et d'après le site de Pôle Emploi on ne compte pas non plus les personnes qui ne peuvent plus émarger...On arriverait alors à près de 5 millions au total, c'est catastrophique!!

Le gouvernement a annoncé un prochain sommet social à l'Elysée le 18 janvier 2012.

En août 2010 on sait que les cadres dirigeants du pays ont touché des primes pour leurs résultats obtenus dans les priorités gouvernementales.

Aujourd'hui révélait le 28/06/2010 que des primes avaient été accordées dans la plus grande discrétion aux Préfets et aux Sous-préfets. Le ministère de l'Intérieur a reconnu l'existence de ces primes réparties en fonction des résultats obtenus conformément à la politique gouvernementale actuellement généralisée à tous les cadres dirigeants de la fonction publique. Pour ce qui est du corps électoral les critères retenus pour la répartition de ces primes en 2009 correspondent aux résultats obtenus dans 3 priorités gouvernementales : sécurité publique sécurité routière et le nombre de contrats aidés conclus pour l'accès ou le retour à l'emploi.; Les Préfets et les Sous-préfets déjà expérimentés peuvent toucher jusqu'à 66 000 € et 41 000 € en plus de leur salaire, selon une base de calcul publiée dans un arrêté paru au J.O. du 6/11/08;

Le porte-parole de l'UMP,Frédéric Lefebvre, estime que le versement de primes aux résultats des fonctionnaires est un bon principe . De son côté Marielle de Sarnez , vice-présidente du Modem a jugé que ces primes étaient tout simplement inacceptables; Mais, que diable! qui fait le travail ?: le cadre seul ?ou une équipe entière qui,elle, ne touche rien en plus. Pour le citoyen lambda qu'est votre serviteur c'est une honte ,une injustice.

Annus horribilis pour le budget 2011: particuliers et collectivités territoriales seront touchés par la baisse drastique des dépenses et une hausse certaine des prélèvements.

La grande majorité des médias du 29/09/2010 mettait l'accent sur le budget de rigueur de la loi des finances 2011.Budget qui combinera à la fois une baisse drastique des dépenses et une hausse certaine des prélèvements (Libération du 29/09) . Ce budget ambitionne une réduction du déficit public jamais vu sur un an , de 7,8% cette année à 6% en 2011. Les experts font remarquer que depuis 2002 la France n'est jamais parvenue à réduire son déficit public de plus de 0,5% par an .

Dans le plan de réduction de la dépense publique on note en particulier que les fonctionnaires seront touchés via la poursuite du non remplacement d'un départ à la retraite sur deux ( plus de 31 000 suppressions de postes) et le gel des salaires.

Les Collectivités locales subiront une suspension des transferts financiers de l'Etat, ce qui devrait se traduire par une perte de recettes pour 30 000 communes. Surtout , 16 milliards de crédits votés l'an dernier dans le cadre du plan de relance ne seront pas reconduits.

Pour le Président (PS) de la Commission des finances de l'Assemblée nationale ,Jérôme Cahuzac, qui juge abusif de qualifier de niches , la majorité des mesures envisagées, le compte n'y est pas . À l'instar d'autres parlementaires , y compris de la majorité , il a prévenu qu'il profiterait du débat , qui commencera dès octobre à l'Assemblée , pour monter au créneau sur le très contesté bouclier fiscal ou le très cher crédit impôt recherche.

La FSU a déclaré que le projet de loi de Finances pour 2012 s'inscrit dans un plan d'austérité injuste. 29/09/2011N

La FSU,première fédération syndicale du monde éducatif, a critiqué le 29/09/11 le projet de loi de finances pour 2012 qui s'inscrit dans un ''plan d'austérité''avec des milliers de suppressions de postes ''mettant à mal la cohésion sociale'' . Le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique d'Etat se traduit par la suppression d'encore 30 400 postes, soit au total 150 000 postes supprimés depuis 2008,ajoute-t-elle.Pour autant , notre économie ne se porte pas mieux, les inégalités sociales sont au contraire plus flagrantes et la cohésion est mise à mal, relève la FSU. ''Le gouvernement supprime encore 14 000 postes dans l'Education nationale...Il ne tire aucune leçon du bilan de cette rentrée scolaire dénoncé avec force dans les mobilisations du 27/09/2011!!

Décembre 2011 : les chiffres-clés de la dette.

Les médias du début décembre 2011 nous ont fait savoir que l'agence de notation Standard & Poor's avait menacé de dégrader la note de 15 pays de la zone euro. La France risque donc de devoir payer un peu plus cher ses emprunts .

L'Etat (soit 80%), les collectivités locales et la sécurité sociale dépensent plus d'argent qu'ils n'en encaissent. La dette publique gonfle donc jour après jour pour atteindre en octobre 2011 à peu près 1800 milliards d'euros. Elle représentait 86,7% du PIB (produit intérieur brut), un chiffre qui n'a cessé d'augmenter depuis le début de la crise et qui atteindra 88,3% en fin 2012.. L'argent emprunté doit être rendu avec des intérêts, un surcoût qui se chiffre à 48 milliards d'euros sur les marchés. Les principaux prêteurs sont des investisseurs étrangers (66,2%) suivis par les compagnies d'assurance françaises , puis les établissements de crédit hexagonaux. Le gouvernement prévoit que le niveau de la dette commencera à décroître en 2013.....

Les collectivités locales touchées aussi par la dégradation (AA+) de la notation de la France.

Puisque les collectivités locales dépendent, pour près de la moitié de leur budget, de l'argent versé par l'Etat, à travers l'allocation globale de fonctionnement, elles ne peuvent pas bénéficier d'une meilleure note que lui. Les territoires comme la ville de Paris et la Région Ile de France seront donc automatiquement dégradés. À propos de l'attribution des prêts c'est le manque d'appétence des prêteurs pour prêter aux collectivités territoriales qui inquiète le plus le président de la commission des finances des l'Association de maires de France (AMF). De nombreux dirigeants de collectivités locales craignent d'avoir des projets menacés., plus en 2013 (année de tous les dangers ) qu'en 2012. Il est vrai que plusieurs de ces collectivités seront obligées de réduire la voilure. On va vers un échelonnement des investissements sur le plus long terme .Pour le trésorier de l'AMF la Caisse des dépôts sera encore plus sollicitée car il y aura le retrait de certaines banques et les élus réclament ''une agence d'investissements locaux'' . Question que l'Etat (ministres et Président de la République ) n'ont pas encore bien clarifiée. Ce l'on sait que l'Etat attend de toutes les collectibvités locales une meilleure gestion, une gestion sans faille..

Cette agence de financement des investissements locaux irait emprunter directement sur les marchés obligataires pour reprêter aux collectivités territoriales.

quiz .

1 Quel est le pourcentage du coût des salaires, charges et pensions dans le budget de l’Éducation nationale?

a 35%

b 58%

c 81%

d 91%


2 Quel est le pourcentage des parents qui choisissent l’enseignement privé par motivation religieuse?

a 10%

b - 14%

c 60%


3 Combien y a-t-il de lycées généraux et technologiques en France?

a de 1500 à 2000

b de 2000 à 2500

c de 2500 à 3000

d de 3000 à 4000



4 Parmi les 894 000 enseignants (public+privé) quel est le pourcentage des enseignants du privé?

a 16%

b 22%

c 30%

d 42%


5 Après les lois de décentralisation de 1983 du ministre Gaston Deferre, quel est le premier ministre qui a mis en place une 2ième décentralisation?

a Juppé

b Jospin

c - Raffarin

d de Villepin


6 Quel est en France le nombre de personnes employées dans les collectivités locales et territoriales ?

a 500 000

b 790 000

c 1 000 000

d plus dun million et demi.


7 Quelle est la part des femmes dans le personnel de l’Éducation nationale ?

a 51%

b 60%

c 73%


8 À quoi s’applique cette définition : - il s’agit que le plus de pouvoir possible soit exercé le plus près possible du point d’application de ce pouvoir, en principe par une institution élue :

a la déconcentration

b la décentralisation

c le jacobinisme









Réponses: 1c 2b 3c- 4a- 5c 6d 7c 8b.

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